La maison de santé pluridisciplinaire (MSP) de Prayssac.
Après avoir rencontré en fin de semaine Serge Bladinières, Gilles Ourtoule de la CDC et Jean-Luc Lavayssière médecin généraliste, nous avons pu avoir les dernières informations concernant la maison de santé pluridisciplinaire (MSP) de Prayssac.
Quand ouvre la MSP ?
SB. C’est prévu le 3 avril avec l’installation des professionnels de santé et, très rapidement, ils seront en mesure de recevoir les premiers patients. Les tests d’alarme ont été effectués et la mise en service de l’électricité avant le 30 mars. Après le 3 avril il restera quelques levées de réserves à faire et normalement elles devront être réglées sous quinzaine.
Quelle position a la CDC dans la MSP ?
SB. Nous sommes le maître d’ouvrage du bâtiment, nous sommes propriétaire et louons. Après les occupants se sont montés en association et celle-ci nous reversera les loyers et elle gérera en interne leurs charges.
Comment s’est construit le projet ?
JLL. Le montage s’est fait avec une équipe de professionnels avec la création de la MSP Prayssac pour avoir un contact rapproché avec l’ARS. Le projet de santé a été validé et de là, a été envisagée la définition du bâtiment. On a voulu que ce soit un lieu qui accueille des jeunes praticiens, ce qui permettra de pérenniser.
A quand remonte le projet ?
JLL. En 2011, je suis parti sur le projet avec un jeune médecin qui m’a suivi et toute une équipe ensuite qui a travaillé et a participé à des réunions tous les quinze jours jusqu’à l’aboutissement. On a eu la chance d’être accompagnés par la CDC qui nous a laissés respecter notre demande de départ, choix de l’architecte… l’outil correspondra exactement au souhait que l’on avait défini.
Donc vous êtes satisfait ?
JLL. Notre déception aujourd’hui est l’absence pour l’ouverture de la radiologie et l’échographie. Après s’être engagés dans le projet depuis quatre ans et demi, les praticiens ont renoncé, mais je suis très actif sur le sujet et la radiologie à Prayssac se fera…
Comment allez-vous fonctionner en interne ?
JLL. On voulait quelque chose de nouveau, on souhaite travailler ensemble autour du patient, le côté novateur sera la télé médecine qui nous permettra d’accueillir des gens ayant des difficultés pour se déplacer à Cahors. De cette façon, les patients pourront consulter ici dans le cadre de la gérontologie, de la cicatrisation des plaies… On va développer l’éducation thérapeutique, quatre praticiens sont en formation et cela touchera le diabète et l’obésité. Puis il y aura aussi la mise en place d’une infirmière Asalee (action de santé libérale en équipe), qui travaille avec le médecin sur les maladies chroniques avec suivi.
Comment fonctionnera la structure ?
JLL. On fonctionnera en société interprofessionnelle de soins ambulatoires (SISA) ; c’est un cadre juridique pour l’exercice regroupé des professionnels de santé libéraux en maison de santé pluridisciplinaire.
Praticiens à l’ouverture
Quatre généralistes dont deux anciens et deux jeunes collègues arrivant ; deux internes dont un en autonomie présent le mercredi et un en semi-autonomie ; douze infirmières réparties en deux cabinets ; quatre kinés dans un premier temps et un autre qui arrivera rapidement ; un orthophoniste, une diététicienne, deux psychologues, deux ergothérapeutes, trois sages-femmes en relais une fois par semaine ; la radio et l’échographie en attente.
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