Le Centre d’information sur les droits des femmes à Cahors.
Les locaux du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles 80 Rue des Jardiniers à Cahors Tel: 05 65 30 07 34 ont été inaugurés le 8 mars 2016, journée internationale du droit des femmes.
Les CIDFF informent, orientent et accompagnent le public, en priorité les femmes, dans les domaines de l’accès au droit ; de la lutte contre les violences sexistes ; du soutien à la parentalité ; de l’emploi, de la formation professionnelle et de la création d’entreprise ; de la sexualité et de la santé.
Leurs équipes pluridisciplinaires sont composées de juristes, de conseillères à l’emploi, à la formation professionnelle et à la création d’entreprise, de conseillères conjugales et familiales, de travailleurs sociaux.
Permanences à Gourdon
Le numéro national d’écoute téléphonique et d’orientation à destination des femmes victimes de violence
Le 3919 « Violences Femmes info » est, depuis le 1er janvier 2014, le numéro national de référence d’écoute téléphonique et d’orientation à destination des femmes victimes de violences (toutes les violences, violences conjugales, violences sexuelles, mariages forcés, mutilations sexuelles féminines, violences au travail), de leur entourage et des professionnels concernés. Anonyme, accessible, gratuit depuis un poste fixe ou mobile en métropole, comme dans les départements d’outre-mer, ce numéro national garantit une écoute, une information, et, en fonction des demandes, une orientation adaptée vers les dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge.
Un baiser forcé à une mineure. Un quinquagénaire comparaissait hier devant le tribunal correctionnel à Cahors pour un fait d’agression sexuelle commis le 15 février 2017 à Gourdon.
Durant l’audience, il s‘est montré peu concerné par l’affaire.
La Dépêche
Loi pour améliorer la lutte contre les violences sexuelles sexistes, et la loi comprend quatre points :
elle porte à 30 ans après la majorité des victimes présumées le délai de prescription des crimes sexuels commis sur des mineurs (ce délai est actuellement de 20 ans) et le délai de prescription court à partir de la majorité de la victime ;
elle renforce des dispositions du code pénal pour réprimer les infractions sexuelles sur les mineurs. La contrainte morale sur la personne mineure peut résulter de la différence d’âge existant entre la victime et l’auteur des faits et de l’autorité de droit ou de fait que celui-ci exerce sur la victime ;
elle crée une infraction d’outrage sexiste, pour réprimer le harcèlement dit « de rue ». Cette infraction sera sanctionnée d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 euros en cas de récidive. L’outrage sexiste est caractérisé par des propos ou des comportements à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante. La loi sanctionne également le fait d’user de tout moyen pour apercevoir les parties intimes d’une personne à son insu ou sans son contentement ;
elle élargit la définition du harcèlement en ligne afin de pouvoir réprimer les cas où une personne est victime d’une attaque coordonnée de plusieurs internautes, même lorsque chacune des personnes n’a pas agi de façon répétée. Le juge pourra distinguer l’instigateur et les comparses et adapter les peines à la gravité des actes commis.
Loi du 3 août 2018
Il suffit de se connecter sur Twitter ou Facebook pour avoir un aperçu du nombre de femmes victimes de harcèlement sexuel. Le harcèlement en ligne est plus répandu que jamais. Les femmes sont deux fois plus susceptibles d’être victimes de harcèlement sexuel. Plus de la moitié des femmes de 18 à 29 ans déclarent avoir reçu des images sexuellement explicites sans leur consentement, ce nombre ne cesse de croître. Un guide a été conçu dans le but de permettre aux femmes de naviguer sur Internet sans crainte.
Accédez au guide.
Le nombre de condamnations pour viol chute de près de 40% en dix ans malgré une augmentation du nombre de plaintes déposées
Les disparités de salaires restent encore importantes entre femmes et hommes : les femmes cadres ont touché un salaire annuel brut médian de 45 000 euros en 2017 contre 51 500 euros pour les hommes, soit un écart de 13% (en hausse d’un point par rapport à 2016).
Selon l’enquête, l’écart se crée avant 30 ans puisque 60% des hommes de cette tranche d’âge ont été augmentés en restant au même poste contre seulement 51% des femmes dans la même situation.
« Si une distorsion existe dès le début de carrière, elle tend à amplifier les écarts de rémunérations dans la durée », analyse l’étude.
Etude APEC réalisée en avril 2018 Sud-Ouest
Les femmes face aux violences sexuelles et le harcèlement dans la rue Enquête en Europe et aux Etats-Unis
https://jean-jaures.org/sites/default/files/redac/commun/productions/2018/enquete_harcelement.pdf