Souillac: Mise au point du maire sur le projet de revitalisation
Vendredi 22 juillet, l’ARTICOMM du pays de Souillac avait invité ses membres, mais aussi tous les commerçants, artisans et entrepreneurs à la salle Du Bellay pour une présentation du projet de revitalisation de Souillac par M. Sanfourche, maire de Souillac, et Gilles Liébus, Président de Cauvaldor. C’est ce dernier qui a pris en charge la présentation du projet après un mot rapide du maire de Souillac.
Dans la salle, une soixantaine de personnes, commerçants et entrepreneurs essentiellement, mais aussi quelques habitants dont une personne impactée par le projet et opposée à celui-ci.
Gilles Liébus a rappelé le pourquoi du projet : Le millier de CV déposé dans son armoire, les demandes d’emploi permanentes de la part des Lotois. Pour un élu, c’est dur à encaisser dira-t-il.
« Créer des emplois et renforcer l’attractivité du territoire »
Alors le projet, ce n’est rien d’autre qu’un écosystème complexe destiné à créer des emplois sur place, à renforcer et développer l’attractivité du territoire, en attirant des entreprises mais aussi des habitants actifs.
Et non, il ne s’agit pas d’un simple village de marques comme il en existe déjà une vingtaine sur le territoire.
Enfin il ne s’agit pour le moment que d’un projet, certes très avancé, mais qui va devoir passer avec succès plusieurs étapes dont les étapes politiques au niveau départemental mais aussi au niveau national.
Ce projet, annoncé dans notre journal il y a plusieurs semaines a entraîné certaines réactions hostiles de voisins résolus à faire capoter le renouveau de Souillac parce que trop concurrent de leur propre développement, mais surtout parce qu’ils n’ont pas compris son intérêt régional (3 départements concernés) donc complémentaire.
Formation – économie – tourisme
Pour mémoire, le projet s’articule autour de trois piliers interdépendants les uns des autres autour d’une même thématique : Le Luxe avec la création d’une cité de la mode et des arts créatifs. Les piliers sont : Un pôle formation (autour du Lycée hôtelier) et la création de masters spécialisés demandés par les professionnels (Compagnons de l’industrie du luxe et Ambassadeurs du luxe et de la mode) ; Un pôle économie articulé lui-même sur trois axes : La création d’un parc d’activités Eco-Luxe à proximité de Souillac, l’implantation d’un Centre International des Jeunes Créateurs qui investira le centre-ville historique de Souillac avec la reprise de biens immobiliers comprenant une boutique et un appartement au dessus, et la transformation de L’Abbaye de Souillac et de son cloître (hors abbatiale qui reste un lieu d’exercice du culte catholique) en hôtel très haut de gamme (on parle de 5 étoiles) avec la création de 90 chambres. ; Enfin la création d’un pôle tourisme – shopping – culture et gastronomie, zone à la fois commerciale et expérientielle.
Tous ces pôles sont à la fois la cause et la conséquence de l’autre et si des investisseurs européens, chinois mais aussi américains, tous importants, se sont intéressés au projet c’est bien en raison de son articulation, et donc de son caractère innovant, unique et inédit, où tout entrepreneur avisé saura abonder le projet initial.
Gilles Liébus a donc invité les commerçants de Souillac à se poser les bonnes questions, et à réfléchir à leur façon de s’impliquer dans le projet.
En tout état de cause, la bonne conduite de ce projet suppose une adhésion du microcosme économique local mais aussi de celui de la population.
On a aussi évoqué la participation des habitants via les ateliers de réflexion pour imaginer le Souillac de demain (aménagements et cadre de vie).
Après une petite heure de présentation et un jeu de questions réponses avec certaines personnes de la salle, un verre de l’amitié offert par l’Articomm a été partagé.
À ma grande surprise, vous avez été nombreux à venir me voir et me signifier non seulement votre intérêt et votre adhésion entière au projet, mais surtout votre volonté de faire connaître votre soutien au projet auprès du plus grand nombre. À suivre donc…
Un projet pour « refuser le déclin »
S’il reste encore à convaincre les habitants du bien fondé d’une opération déjà critiquée, mais il faut les comprendre, par certaines personnes impactées par le projet et par d’autres pour d’autres raisons, idéologiques notamment, la municipalité de Souillac et Cauvaldor ont bien fixé un cap et un but à poursuivre. Et de mémoire de Souillagais, jamais depuis la création de l’autoroute A20, on n’avait vu pareil plan économique et donc projet politique sur le territoire.
L’annonce de ce plan fixe aussi déjà le contenu thématique de la prochaine élection municipale (et donc communautaire). L’encre n’a pas fini de couler, d’autant que beaucoup de questions de détail se posent et se poseront (avec une forte demande de réponses) alors que nous n’en sommes qu’au stade du projet. Mais quelque soient les élus en place et à venir, leur responsabilité consiste à refuser le déclin ; la fatalité n’est pas une option envisageable…
C Rabuteau ActuLot
Des habitants de Souillac s’opposent au projet « pharaonique »
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Puisque des investisseurs même étrangers sont , paraît-il , intéressés , qu’ils assurent seuls la création de ce projet mirifique : pas un centime d’argent public ne doit y être consacré ! le vrai capitalisme libéral , c’est la prise de risque . Souvenons-nous des frais engagés inutilement à Châteauroux d’une plateforme pour les importateurs chinois : aucun n’est venu .
Bien d’accord, il faut utiliser l’argent public avec parcimonie.
Pas un centime pour réparer les dégâts des gilets jaunes. C’est de l’argent versé à fonds perdus.