Cahors : une ville universitaire d’équilibre
Avec ses 2 métropoles étudiantes, Toulouse et Montpellier, la région est la 3e région universitaire de France avec quelque 300 000 étudiants
Au début des années 2010 Cahors a pris la compétence, de l’enseignement supérieur, de la recherche, de la vie étudiante et de la jeunesse. devenant l’une des quatre premières villes à signer ce contrat avec la Région et les universités toulousaines.
Elle est ainsi l’une des 18 VUE, (Villes Universitaires d’Équilibre) de la région d’Occitanie° où 1 000 étudiants viennent étudier .
L’ offre de formations y est variée,
Actulot s’est entretenu avec Bernard Delpech, vice-président du Grand Cahors, Bernard Delpech, en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche, de la vie étudiante et de la Jeunesse, Il explique:
- 15 BTS, dont le BTS « professions immobilières », qui participe à l’attractivité du territoire. sont proposés et regroupent 1/3 de l’effectif étudiant
Le but est de se différencier de ce qui est proposé ailleurs Ainsi l’école d’audioprothèses, recrute des étudiants au niveau national. Seul établissement du secteur, à proposer un cursus complet, de niveau licence » L1, L2, L3, le lycée St-Etienne quant à lui est l’un des trois de la Région, à proposer une formation, autour du design, de l’animation et du graphisme.
Près d’un autre tiers des étudiants, sont à l’Institut de Formation aux Métiers de la Santé , pour former aides-soignants et infirmiers. Dans ce domaine de la santé, il y a deux sessions, par an, de stagiairisation, en médecine, avec 35 étudiants accueillis par session de 6 mois, soit 70 par an, par l’Hôpital de Cahors, et au sein de cabinets de médecine de ville. Il est important que l’Hôpital de Cahors soit bien identifié, au niveau de la région, pour pouvoir accueillir des internes.
Le dernier tiers se partage entre l’Institut National Supérieur du Professorat et de l’Education, forme 120 étudiants par an, aux métiers de l’enseignement, au niveau Master. et le Master, « Gastronomie, Vin, Culture et société », qui est une approche sociologique de la gastronomie dispensé, par une antenne de l’Institut Supérieur du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Alimentation (ISTHA), qui a son siège à Toulouse.
Cahors dispose depuis 2019 d’un Campus connecté qui permet aux étudiants d’accéder aux cours en ligne, dispensés, pour l’essentiel, par les universités toulousaines Jean Jaurès des sciences humaines et sociales
On ne s’arrête pas là !
La volonté politique est bien présente pour impulser de nouvelles formations qui présentent des spécificités territoriales, comme le bâti ancien et ses problématiques ce qui passe par la formation des artisans de demain, pour rénover et accueillir de nouveaux habitants.
Les nouvelles technologies pour la production d’énergies renouvelables, recyclage d’objets usés, en s’appuyant sur le Syded du Lot, Etablir des liens entre l’alimentation et la santé. en s’appuyant sur l’ISTHA (partenaire essentiel sur le territoire), et l’Hôpital de Cahors.
Bernard Delpech poursuit en expliquant que le but des réflexions qui sont menées sur ces nouvelles formations est , d’essayer d’avoir un écosystème complet, sur le territoire, avec la formation, la recherche et un débouché économique.
Il souhaiterait tout particulièrement pouvoir proposer un parcours complet de licence, en sociologie, qui pourrait nourrir le Master « Gastronomie, Vin, Culture et société »de l’ISTHA, au complexe universitaire Maurice Faure. À ce jour, seul l’Ensemble privé St Étienne propose une formation complète de niveau Licence L1, L2, L3.
.Mais le grand cahors n’a pas la compétence pour créer des formations. Aussi le 12 octobre , lors du comité de pilotage de l’ESRI (Enseignement Supérieur, Recherche et Innovation), en présence de Nadia Pellefigue, vice-présidente de la Région Occitanie, en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’Europe et des relations internationales, de présidents d’universités de Toulouse, du président de la CCI, du recteur de l’académie de Toulouse, le but était il d’impulser et convaincre,
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