15 féminicides en Occitanie depuis 2019
.Alors que le Grenelle des violences conjugales s’ouvre à Paris, dans l’Hérault, un cinquième poste d’intervenante sociale en commissariat et gendarmerie (ISCG) vient d’être inauguré à Sète.
Il sera financé à hauteur de 60% par le département de l’Hérault et à 40% par l’Etat.
Une mission d’écoute
Le premier ISCG a été crée dès 2003 dans l’Hérault. Près 260 intervenants sociaux sont aujourd’hui en poste en commissariat ou en gendarmerie en France.
Sa mission : accueillir et oriente les victimes – principalement de violences faites aux femmes – et contribuer à détection les situations de violences intrafamiliales, de précarité ou troubles psychiques.
Il ou elle reçoit des personnes présentant des problématiques sociales détectées dans le cadre de l’action des services de police et de gendarmerie.
15 féminicides en Occitanie depuis 2019
Selon l’étude faite par le gouvernement, l‘Occitanie est la cinquième région en nombre de féminicides.
Le phénomène des féminicides est en progression : on comptait 10 victimes en 2018 et 13 décès sur toute l’Occitanie, or depuis le début de l’année 2019, selon le collectif féminicides par compagnon ou ex, il y a déjà eu 15 victimes.
Une femme décédée de mort violente dans le Gard, trois autres dans les Pyrénées-Orientales et six dans l’Hérault, un des départements les plus concernés par ces violences.
Fin août, le député Aurélien Pradié a déposé une proposition de Loi sur les violences conjugales. Elle a été validée par la commission chargée d’évaluer la recevabilité. Elle prévoit notamment « de faciliter la délivrance d’ordonnances de protection même si une plainte n’a pas été déposée par la victime, ainsi que la généralisation du bracelet électronique qui permet de tenir à distance les conjoints violents ».
Le député du Lot présentera officiellement cette proposition de loi le 10 octobre devant l’Assemblée Nationale.
La Dépêche