La situation actuelle a plongé les départements dans l’incertitude et de nombreuses questions restent sans réponse.

Une attente anxiogène  

Notamment en ce qui concerne la baisse des recettes et les besoins sociaux croissants.

« Michel Barnier avait pris des engagements vis à vis des Départements qui allaient dans le bon sens… Auraient-ils été tenus ? En tout cas, la situation actuelle nous plonge dans l’inconnu, dans l’attente d’un nouveau Premier ministre, de nouvelles propositions, d’un nouveau budget et encore des discussions… Or, le temps presse, nous devons voter les budgets du Département, pour tenir nos engagements. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous traversons une période anxiogène au regard des responsabilités que nous nous devons d’assumer, vis-à-vis des populations.  » (S Rigal)

L’action sociale reste et restera une priorité

Le budget a été préparé en fonction des éléments du Projet de loi de finances 2025. Il faut savoir que 60% du budget départemental est affecté à l’action sociale.

Les dépenses les plus importantes vont aux aînés, puis viennent ensuite en termes de coût, les enfants en difficulté, dont le nombre est en augmentation avec de plus en plus de placements en familles d’accueil et les personnes en situation de handicap et aussi à celles qui connaissent la précarité.

Jouer la sagesse

Avec 12 millions d’€ de dépenses été non compensées par l’Etat en 2024, 8 millions d’€ de recettes en moins pour 2025 annoncées dans le dernier Projet de loi de finances, …cela fait 20 millions d’€ sur un budget de 230 millions d’€,

Pour Serge Rigal c’est réduire les aides un petit peu à tous les niveaux : les associations, les collectivités, les routes, les collèges… Il n’envisage pas de faire comme certains Départements qui ont choisi d’amputer le budget de la culture. .. 

Une gestion prudente et solidaire,

Les investissements attendus ont été signés, sans imaginer cette situation actuelle. Serge Rigal ne s’en cache pas: Aujourd’hui, s’il fallait signer un projet comme la construction du nouveau pont à Castelfranc, à raison de 13 millions d’€, cela donnerait probablement lieu à un report dans deux ans, au moins… 

Par contre, pour les engagement déjà pris, le président compte les tenir . Ils représentent 45 millions d’€ qui devraient être investis.

Et pour conclure …

Serge Rigal déclare : 
« Même si le contexte général porte à la morosité, il n’est pas question de se laisser aller au pessimisme. Il faut se convaincre que cela ne peut pas aller guère plus mal, que ce que nous connaissons… Donc, cela ne peut qu’aller mieux à l’avenir ! Il y a une chose qui nous sauve dans ce département, c’est la solidarité qui existe entre nous. Celle-ci doit nous permettre de rebondir et de continuer à faire du Lot, un département où il fait bon vivre ! Du reste, c’est là ma conviction profonde ! « 

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