le Lot insoumis

Isabelle Eyme, Patrick Nicolaon, Merzouk Sider, Patrick Jullian, Philippe Gastrein… et bien d’autres encore, très impliqués à l’échelon local et départemental pour la défense des intérêts des citoyens, politiquement ou au sein d’associations, forment cette «France insoumise» qui s’étoffe de plus en plus autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche).

Lorsque nous leur rappelons qu’ils portent les valeurs de ce leader politique, ils rétorquent un peu ronchons, façon Mélenchon justement : «C’est plutôt Mélenchon qui porte nos valeurs et notre programme». Le ton est donné au cœur de la gauche rebelle dans le Lot. Cette «France insoumise» sait ce qu’elle veut.

Patrick Nicolaon en parle avec conviction. «Nous sommes l’expression d’un mouvement citoyen avec ou sans appartenance politique. Notre programme est le fruit d’un travail collectif né après plus de 3 000 contributions sur internet. Notre action s’inscrit dans la continuité du mouvement l’Humain d’abord créé en 2012. Nous avons créé des groupes d’appui dans le Lot. C’est un mouvement qui s’est mis en marche à partir d’une base citoyenne», détaille-t-il. Le programme qu’il évoque est bâti sur sept chapitres et sur l’idée suivante martelée par les Mélenchonistes convaincus (tous ne le sont pas à la gauche de la gauche) : «Tous les citoyens doivent s’emparer de la politique pour ne pas la subir».

Le programme annoncé et voté lors de la dernière convention de Lille, validé par 70 000 personnes par le biais d’un vote électronique, veut «écrire une nouvelle constitution, traiter l’urgence sociale, abroger la loi El Khomri, revenir à la retraite à 60 ans, accomplir une révolution fiscale, renégocier les traités européens pour une meilleure équité, notamment dans le monde agricole, mais aussi répondre à l’urgence écologique et relever les défis de la ruralité». Le premier c’est «la sauvegarde des services publics et le maillage cohérent du territoire». Enfin, l’enjeu social majeur qui consiste à agir en faveur des personnes fragiles, des handicapés, et des citoyens en situation de grande pauvreté, demeurent au centre des préoccupations de ceux qui affichent leur détermination à la gauche de la gauche. Sans aucune division ? Pas sûr.

Et pour aller où ? L’avenir le dira.