Semaine des Alternatives aux Pesticides à Gourdon
Avec l’appui de nombreux partenaires, Consom’acteurs 46, l’Amap de Gourdon organise pour la 4ème année une semaine d’évènements autour des alternatives aux pesticides.
Il s’agit tout au long de la semaine du 20 au 30 mars 2016 d’informer le grand public et les professionnels des enjeux tant sanitaires qu’environnementaux de l’usage des …cides.
Ces substances chimiques visant à se débarrasser d’insectes (insecticides), de maladies (fongicides) ou d’herbes (herbicides).
Ces produits ont un impact environnemental sur l’eau, l’air, la santé, les sols, … Mais des alternatives existent : la rotation des cultures, l’utilisation de produits naturels comme les purins, un sol équilibré avec le compost, les cultures associées (plantes compagnons)… permettent de ne pas utiliser de pesticides dans nos cultures.
Tout au long de la semaine à travers de nombreuses rencontres, des échanges, du cinéma, des dégustations, des balades, des découvertes, … nous espérons sensibiliser les publics à ces problématiques et aux solutions que nous pouvons mettre en oeuvre au quotidien.
Le programme complet, l’affiche, des informations complémentaires, les partenaires, des photos, …
Des explications complémentaires, les bandes annonces, la grainothèque, …
Les experts de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) ont annoncé ce mercredi 15 mars 2017 que le glyphosate ne doit pas être classé comme cancérogène. L’Europe prend ainsi le contrepied de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) qui a classé en 2015, comme « probablement cancérogène pour l’homme » le glyphosate, principe actif du Roundup, l’herbicide de Monsanto le plus vendu au monde.
Pétition européenne
Gourdon en route vers le « sans pesticides »
Une étude des professeurs Charles Sultan et Nicolas Kalfa du Centre hospitalier régional de Montpellier (CHRU), publiée dans la revue European Urology, a mis en évidence le lien entre exposition des parents aux pesticides, polluants ou perturbateurs endocriniens et malformations génitales chez l’enfant.
http://www.vedura.fr/actualite/8675-polluants-pesticides-responsables-malformations-genitales-enfants
Plus de quatre enseignes sur dix ne respectent pas la législation, entrée en vigueur en janvier 2017, interdisant la vente en libre-service de pesticides, selon une étude de Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) publiée mardi 11 juillet. L’association de consommateurs a réalisé une enquête du 31 mars au 31 mai, dans 158 magasins, dont 79% d’enseignes spécialisées (Mr Bricolage, Bricomarché, Jardiland, Truffaut…) et 21% de grandes surfaces disposant d’espaces jardinerie.
Les relevés ont montré que 44% des enseignes visitées « sont en infraction avec la réglementation puisqu’elles proposent à la vente, dans leurs espaces libre-service, des produits dangereux qui ne devraient être vendus que par un vendeur spécifiquement formé », indique la CLCV. En grande distribution, c’est même 49% des enseignes qui ne respectent pas la loi, contre 30% dans les enseignes spécialisées.
Une vente en ligne mal encadrée
Dans le cas où les points de vente ont mis en place un espace dédié à la vente des pesticides dangereux, conformément à ce que qui est demandé dans la loi, tout n’est pas rose. Dans 36% des cas, le conseil fourni par les vendeurs est soit inexistant, soit incomplet, relève la CLCV.
« De plus, en consultant des sites sur internet, nous avons constaté que des plateformes de vente en ligne permettaient l’achat des pesticides chimiques les plus à risque sans délivrance de conseils », ajoute l’association.
La CLCV réclame la mise sous clé des pesticides
Face à ces résultats, la CLCV demande aux pouvoirs publics le renforcement des contrôles et la suppression des espaces libre-service avec, au minimum, une mise sous clé obligatoire de tous les pesticides.
Elle réclame également aux distributeurs l’engagement de retirer les pesticides dangereux de leurs rayons avant l’interdiction de 2019, date à laquelle la vente de ces produits doit être totalement interdite aux particuliers, et une mise en place de formations pour les vendeurs « pour qu’un conseil complet soit fourni à chaque consommateur ».
France Info