500 maires et élus du Lot réunis hier à Lacapelle-Marival
Le congrès des maires et élus du Lot avait lieu hier matin à Lacapelle-Marival. Les travaux qui ont rassemblé 500 élus ont porté sur le couple commune-intercommunalité. À l’extérieur, les manifestants se sont fait entendre.
Pas facile le métier de maire. Un métier qui n’en est pas un et qui tient plus de la vocation et du bénévolat. Ce constat est devenu une évidence à l’écoute des débats qui se sont tenus hier à Lacapelle-Marival à l’occasion du congrès des maires et élus du Lot organisé par l’AMF46. Un maire en première ligne, sollicité à tout moment pour l’arbre qui s’abat sur la route, pour le chien errant, le fossé qui déborde, un maire parfois gagné par la lassitude : «21 maires ont démissionné, soit 7 % dans le département, ces chiffres doivent nous interpeller à moins de 2 ans des municipales». La mise en garde est de Jean-Marc Vayssouze, le président de l’AMF46.Le mal n’est pas que lotois, hier, un des participants à une table ronde, Bernard Vauriac, président d’une communauté de communes en Dordogne évoquait les 18 démissions de maires dans son département avec ce commentaire sans appel : «On rame, on est fatigué».
«Depuis 30 ans, nous ne cessons de vampiriser la commune»
Sous pression, le maire a, aussi, du mal à se situer dans la nouvelle organisation du territoire engendrée par la loi NOTRe avec la constitution de nouvelles intercommunalités. D’où la question centrale du congrès : «Quelle place pour ma commune dans l’intercommunalité ? Fausto Araqué, le maire de Bagnac l’affirme : «Depuis 30 ans, nous ne cessons de vampiriser la commune». Les présidents du Grand Figeac et de Cauvaldor ont une autre lecture des rapports de force que ceux qui dénoncent «les intercos XXL». «Si on a fait le Grand Figeac avec 92 communes c’est pour être plus fort face à une métropolisation grandissante» explique Vincent Labarthe. Gilles Liébus lui attend les décisions du préfet Jérôme Filippini : «La CDCI a fait un choix, il faut fixer le périmètre de manière définitive, qu’on arrête une fois pour toutes avec ce débat qui n’est pas crédible».
Professeur à la Sorbonne, économiste et géographe, Gérard-François Dumont s’interroge : «Peut-on revenir au bon sens ?» et sa solution qui a dû faire sursauter plus d’un président d’interco, serait de rééquilibrer les compétences en «défusionnant» un certain nombre de territoires comme en Suède. Le président du Grand Figeac est catégorique : «Revenir en arrière, défaire les intercommunalités serait gravissime».
Ils n’ont pas voté la loi NOTRe. Une précision utile dans le débat, nos parlementaires ont donné leur vision des choses. Le sénateur Jean-Claude Requier soutiendra une proposition de loi visant à créer une Agence nationale de cohérence des territoires pour casser la «verticalité» des décisions. Pour sa collègue Angèle Préville «une loi n’est pas gravée dans le marbre» sous entendu, la loi NOTRe pourrait être changée. «Tout commence avec la cellule de base de la démocratie, le conseil municipal» insiste le député Aurélien Pradié. Huguette Tiégna doute de la possibilité d’établir un seuil. «Comment déterminer la taille d’un bassin de vie ?» s’interroge la députée du Lot.
Le congrès dure depuis 4 heures lorsque Jean-Marc Vayssouze, le préfet et le président du Département Serge Rigal entament la séquence des questions d’actualité. Les sifflets et les huées des opposants à la méthanisation qui résonnaient à l’extérieur de la salle des fêtes se sont dissipés. «Tout ne peut pas se régler à l’échelle de la commune» note Jérôme Filippini qui adresse un dernier message à la salle : «Le maire de 2018 n’a rien à voir avec celui de 1980 et il ne ressemblera pas à celui de 2030». Auparavant, il avait prononcé trois mots qui ont dû faire chaud au cœur des présents, trois mots simples dits avec la sincérité du fils, du petit-fils, de l’arrière-petit-fils d’élu : «Honneur aux élus».
Méthanisation : un «comité d’accueil»
Ils avaient appelé à se rassembler devant la salle des fêtes de Lacapelle-Marival : les opposants à la méthanisation étaient hier, plusieurs dizaines à se positionner devant l’entrée du congrès. Les élus ont eu droit à ce «comité d’accueil», sifflets, huées, banderoles et distributions de tracts. Certains ont eu droit à un accueil plus bruyant que d’autres. À ces opposants s’étaient joints les défenseurs des gares.
Interpellé sur ce même sujet par les maires du Bouyssou et de Saint-Bressou, le préfet du Lot a fait une mise au point : L’Etat a autorisé la création d’une unité de méthanisation à Gramat. Depuis un an cette unité est en service mais j’ai demandé à l’opérateur BioQuercy de revoir certains points concernant les odeurs. S’il ne le fait pas, j’aviserai». Une autre maire, celle de Montvalent a interpellé élus et préfet sur la circulation des camions dans sa commune et à Martel. «L’arrêté pris par le maire de Martel est inapplicable» a précisé le préfet.
Nous voulons boire de l’eau propre, stop à l’implantation de méthaniseurs dans le Lot.
Lacapelle Marival, congrès des maires, 7 octobre 2018
Monsieur le Préfet, Mesdames, Messieurs les élus,
Nous sommes plusieurs associations, collectifs citoyens et syndicat à vous interpeller sur notre inquiétude sur le développement de la méthanisation dans le Lot au vu des 4 projets de méthaniseurs sur le Ségala, Gorses, Labathude, Espeyroux et Viazac, pour un total de 83 500 tonnes traités, 4052 ha épandus sur XX communes.
La méthanisation est aujourd’hui présentée comme la voie d’avenir pour la production d’énergie renouvelable et les objectifs du gouvernement sont très ambitieux avec des fonds de soutien important et un assouplissement inquiétant de la réglementation.
Malheureusement, la dimension agronomique et hydrologique a très peu été étudiée.
Sur le plan agronomique, la méthanisation et l’utilisation du digestat brut pose plusieurs problèmes : l’exportation de 60 à 70% du carbone en méthane et en CO2 entraine une perte importante de matière organique des sols et l’apport d’azote sous forme ammoniacale entraine la stérilisation des sols avec un double impact sur leur capacité de nourrir les plantes mais surtout sur leur capacité de rétention en eau et en éléments minéraux. Ceci a notamment été évoqué par Lydia et Claude Bourguignon, spécialistes de la vie du sol, lors de leur conférence du 7 Septembre à Capdenac.
Les conséquences sur la pollution hydrologique sont doubles. D’une part les sols se compactent et ne jouent plus leur rôle de réservoir hydrique et de régulation du débit des cours d’eau, d’autre part leur capacité d’absorption diminue et favorise le lessivage des minéraux et autres éléments chimiques, bactériologiques, qui ne sont plus retenus par le filtre biologique que constitue la matière organique.
Sachant que le Ségala constitue le château d’eau du Lot, avec les rivières du Drauzou à Labathude, du Francès et de l’Ouysse à Espeyroux, du Bervezou et du Tolerme à Latronquière, de la Bave à Labathude, Terrou, Gorses, et tous les petits ruisseaux, les conséquences sur les ressources en eau peuvent malheureusement être désastreuses pour l’ensemble des citoyens lotois.
Nous attirons en particulier votre attention sur les résidus bactériologiques des digestats, (notamment les clostridium non-éliminés par la méthanisation et l’hygiénisation) sur les résidus de pesticides, d’antibiotiques et autres pertubateurs endocriniens.
Le fait que le digestat soit classé en produit et non plus en déchet valorisable agronomiquement, avec comme conséquence l’absence réglementaire de plan d’épandage est particulièrement inquiétant pour le contrôle des apports qui se font déjà dans des conditions irrégulières (pente, quantité, épandage en période humide).
Plusieurs paysans et citoyens nous ont déjà alertés sur leurs inquiétudes quand à l’utilisation de leurs sources personnelles pour l’alimentation en eau potable, pour l’abreuvement des animaux ou pour l’arrosage de parcelles maraichères.
Le récent épisode de fermeture de la station de Longuecoste (mois de Mai), à Montet et Bouxal, après des épandages massifs en période de pluie, appuie notre inquiétude et nous amène à vous mettre, vous monsieur le Préfet et toutes les autorités publiques, et vous les élus devant vos responsabilités.
On peut également s’interroger sur le bilan carbone avec la production de chaleur qui n’est pas récupérée et la multiplication des transports avec des épandages à plus de 30km. Sans parler de l’insécurité routière pour les riverains et de l’entretien des routes alors que les dotations baissent.
Ce développement de la méthanisation sous prétexte de développer les énergies renouvelables est dans la suite logique d’une industrialisation de plus en plus poussée de l’agriculture, avec la concentration d’ateliers hors sol de plus en plus gros, et toutes les nuisances qui en découlent : nuisances olfactives, pollution hydrologique et problèmes sanitaires, dépendance financière et diminution du nombre de paysans.
Les fortes mobilisations citoyennes montrent les limites de l’acceptabilité de ce type d’agriculture et l’urgence de sortir de ce modèle pour une agriculture qui réconcilie les citoyens avec les agriculteurs.
Pour toutes ces raisons, nous demandons une véritable étude scientifique, pluriannuelle, sur l’impact de ces techniques sur les sols et sur les ressources hydrologiques avant toute implantation de nouvelle unité de méthanisation dans le Lot.
Monsieur le Préfet, vous avez, lors des assises de l’eau, le 28 septembre, affirmé votre engagement pour l’eau potable. Nous attendons des actes: exigez cette étude scientifique avant toute implantation de méthaniseur dans le Lot.
Le collectif, citoyennes et citoyens lotois
Bonjour, cordialement
J’en profite pour vous transmettre un lien vers un article d’Actu Environnement qui amène également à s’interroger sur la méthanisation vis à vis des sols et le rôle beaucoup plus bénéfice du compost pour ces derniers(https://www.actu-environnement.com/ae/news/dechets-organiques-voie-oubliee-compostage-32128.php4#.W7hxZTZLrp0.Facebook)
– les liens vers les rapports de l’ANSES sur la demande d’homologation effectuée par Fonroche pour son digestat produit à Villeneuve sur Lot, ‘rapport et notification de rejet).Cette unité est similaire à celle de Gramat (Bioquercy).
la décision de refus d’homologation: https://www.anses.fr/fr/system/files/FERTIBIOVI_FGAM_2017-0479_D.pdf
le rapport: https://www.anses.fr/fr/system/files/FERTIBIOVI_FGAM_2017-0479_Ans.pdf
Le rapport de l’ANSES porte sur le digestat brut produit par l’unité de Villeneuve sur Lot. L’unité de méthanisation industrielle Bioquercy est sensiblement équivalente en taille et capacité à celle de Villeuneuve-sur-lot (BIOVILLENEUVOIS). Les 2 appartiennent au groupe Fonroche.
Cette analyse fait 2 constats :
1. Mortalité importante des vers de terre.
Pour les vers de terre l’analyse du rapport ANSES du 31/01/2018 : « Conclusions de l’évaluation relatives à la demande d’autorisation de mise sur le marché de la société SAS BIOVILLENEUVOIS pour l’ensemble de produits FERTI-BIOVILLENEUVOIS (digestats de méthanisation) » (Dossier n° 2017-0479 – FERTI-BIOVILLENEUVOIS) lève une partie du voile sur la mortalité constatée (cf. extrait page 8/14):
Pour ce qui concerne la reproduction des vers de terre, des effets (plus de 50 %) sont observés à la dose revendiquée de 40 t.ha-1 (dose la plus basse testée). Aux doses supérieures testées de 80 et 160 t.ha-1 , ces effets atteignent respectivement 75 et 95 %.
2. Présence de bactéries sporées qui ne peuvent pas être éliminées par chloration pour l’eau souterraine provenant des captages AEP:
En conséquence, au regard des résultats microbiologiques disponibles, marqués par le dépassement des critères d’innocuité pour Clostridium perfringens et entérocoques, mais aussi des incertitudes liées aux analyses elles-mêmes et au choix des méthodes, la qualité microbiologique de l’ensemble des produits FERTI-BIOVILLENEUVOIS n’est pas considérée satisfaisante
La demande d’homologation demandée par Fonroche a été rejetée.
Sur le terrain, nous avons fait le même constat: mortalité importante des vers de terre et des abeilles, nous avons des photos et des vidéos.
https://www.youtube.com/watch?v=ciGPSDRyX0A
https://www.youtube.com/watch?v=RfYNzSpJyi4
On note également dans les analyses de digestat effectuées (épisode de pollution lié au déversement de 360000 litres de digestat sur le causse d’Alvignac) la présence de 2 composés cancérigènes (siloxane D4 et antimoine). Ces analyses ont été effectuées par des laboratoires indépendants.
Que penser de leurs effets vis à vis des vers de terre? et vis à vis des eaux souterraines. Nos sols sont calcaires, très peu épais et très fissurés.
Pour les vers de terre que doit-on penser ? Leur diminution est spectaculaire, comme souligné par des scientifiques, de 2 tonnes à l’hectare en 1950, il semble que l’on passe actuellement à 200kg ! Ces derniers se reconstituent-ils ? La réponse ne semble pas connue si l’on se réfère à la feuille de route 2017 de l’ADEME sur la méthanisation :
Les verrous spécifiques au traitement, à la transformation et à la valorisation agronomique du digestat sont :
• le déficit de solutions de récupération de la matière organique, des macronutriments (N, P, K, S) et micronutriments…
• le manque de connaissances sur les conséquences du retour au sol des digestats sur la vie des sols, de l’humus… ; sur le bilan à long terme ; sur l’impact de la méthanisation sur la dégradation de la matière organique.
Ce point est d’ailleurs souligné par les scientifiques Claude et Lydia Bourguignon lors de leur conférence du 7/09/18 « PRESERVER LA VIE DES SOLS POUR DEVELOPPER UNE AGRICULTURE DURABLE », organisée par le Grand-Figeac : « Lorsque l’on épand les digestats (analyses récentes des sols épandus sur le Causse et le Ségala) on observe une forte chute de la population de collemboles .
Ce groupe d’arthropodes est le plus sensible aux traitements phytosanitaires en céréaliculture. Ce groupe sert d’indicateur de l’état biologique de l’écosystème sol. » Les rôles écologiques des collemboles sont rappelés ici. Ils contribuent à la dissémination et à la régulation de la microflore du sol (bactéries, champignons) et jouent un rôle majeur dans la circulation des nutriments (azote, phosphore, potassium, etc.), assurant ainsi la disponibilité de nutriments essentiels aux végétaux. En l’absence de ces animaux, un grand nombre d’éléments resteraient immobilisés au sein de la biomasse microbienne, leur activité de consommation de la microflore stimulant les populations microbiennes et par voie de conséquence la minéralisation de la matière organique du sol. Lorsque les feuilles et aiguilles mortes tombent au sol, elles sont rapidement colonisées par des champignons microscopiques, dont les spores sont véhiculées par les collemboles vivant dans la litière. Par la suite, le mycélium de ces champignons pénètre les feuilles et contribue à leur décomposition. Les hyphes des champignons se développant à l’extérieur des feuilles sont broutées, les collemboles empêchant ainsi le développement excessif de certaines espèces, en particulier les champignons pathogènes responsables de la fonte des semis.
Ici, nous ne sommes pas dans une phase expérimentale, mais dans un projet départemental à grande échelle (avec les 4 méthaniseurs supplémentaires en projet sur le Ségala ce qui représente 5000ha supplémentaires à épandre) avec un volume de digestat épandu très conséquent, sans aucune études d’impact réelles pour les sols, la faune, la flore et les eaux.
Il est légitime de s’interroger, au vu de ces éléments et des effets déjà constatés, sur les conséquences à grande échelle, pour notre département, d’un épandage de digestat non adapté. De plus compte tenu de sa composition, ce dernier soulève d’autres interrogations par rapport aux teneurs maximales en métaux lourds et PCB à ne pas dépasser, qui sont spécifiées dans les arrêtés préfectoraux d’autorisation. D’autres composés nocifs ne sont pas recherchés (siloxanes par exemple) !
Nous avions en temps utile, et à maintes fois alerté la Région, le PNR des Causses etdu Quercy, et le département sur les risques, nous n’avons jamais été entendus. Mme Agnes Langevine en charge des énergies renouvelables a fixée des objectifs très ambitieux au niveau des énergies renouvelables. Nous ne sommes pas contre les énergies renouvelables et la méthanisation, mais nous demandons une prise en compte des contraintes locales liées aux terrains et à leur vulnérabilité.
jl
De l’importance des vers de terre pour des sols vivants et nourriciers…..
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=sxNJDvSfzFQ&w=560&h=315%5D
Nous sommes incommodés par les odeurs nauséabondes dégagés par l’usine de méthanisation. Il semblerait que des travaux soient en cours pour les réduire. Attendons de voir…
Par contre l’épandage des digestats, dont on connait tous les méfaits, nous baigne dans une ambiance
irrespirable. A Pech Farrat il en a été épandu lundi et mardi et aujourd’hui, jeudi matin, l’ambiance ne s’est toujours pas améliorée.
On est en train de détruire une des seules richesses pour lesquelles les gens viennent dans la région. Quand on aura tout gâché il sera trop tard. Solidarité aux riverains de pech farrat, un si joli hameau du causse si représentatif de ce paysage qui séduit tant les touristes entre autres…
Comment pourrions-nous manifester notre solidarité aux riverains de façon constructive et efficace ?….Si nous n’agissons pas tous ensemble, demain ce sera chez nous, dans notre jardin…. des odeurs insupportables, une eau imbuvable, un forage, une extraction, des semi-remorques sous nos fenêtres…. Ne devrions-nous pas tous nous mobiliser pour que le « carnage » cesse ?…. Le capital « Nature » du Lot est une véritable valeur-refuge inestimable à l’heure actuelle, pourquoi tout gâcher comme le dit à juste titre Frédéric Landes ?….
Les jeunes de tous horizons semblent prendre conscience qu' »il est encore temps » de changer le cours des choses insensées…. Pourquoi pas les jeunes lotois ?… dont nous ferions partie naturellement !!…
https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/video-il-est-encore-temps-des-youtubeurs-vous-invitent-a-agir-pour-le-climat_2977683.html
L’usine de méthanisation de Gramat est pratiquement à l’arrêt en ce moment pour travaux.
Mais nous sommes maintenant incommodés par les odeurs de digestat sensé être inodore.
J’ai appris que les alentours du Parc Animalier avait été touchés, Pech Farrat à son tour la semaine dernière, et ce week-end, le hameau de Gary à Issendolus.
De ces odeurs tout le monde profitera tour à tour, dans un rayon de 35 km autour de Gramat au gré des épandages.
De plus, il semble qu’une usine d’équarrissage doit être construite près de l’usine de méthanisation.
A quoi devons nous nous attendre maintenant ?