8 mars: journée internationale de lutte pour les droits des femmes
Le 8 mars ce n’est pas la journée de la femme, mais la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Or les femmes gagnent, en moyenne, toujours 25 % de salaire en moins que les hommes. Chaque jour, c’est comme si les femmes arrêtaient d’être payées à 15 h 40. Lorsqu’en mars, il y a un an, les Français applaudissaient les salariés en première ligne, il s’agissait, très majoritairement, de femmes : les infirmières, les aides-soignantes, les aides à domiciles, les caissières, les agentes d’entretien, les assistantes maternelles, les enseignantes et AESH, les ouvrières dans l’agroalimentaire entre autres. « Premières de corvée dont le travail est indispensable et pourtant invisibilisé, dévalorisé et sous payé », lancent les syndicats pour qui « revaloriser ces emplois à prédominance féminine, c’est favoriser l’égalité salariale, mais aussi à terme, permettre une vraie mixité des emplois ». Les organisateurs de la manifestation dénoncent aussi le sexisme et les violences au travail qui ont pour conséquence de remettre en cause le professionnalisme des femmes. Partout dans le monde, les femmes se mobilisent. Et de plus en plus d’hommes refusent d’être enfermés dans des rôles stéréotypés. Le féminisme, ce n’est pas la guerre des sexes, c’est vouloir une société égalitaire.
Le préfet du Lot et les sous-préfètes engagés auprès des femmes toute la semaine
Plusieurs initiatives sont au programme.
Afin de marquer la semaine du 8 mars dans le Lot, Michel Prosic, préfet du Lot, Laurence Tur, sous-préfète de Figeac et Hélène Hargitai, sous-préfète de Gourdon, ont tenu à mettre en avant les femmes qui ont choisi une voie professionnelle affirmée et parfois singulière. Une série de vidéos, réalisées en collaboration avec la rédaction lotoise de la Dépêche du Midi, permettra de présenter six femmes qui travaillent dans le BTP, l’agriculture, l’artisanat, la filière du bois… Elles parlent de leur expérience, leur formation et sont à même d’ouvrir la voie aux femmes en recherche d’emploi ou en reconversion professionnelle, pour des secteurs qu’on qualifie encore de « masculins ». Deux services civiques compléteront cette palette d’expériences. Ces vidéos seront à retrouver tous les jours sur les réseaux sociaux et sur le site de la préfecture en parallèle de leur relais dans la presse. Par ailleurs, la sous-préfète de Figeac installera, avec la déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, un groupe de travail sur « les femmes et l’emploi : ouvrir le champ des possibles » le lundi 8 mars. Il s’agit avec les acteurs – DIRECCTE, Pôle Emploi, Mission locale, CCI, CMA et Education nationale- après un diagnostic de la situation de l’emploi et un recensement des dispositifs à mobiliser, d’initier des réflexions et des actions qui pourront mettre en avant ces filières métiers encore trop peu choisies par les femmes. Le rendez-vous est pris pour le 8 mars 2022 afin de faire un point d’étape sur les réalisations qui auront été menées dans le Figeacois. Enfin, la sous-préfète de Gourdon ira mercredi 10 mars rencontrer une agricultrice du GAEC de la Lagarouste à Ginouillac.
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