À Cahors, la commission extra-municipale du temps long fait son bout de chemin
Promesse de campagne de Jean-Marc Vayssouze, la commission extra-municipale du temps long fête ses six mois d’existence. Depuis le 28 juin et la mise en place de cette consultation citoyenne sur l’écologie, trois séances ont été organisées. La prochaine aura lieu le mercredi 9 février. Johann Vacandare, adjoint à la mairie de Cahors en charge de la transition écologique et papa de ce bébé au nom pas vraiment glamour, est « satisfait » du travail accompli jusqu’ici. « On a travaillé sur une charte pour cadrer la commission, on a recueilli des propositions pour le futur aménagement de la place Chapou et on a lancé un appel à projet pour que les associations s’engagent dans la transition écologique », énumère-t-il.
La place Chapou que la mairie prévoit de réaménager d’ici 2025, a notamment mobilisé cette commission composée de 11 citoyens volontaires, 11 représentants de la société civile et 11 conseillers municipaux pendant plusieurs heures. Les 11 habitants ont pu donner leur avis. « Il en est ressorti plusieurs tendances, une volonté de piétonnisation de la place, de maintenir l’activité du marché, de végétaliser, d’accorder plus de place aux piétons et aux vélos, de proposer un espace vert et de réaménager la circulation », ajoute Denis Pacaud, l’autre papa de ce projet, conseiller municipal délégué à la démocratie participative. Rien n’a encore été conclu ni présenté en délibération au conseil municipal.
» Une démarche opérationnelle «
Mais pour les élus, on est dans le « concret » : « ces consultations vont permettre d’établir le cahier des charges qui sera transmis aux professionnels de l’urbanisme ». En parallèle de la place Chapou « une autre commission s’est constituée et a consulté des bailleurs sociaux pour développer le compostage collectif dans certaines résidences », notent aussi les élus. En fait, Denis Pacaud et Johann Vacandare voient plutôt ça comme « comme une lettre au père Noël sans les contraintes techniques et budgétaires ». Moujoude Bougrine, 46 ans, attachée administrative à l’école des métiers du Lot, qui fait partie des 11 habitants voit plutôt ça comme « l’occasion de découvrir les coulisses de la vie démocratique». La Cadurcienne a été tirée au sort parmi les 50 candidats volontaires. Après avoir été bénévole au secours catholique, elle voulait s’investir dans la vie de sa ville : « Je me sens utile, le projet de tri sélectif sur lequel nous travaillons devrait se matérialiser en juin». « Ils savent nous rappeler qu’ils s’investissent pour des choses concrètes car les réunions ont lieu le soir et en semaine, ça nous pousse à avoir une démarche opérationnelle », ajoute Denis Pacaud. « On est sur le bon chemin de la transition écologique», reprend Moujoude.
Manon Adoue
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