«Action Cœur de ville» à Cahors

Rue des Soubirous

C’est signé ! Le maire de Cahors, Jean-Marc Vayssouze-Faure, son premier adjoint, Michel Simon, et le préfet du Lot, Jérôme Filippini, ont paraphé vendredi dernier la convention «Action Cœur de ville», dont l’objectif est de «reconquérir le centre-ville» de la cité cadurcienne, selon les mots du maire. «Action Cœur de ville» est un plan national, pour lequel le gouvernement a mobilisé 5 milliards d’euros sur cinq ans. En France métropolitaine, 222 villes sont concernées.

La signature de ce document ouvre la voie au lancement d’une vingtaine de projets. Au programme, la réhabilitation de plusieurs rues, la création d’un écoquartier dans le centre historique, ou encore la rénovation de la halle de Cahors.

Jean-Marc Vayssouze-Faure l’affirme, «Cahors avait anticipé la question de la rénovation urbaine». Le chef-lieu du département avait notamment lancé, l’an passé, le projet «Cahors, cœur d’agglo», dont l’objectif était déjà de donner un second souffle à un centre-ville vieillissant.

Chantiers

Les premiers chantiers liés au plan «Action Cœur de ville» devraient débuter dans les prochains jours. Plusieurs rues et ruelles du centre-ville devraient vite être en travaux.

En outre, la mairie de Cahors revendique pour sa ville un «droit à l’expérimentation». Selon Michel Simon, Cahors est une «terre d’innovation et de grandes ambitions». Il assure également que, dans les prochains mois, différents projets seront proposés aux partenaires de la municipalité, toujours avec cette volonté de revitalisation du centre-ville.

Mais la convention signée vendredi ne s’arrête pas à la rénovation du centre-ville cadurcien.

Elle engage également la mairie à développer l’accès au wi-fi dans toute la ville. Une action importante pour permettre à la commune d’attirer les jeunes générations. Pour cet objectif, cependant, aucune date n’est avancée.


Un écoquartier au cœur de la cité

«En général, les écoquartiers se construisent toujours hors de la ville». Selon Michel Simon, premier adjoint au maire de Cahors, la notion d’écoquartier est trop souvent associée à la périphérie des agglomérations. «À Cahors, il sera au cœur de la ville», se réjouit-il. L’écoquartier cadurcien devrait en effet avoir pour périmètre le «site patrimonial remarquable» de la ville, soit son centre historique. Une zone qui s’étend sur la partie sud-est de la presqu’île centrale de la cité. La mairie de Cahors s’est fixée pour objectif de déposer une candidature au label «Écoquartier» en 2019, laissant un an aux équipes de la mairie pour s’adapter aux 20 engagements dudit label. Objectif d’un tel quartier : développer un environnement urbain tout en s’adaptant à certaines normes écologiques. «C’est l’occasion de reconquérir le centre ancien», espère Michel Simon.