Aides de l’Etat aux communes pour l’hébergement des réfugiés

réfugiés arrivant à Champagne sur Seine
réfugiés arrivant à Champagne sur Seine

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé que les communes qui mettraient en place des dispositifs d’hébergement pour les réfugiés recevraient «1 000 euros par place» supplémentaire créée d’ici 2017.

Des «aides complémentaires à destination des propriétaires publics et privés» qui mobiliseront des locaux d’accueil pour l’hébergement et le logement sont également prévues, à hauteur de «1 000 euros par logement concerné», a-t-il ajouté.

Finalement, la réunion d’information des maires sur l’accueil des réfugiés a rassemblé plus de 1000 personnes, dont 600 élus locaux

Une recension des solutions

Objectif de cette journée : coordonner les bonnes volontés manifestées par les communes, depuis le 7 septembre dernier, jour où François Hollande a annoncé que la France recevra 24 000 migrants en besoin manifeste de protection, dans les deux prochaines années.

« Toutes les couleurs politiques sont représentées, à l’exception du FN », expliquent les organisateurs. Il s’agit principalement de recenser les propositions d’hébergement. Pour ce faire, un formulaire devait être distribué aux élus.

Ils pourront y préciser s’ils souhaitent mettre à disposition des logements épars ou des bâtiments entiers, s’ils désirent plutôt ouvrir un Centre d’accueil pour demandeur d’asile (Cada) ou proposer un toit à des personnes ayant déjà obtenu le statut de réfugié.

 

La commission européenne a déjà annoncé qu’elle participerait à hauteur de 6 000 € par personne accueillie.

Apaiser les craintes

Le pilotage du dispositif au niveau national a été confié au préfet Kléber Arhoul. Un coordonnateur doit encore être nommé par chaque préfet de département. En revanche, aucun calendrier de mise en oeuvre n’est précisé.

Il s’agit d’abord de « créer une dynamique », déclare-t-on dans l’entourage de Bernard Cazeneuve  : « La réunion doit être le point de départ de plusieurs mois, voire d’années de travail

Extrait de La Croix