’Airbus un carnet de commandes près de deux fois plus fourni que celui de Boeing
Airbus est devenu numéro un mondial de l’aéronautique il y a près de quatre ans. La mainmise d’Airbus sur le segment du moyen-courrier, le plus porteur, est éclatante. A la fin d’août, c’étaient plus de 6 300 appareils qui devaient encore sortir des chaînes de l’avionneur européen, soit sept à huit années de production garantie. Du côté de Boeing, le carnet de commandes est bien moins fourni (seulement 3 314 appareils).
Sa grande force : une gamme complète de nouveaux appareils de dernière génération aux performances plus importantes et, surtout, à la consommation de carburant nettement moindre. Une flotte qui va du court-courrier A220 jusqu’au gros-porteur long-courrier A350. Plus encore, Airbus dispose de l’A321 Neo, qui écrase la concurrence. L’avion idéal pour les compagnies, car il conjugue les coûts d’un moyen-courrier avec les performances d’un long-courrier. « C’est un appareil pas cher, facile à remplir, donc facile à rentabiliser pour les compagnies clientes »
Ou en est Figeac Aéro?
Le fonds d’investissement, filiale de Tikehau Capital, chargé du soutien à la filière aéronautique française, va injecter 35 millions d’euros dans Figeac Aéro contre 26,25 % du capital, Figeac Aéro est considéré comme l’un des maillons clés de la chaîne de fournisseurs d’Airbus et Safran. De quoi financer ses activités sur les années à venir
Le centre de formation de l’industrie, près de Figeac, recherche des apprentis
En cette rentrée de septembre 2021, le centre de formation de l’industrie, près de Figeac, propose plusieurs formations en apprentissage.
D’une surface de 2 200 m2, le centre de formation de l’industrie (CFI), sur la zone d’activités de Quercypôle à Cambes, près de Figeac, a ouvert au public en juin 2020. Il est en capacité de former 100 apprentis (es) chaque année. En cette rentrée de septembre 2021, il reste des places.
Des formations adaptées aux besoins des entreprises industrielles locales
Construit par le Grand Figeac, le site est géré par le pôle formation de l’UIMM Occitanie (basée sur Toulouse). Le Pôle Formation et la Mécanic Vallée se mobilisent pour répondre aux besoins en compétences des entreprises industrielles locales.
Le bâtiment inclut 1 200 m² de plateaux techniques et un espace de formation (salles de cours et annexes) de 880 m². Dispensées en alternance, les formations proposées permettent de bénéficier d’une première expérience professionnelle rémunérée et d’acquérir de solides bases techniques, théoriques, pratiques et complètes. Elles présentent également l’avantage d’être courtes et diplômantes.
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Hervé Danton, délégué de la Mécanic Vallée, revient sur l’état des lieux de la situation économique sur le bassin de vie. « La situation, elle est paradoxale. Des entreprises ont licencié. Des gens ont dû quitter certaines entreprises. Et en même temps, on est sur des recherches de candidats sur des métiers en tension. Notre message, c’est de ne pas hésiter à nous contacter. Des formations, on en a. La formation est absolument nécessaire par les temps qui courent… On a demandé ce centre depuis 15 ans, en concertation étroite avec l’Éducation Nationale. C’est un des moyens indispensables pour passer cette crise. »
S’adapter aux besoins des entreprises
Le CFI de Cambes propose les cursus suivants : le Bac Pro Technicien Usinage (en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) formant au métier d’opérateur sur commande numérique, le CQPM2 Maintenance qui donne les bases du métier d’opérateur/ouvrier de maintenance, et prochainement, une formation en soudage afin de répondre aux besoins à venir. Cette dernière est orientée vers les demandeurs d’emploi (démarrage courant novembre et poursuite sur l’année 2022). Hervé Danton parle d’« un besoin généralisé dans la maintenance – soudure au niveau du territoire de la Mécanic Vallée ».
Aurélie Monteillet, responsable du site, précise que « le CFI est en capacité d’offrir des formations modulaires en fonction des activités des entreprises locales, comme sur chaque antenne du pôle formation de l’UIMM en Occitanie. À ce jour, on a de faibles inscriptions pour les formations. Il n’est pas trop tard pour s’inscrire pour la rentrée de septembre. Les formations sont assurées par des formateurs salariés, et plusieurs autres intervenants extérieurs. Sur nos métiers, on a une bonne base de formateurs ».
L’exemple de Ratier-Figeac
À l’occasion de ce rendez-vous, Elisabeth Cerqueira, responsable Développement RH chez Ratier-Figeac / Collins Aerospace, a témoigné des besoins en recrutement en alternance de l’entreprise. « Sur cette année, on a 70 alternants, soit 6 % de l’effectif de l’entreprise. On a une diversité de formations qui va du bac pro usinage aux écoles d’ingénieurs (Mastère 2). Nous avons recensé 55 besoins d’alternants. Aujourd’hui, 45 sont pourvus, et il reste encore une dizaine d’offres à pourvoir3. » Elle fait part à la fois d’un manque de candidats issus des filières classiques (BTS) et d’une problématique d’attractivité.
« Ces dernières années, on a fait le choix de maintenir le volume d’alternants pour ne pas pénaliser les jeunes. Car derrière, il y a du travail. 24 % de ceux qui terminent cette année sont embauchés. Les autres sont replacés dans les autres entreprises. On revient au même niveau d’embauches qu’en 2018. »
SÉBASTIEN CASSESPlus d’infos sur les formations dispensées au CFI de Cambes, au 05 65 47 79 79 ; contact-cambes@pfit-mp.com ; site : https://www.formation-industries-mp.fr
1UIMM : Union des Industries et Métiers de la Métallurgie
2CQPM : Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie
3Rendez-vous sur le site « https ://www.ratier-figeac.com/ »
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