La réhabilitation du site majeur du castrum a commencé depuis le 15 septembre. Ce chantier, l’un des plus importants de cette mandature, doit permettre à ce joyau médiéval d’enfin retrouver son éclat.
Comme son nom le précise en occitan, Le Pal, correspond aux anciens remparts du château au Moyen Âge. C’est le seul unique vestige architectural qui est encore visible et qui fait référence à l’histoire ancienne du bourg.
La municipalité avait à cœur de redonner toute sa visibilité à cette construction pour apporter aussi un plus touristique. Pour ces travaux la mairie d’Albas a reçu les subventions de la part du conseil départemental, de la Région et de Leader (Organisme de développement de l’économie rurale). Une fois les travaux réalisés , l’une des deux salles rénovées pourrait accueillir un parcours pédestre où serait expliqué le castrum. L’autre salle servirait à montrer Albas au cours des siècles, le site, la vie sur la rivière etc.
À noter que l’entrée sera illuminée, et sera visible en arrivant dans le bourg en venant de Luzech.
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Accroché en nid d’aigle,
dès le IXe siècle sur une falaise escarpée surplombant le Lot, le château d’Albas (
Castrum Albaribus) connut des remaniements successifs, de 1262 à la fin du
XVIIe siècle (château fort au début du millénaire, puis château féodal aux
XIIIe siècle,
XIVe siècle,
XVe siècle), devenant la demeure des évêques de Cahors.
Au Moyen Âge, point stratégique sur la rivière Lot qui était la principale voie de communication, la cité était à la fois un port et une place forte .Albas devient la résidence des évêques de Cahors Si la ville fut conquise une fois durant la Guerre de Cent Ans, elle eut surtout à souffrir des Guerres de Religion : les Huguenots la pillèrent à plusieurs reprises en 1562, en 1570 et en 1620. Albas eut l’avantage d’acquérir une Charte de Coutumes en 1621.
Fougueuse et indisciplinée, creusant capricieusement son lit, la rivière du Lot fut asservie au Moyen Âge et transformée en voie fluviale assagie et navigable qui relia la région au grand port de Bordeaux, sous la domination anglaise, grand exportateur de nos vins. L’histoire du vin de Cahors est étroitement liée à celle de la batellerie sur le Lot. Les évêques possédaient de grands domaines à Albas dont les produits ne pouvaient être consommés sur place par les habitants. Il était donc nécessaire d’encourager l’exportation par voie fluviale, car les routes étaient quasi-inexistantes. Le transport fluvial sur le fleuve devint ainsi intense, les bateaux « gabares » qui transportaient les barriques quittant le port d’Albas pour se rendre à Bordeaux et au-delà vers l’Angleterre, la Russie, l’Amérique, etc.
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