AMG Aérostructure, un nouvel acteur aéronautique
L’entreprise est installée depuis un mois à la pépinière Calfatech (ZA Quercypôle à Cambes).
Rencontre avec les dirigeants d’AMG (Assemblage Montage Général) Aérostructure, Saïd Chouhani (président) et Frédéric Moulard (directeur général).
Comment êtes-vous arrivés à Cambes ?
Saïd Chouhani : On connaît la région en tant que techniciens car nous travaillons avec un de nos partenaires, 2AS (Atelier Aéronautique du Sud) basé à l’hôtel d’entreprises de Quercypôle, centre d’usinage de pièces pour l’aéronautique. Nous avons deux autres sites AMG à Casablanca (Maroc) et à Nantes. Néanmoins, ce sont trois sociétés distinctes, chacune a sa particularité, sa fonction propre.
Quelle activité souhaitez-vous développer sur Quercypôle ?
Saïd Chouhani : Nous allons installer une unité de montage, d’ajustage, et d’assemblage de petites pièces élémentaires au sous-ensemble métalliques et composites. On est ici pour développer l’activité et créer des emplois. Début janvier 2018, au démarrage de la production, nous serons huit sur site et nous espérons accueillir 35 salariés d’ici quatre ans. Ce sont des prévisions, mais on peut aller plus vite.
Frédéric Moulard : On a la capacité de faire venir des moyens humains. En tant qu’anciens techniciens, responsables d’équipe (chez Dassault, Airbus…), ça nous a permis d’avoir un réseau. On connaît les besoins. J’ai plus de 20 ans d’expérience dans l’aéronautique sur la région nantaise, et Saïd Chouhani, 16 ans à Bordeaux.
Quelle est votre position sur le marché ?
Saïd Chouhani : Nos clients, ce sont les constructeurs aéronautiques comme Airbus, Bombardier, Boeing… Le marché est en plein boum. Les carnets de commandes sont pleins. On est dans la position à être les premiers à traiter les dossiers. Selon les chiffrages, on peut avoir 6 000 pièces par an pour une référence. Les volumes sont donc assez importants. Nous traitons aussi avec les grosses sociétés locales comme Ratier ou Figeac Aéro, qui ont besoin de s’appuyer sur nous. On est toujours en recherche de clients, nécessaire si on veut faire évoluer l’entreprise.
De quels moyens disposez-vous actuellement ?
Frédéric Moulard : À la pépinière d’entreprises Calfatech, on dispose d’un bureau et un atelier de 160 m², avec une capacité de production de 4 000 heures. Si on veut se développer en termes de volume, la création d’un bâtiment est envisagée. Nous sommes actuellement en processus de certification ISO 9001/EN 9100 pour travailler avec les grands groupes.
Au final, pourquoi avoir choisi Quercypôle ?
Saïd Chouhani : Ici, nous sommes proches de 2AS, mais aussi de Toulouse, l’Auvergne, la région Aquitaine. Stratégiquement, le Grand Figeac est bien placé. Il y a du potentiel à faire. On sent aussi une vraie relation de proximité, c’est totalement différent des grandes villes.
S Casses La Vie Quercynoise
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