Angèle Préville, rapporteure d’une mission sur la pollution plastique
Angèle Préville, sénatrice du Lot, a été nommée par l’OPECST (Office Parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) rapporteure d’une mission sur la pollution plastique qu’elle assurera conjointement avec Philippe Bolo, député du Maine-et Loire. « La pollution plastique constitue un véritable enjeu écologique et sanitaire. Ce travail va durer 6 mois avec la rédaction d’un rapport pour le début d’année prochaine. Nous allons aller sur le terrain, auditionner des chercheurs, des ONG, des fabricants, et des entreprises de recyclage. Dans le Lot, je proposerai au moins l’audition du SYDED. Nous ferons des propositions afin de traiter cette pollution » a précisé la parlementaire.
Masques en polypropylène, flasques de gel hydroalcoolique, livraisons Internet, chariot débordant d’aliments emballés… Hier montré du doigt par les partisans du zéro déchet, les défenseurs de l’océan et les régulateurs européens, le plastique à usage unique s’arrache aujourd’hui. La propagation des polymères, produits à 99 % à partir de pétrole, de gaz ou de charbon, accompagne, désormais, celle du coronavirus.
L’industrie accuse les sacs en tissu de pouvoir infecter tout un magasin et contaminer les employés qui les rempliraient en caisse. Ce qu’elle passe sous silence, c’est que les sacs en plastique peuvent tout autant propager le virus que ceux en tissu ; que le client peut remplir son sac lui-même sans que le caissier n’ait à le toucher ; et que les sacs en tissu ont l’avantage d’être lavables. L’une des études citées par les lobbys conclut d’ailleurs elle-même qu’un lavage à la main ou en machine suffit à éliminer 99,9 % des bactéries.