Au Conseil communautaire: le développement du Grand Cahors de demain

Jeudi soir s’est tenu le Conseil communautaire, le dernier de l’année 2021. Pour l’occasion, les débats ont principalement porté sur le Projet de territoire et le Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO). Entretien avec le président du Grand Cahors, Jean-Marc Vayssouze.

Jeudi, vous avez adopté le Projet de territoire 2020-2026, que propose-t-il ?

Le projet de territoire est un document qui fixe sur une période donnée les enjeux, les axes stratégiques et le programme d’actions souhaités par les élus de la communauté de communes du Grand Cahors. Au lendemain des élections, dès septembre 2020, on a commencé à plancher dessus. On a mis en place des ateliers avec les élus pour réfléchir et élaborer le projet. Le vice-président Jean-Albert Reix et son équipe ont fait un travail remarquable. Le projet de territoire est notre feuille de route, il couvre plusieurs thématiques du foncier à la santé, en passant par les équipements ou l’emploi, le commerce et le tourisme. Il fixe des objectifs à court et moyen terme qui permettent le développement du Grand Cahors de demain. L’un des piliers du nouveau projet est justement la voie verte. Elle va permettre de renforcer notre attrait touristique, ce sera une autoroute pour le vélo, ça permettra le développement de la mobilité douce. Peut-être même que d’autres communes souhaiteront se connecter à elle. Avec le vélo électrique, la transition écologique et les économies d’énergie, c’est une excellente solution.

Est-ce qu’il pourra évoluer ?

Bien sûr. On sait que demain nos territoires vont renforcer leurs attractivités. On le constate déjà avec les agents immobiliers, le recensement… Les gens veulent changer de vie et il recherche avant tout la nature. Il faut qu’on garde notre identité, notre force, le fait d’être un territoire avec peu de densité de population mais en même temps on va devoir mettre en place les services attendus par cet afflux de population. Aujourd’hui la feuille de route peut être amendée au fur et à mesure des besoins. L’objectif est de la partager, de favoriser la participation des élus et des citoyens. Nous fixons simplement un cadre, les grandes orientations, les grands thèmes mais c’est ouvert au changement.

L’autre grand débat s’est porté sur le plan de financement et la participation financière du Grand Cahors au Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO), qu’avez-vous adopté ? 

Nous avons voté le montant de notre participation directe et nette qui s’élèvera à 3,5 millions d’euros soit 90 000 euros par an sur 40 ans ! Une participation finalement minime puisque la quote-part du Grand Cahors est de… 0,09 %. Mais au moins notre participation au financement au GPSO va nous permettre de peser dans les négociations sur les lignes de desserte, leur développement, leur rénovation et leur augmentation. On a conditionné notre participation à leur amélioration notamment celle de la ligne POLT.

Sarah Nabli ladepeche.fr