Aurélien Pradié trouble-fête chez les républicains
Si les dirigeants LR se disent satisfaits des propositions d’Élisabeth Borne en faveur des carrières longues, ce n’est pas le cas d’Aurélien Pradié.Le député du Lot met un point d’honneur à pousser toujours plus loin ses demandes au gouvernement pour faire évoluer le texte de la réforme des retraites.Quitte à agacer au sein de son camp.
Si Élisabeth Borne a tendu la main aux Républicains et leur a apporté des garanties sur les carrières longues en annonçant dimanche que les personnes ayant commencé à travailler entre 20 et 21 ans pourront partir à la retraite à 63 ans, ce n’est pas suffisant pour le député du Lot. Il a dénoncé une « tromperie » et demande d’aller plus loin pour ceux ayant commencé à cotiser tôt.
Olivier Marleix considère qu’il est « hors de question » d’intégrer dans le dispositif carrières longues quelqu’un qui « aurait effectué un job d’été durant trois mois ». ce que permettrait l’amendement d’Aurélien Pradié.
Ou dépenser note argent?
Le total de la dépense de la France pour la retraite est de 350 milliards d’euros soit 14% de notre PIB (produit national brut: Ensemble des richesses produites par un pays en l’espace d’une année)
C’est le quart de la dépense publique (la dépense publique cmprend: les dépenses de l’état, de la sécurité sociale et des collectivités locales)
Sur 1.000€ dépensés par l’état:
262 vont aux retraites
200 vont à l’assurance maladie
97 à l’éducation
Sommes nous suffisamment clairs sur nos priorités?
Le coût de l’élargissement des carrières longues à ceux qui ont commencé avant 21 ans est d’environ un milliard d’euros (proposition d’Elisabeth Borne).
Derrière la réforme des retraites, le coût de la dette et le poids des marchés?
Avec François Ecalle Ancien magistrat à la Cour des comptes Jézabel Couppey-Soubeyran Économiste française
Face à l’explosion de la dette, le gouvernement d’Emmanuel Macron a fait le choix de rassurer les marchés en reculant l’âge de départ légal à la retraite. Pour Jézabel Couppey-Soubeyran, “c’est un choix de société, c’est un choix politique. Le problème est qu’aujourd’hui des priorités s’effacent derrière des contraintes, derrière des pressions qui sont directement liées au mode de financement des Etats. Quand on se finance sur les marchés, on se soumet aux diktats des marchés« .
« Cette réforme des retraites est un peu un signal envoyé aux marchés, un signal de rigueur budgétaire. C’est pour cela d’ailleurs que plutôt que de concilier différents leviers, le gouvernement français préfère tout miser sur un message clair : le recul de l’âge légal à 64 ans.” L’économiste estime qu’il existe “des alternatives au financement des Etats. On pourrait très bien revenir sur cette interdiction inscrite pour les banques centrales d’apporter une assistance financière directe aux Etats. Si ces derniers retrouvaient cette possibilité, les pressions ne seraient pas du tout les mêmes. On définanciariserait considérablement notre économie. Or, ce dont on pâtit aujourd’hui en société c’est précisément d’un excès de financiarisation.”
De son côté, François Ecalle insiste sur le poids des marchés financiers, “ des banques, des compagnies d’assurance vie, des fonds de pension, (…) qui prêtent de l’argent reçu de leurs clients. Ces organismes financiers espèrent bien le récupérer, et font donc très attention à l’évolution des dettes des pays auxquels ils prêtent. Si cette dette augmente de manière incontrôlée, ils prennent un risque. Au bout d’un moment, ils ne veulent plus prêter. Ce n’est pas théorique : c’est ce qui est arrivé au Royaume Uni il y a trois mois. Les dépenses publiques, c’est payé en argent sonnant et trébuchant, et cela doit être financé par de l’argent sonnant et trébuchant c’est-à -dire des impôts et des cotisations sociales. ”
Valoriser le travail non-marchand
Jézabel Couppey-Soubeyran considère qu“il faut se préoccuper du non-marchand. Mais c’est tout le contraire qui se produit, tout se marchandise. Tout ce qui pourrait avoir une valeur sociale, quand on marchéise tout, n’a plus du tout de valeur. Dans le cadre de cette réforme des retraites, on ne se préoccupe que des coûts d’équilibre budgétaire. On ne se préoccupe pas du tout de la vie des gens, du bien être, de ce que des seniors peuvent, une fois à la retraite, apporter à d’autres, plus jeunes ou moins jeunes.”
En quoi consiste la réforme des retraites prévue en 2023 ? Résumé
Outre le décalage de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, couplé à un allongement de la durée de cotisation, le projet de réforme des retraites prévoit plusieurs mesures. En voici l’essentiel :
- Le minimum de pension de retraite sera revalorisé à hauteur de 85% du Smic dès cette année : cette mesure concerne tous les retraités actuels et futurs ayant effectué une carrière complète au Smic. Les pensions les plus basses,soit deux millions de petites retraites, seront donc revalorisées à hauteur de 100 euros par mois à compter du mois de septembre 2023 (25 euros au titre de la pension minimum de base et 75 euros au titre de la majoration du minimum de pension).
- L’amélioration du dispositif de carrières longues : la retraite sera possible dès 58 ans pour les personnes ayant commencé à travailler avant 16 ans. L’âge légal sera fixé à 60 ans pour les personnes qui se sont lancé dans la vie active avant 18 ans. Pour celles et ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans, il sera possible de partir à 62 ans. Les départs anticipés seront accordés à condition d’avoir cotisé 4 à 5 trimestres avant le plafond d’âge.
- Une meilleure prise en compte de la pénibilité : pour ce faire, l’exécutif a annoncé un renforcement du suivi médical, des possibilités de départs anticipés, la création d’un fonds de prévention doté d’un milliard d’euros et l’amélioration du compte professionnel de prévention (abaissement des seuils de travail de nuit et en équipes successives alternantes, création d’un congé de reconversion professionnelle).
- Particularité en cas d’invalidité ou d’inaptitude : les travailleurs en invalidité et en inaptitude verront leur seuil de départ à taux plein fixé à 62 ans.
- Prise en compte des congés parentaux : désormais les congés paternité et maternité seront comptabilisés dans le calcul de la retraite et les aidants familiaux bénéficieront de validation de trimestres.
- La fin des régimes spéciaux (IEG, Banque de France RATP ect…) : cette mesure touchera que les nouveaux embauchés à partir du 1er septembre 2023 dans les professions concernés. Ainsi les salariés actuels ou recrutés avant le 1er septembre 2023 conserveront les avantages liés à leur métier et ne seront pas affiliés au régime général de retraite. Ce dispositif permettant ces exceptions est baptisé « la clause du grand père » ou « clause d’antériorité ». Néanmoins, les actifs bénéficiaires des régimes spéciaux sont tout de même impactés par le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite, cette question devant faire l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux.
- Maintien de certains régimes spéciaux : les pompiers, policiers ou aides-soignants pourront continuer à partir plus tôt à la retraite.
- La création d’un index sur l’emploi des seniors : toutes les entreprises de plus de 300 salariés devront renseigner, à compter de fin 2024, sur un index public leur taux de recrutement et d’emploi des employés seniors. La mesure sera obligatoire dès cette année pour les entreprises de plus de 1 000 salariés. Un refus entrainera une sanction financière équivalente à 1% du coût de la masse salariale de l’entreprise en question.
- Faciliter les retraites progressives : amélioration du dispositif de retraite progressive et élargissement aux employés de la fonction publique.
- Cotisation supplémentaire grâce au cumul emploi-retraite : cette particularité ouvrira des droits supplémentaires à la retraite, validera les trimestre et permettra ainsi de revaloriser le montant de la pension du retraité.
- Contribution supplémentaire des employeurs : en contrepartie de cet effort de la part des entrepreneurs, la cotisation au régime des accidents du travail et des maladies professionnelles sera abaissée.
- Journal du net
Votre racolage politique devient exaspérant ! Quel qu’en soit le bord !
En contradiction totale avec les objectifs du blog….
pourriez-vous vous recentrer sur l information locale, de proximité et laisser aux journalistes le travail qui leur revient.
Merci de votre compréhension
Pour qui raccole-t-on?. Nous avons toujours donné des nouvelles de ce que font nos élus bourians et nous continuerons.
Très bien. Mais dans ce cas ne venez pas nous demander notre avis sur ce que l on pense du blog…. puisque vous continuerez à faire comme bon vous semble…..
A MathieuH Il y a beaucoup de choses que nous sommes prêts à changer, mais là il s’agit de notre statégie, elle n’a pas changé depuis notre création.
Bonjour, Je vois qu’il n-y a pas que moi qui trouve qu’une dérive politique a pris le pas sur l’information locale. A la création du blog pas de politique sauf celles de nos communes alors que maintenant c’est des infos politiques nationales que vous dispensez sans compter et comme je vous l’ai déjà dit c’est pas le lieu. Aucun article de personnes qui sont pour la réforme! c’est donc forcément partisans ne vous en déplaise.
Bon samedi a tous et toutes pour ou contre cette réforme.
A Michel. Pour savoir ce qui a été écrit sur le blog, vous allez en bas de la page d’accueil et vous cliquez sur un numéro de page, la plus ancienne page présente est la 614ème les articles datent de 2015, vous pouvez voir qu’on y parle de politique, mais pas de n’importe quelle politique, nous ne prenons pas parti, nous expliquons du mieux que nous pouvons parce que nous écrivons pour les citoyens et qu’en tant que citoyens nous voulons comprendre, les médias ne nous facilitent pas la tâche, c’est pourquoi nous recherchons ceux qui nous paraissent clarifier les problèmes sans nous dicter ce que nous devons penser.
Maintenant je ne suis plus seule à être responsable du blog, nous sommes 6, nous pensons ce que je viens de dire tous les 6, clarifier ne pas juger, chacun doit être maitre de son jugement et pour cela il faut essayer de comprendre, en ce qui concerne les retraites, j’ai essayé de comprendre, je n’ai toujours pas très bien compris mais j’ai progressé dans ma compréhension. Toujours par apport aux retraites, il est probable que nous n’avons pas tous les 6, la même position, je ne la connais pas et je n’ai pas à la connaitre du moment que nous restons neutres.
Pour nous être citoyen ça implique d’être au courant de ce qui se passe et chercher à comprendre même si c’est difficile.
Par exemple voici un article de la 614 ème page
Elections départementales: Gourdon
Publié le lundi, 16 février 2015 par jevouslis
Faute d’un accord avec le PS, les radicaux qui peuvent témoigner d’une présence historique sur Gourdon, partiront dans une primaire
Aurélien.. Aurélien.. Ca commence à faire beaucoup
A Patrice Oui il fait beaucoup parler de lui et pour vous répondre je suis amenée à remettre ça… mais nous, les Bourians qui avons voté pour ou contre lui nous devons être au courant de ce qui se passe même si nous ne regardons pas la télé. Le blog des Bourians informe sur les positions publiques de ses élus et ceci sans parti-pris.
Dérive politique ou pas ? Je pense que chacun d’entre nous est capable, au vu du titre, de lire ou pas le contenu d’un article…( il en est de même avec la télécommande de la Tv qui permet de changer de chaîne en cas de programme pas à notre goût !) Le Lot a un député qui fait parler de lui et fait connaître le département, que l’on soit de son bord ou non : c’est un fait et non une opinion…. Tout le monde ne lit pas le journal et cette réforme des retraites impacte et concerne TOUT le monde, et certaines mises au point s’avèrent nécessaires, comme l’info concernant le fait des retraites valorisées à 1200€ qu’en fait très peu de personnes vont percevoir étant donné les conditions….donc personnellement cet article ne me choque pas.
A Tabridulot Ce commentaire exprime bien ce que nous voulons au Blog des Bourians. Nous fermons les commentaires sur ce sujet.