Avec le casque on voyage à tout âge
Une animation « réalité virtuelle » avait été proposée aux résidents, les immergeant dans le monde du virtuel, de quoi rendre nos ados très envieux. Un casque de réalité virtuelle qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’un casque qui permet une immersion totale dans un monde fictif grâce à la technologie 3D. Le principe est simple, le casque couvre tout le champ de vision avec un écran panoramique à seulement quelques centimètres des yeux. Certains gestes sont pris en compte par une reconnaissance de mouvement, ce qui permet entre autres d’avoir une vision à 360° de l’univers virtuel ou encore de retranscrire des déplacements réels de quelques mètres dans le monde fictif.
L’EHPAD de Salviac accueille des résidents qui sont pour la plupart statiques et de fait n’ont plus accès à des activités culturelles telles que les visites de musées et n’ont parfois plus le loisir de pouvoir se promener en ville ou dans la nature. La réalité virtuelle peut combler ce vide. La réalité virtuelle leur offre des « voyages immobiles ». Par l’utilisation de casques VR et écouteurs ces personnes peuvent « vivre » ou « revivre » des expériences sensorielles, des visites de lieux, des promenades dans des espaces naturels ou simplement prendre part à des jeux qui leur feront faire des exercices physiques adaptés à chaque cas. Les émotions que ces personnes peuvent ressentir sont palpables, visibles, ou même émouvantes. L’image, le sonore et l’environnement sont de telle qualité que la frontière entre le réel et le virtuel est très mince. Le lien entre les deux mondes s’articule autour des objets qui peuvent être sculptés avec les outils de réalité virtuelle et qui peuvent ensuite être imprimés en 3D. Cette animation était proposée par l’animatrice de l’EHPAD et Pascal Pichoutou du village voisin de Cazals où il tient un magasin dédié à cet univers.
Pascal Pichoutou : « Je souhaite permettre à ces personnes âgées d’accéder à ces activités sources de bien-être. Nous sommes en milieu rural et malheureusement trop souvent loin des dernières évolutions, je m’attache ainsi à ce que l’éloignement avec les grandes villes ne soit pas un obstacle à l’accès à ces nouvelles offres technologiques. Ces outils commencent également à être utilisés dans des programmes thérapeutiques tels que le travail sur l’estime de soi, la recherche d’équilibre, le travail sur les phobies… Mais je ne suis pas encore positionné sur ces domaines qui doivent impérativement être développés avec des thérapeutes. »
O Ageorges La Vie Quercynoise
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