Avis aux propriétaires de forêts:

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cetefEn pleine renaissance, le CETEF du Lot (Centre d’études techniques et économiques forestières) a organisé une première journée thématique jeudi à Cahors. Fort d’une vingtaine d’adhérents, l’association présidée par Philippe Bayard compte apporter son soutien au développement de la filière bois lotoise en proposant un programme d’actions pour les trois années à venir. «La volonté est de dynamiser l’exploitation des bois du département» résume le responsable qui souhaite mobiliser largement les propriétaires privés autour de projets communs. Le chantier est de taille puisque le département ne compte pas moins de 47 000 propriétaires de bois qui, parfois, s’ignorent.

Une première journée dédiée au carbone

Pour cette première rencontre, le CETEF 46 s’est penché sur le sujet du développement durable, et plus précisément les projets carbone qui fleurissent dans nombre de forêts françaises. Olivier Gleizes en charge du sujet au sein du Conseil national de la propriété forestière a présenté l’intérêt de la gestion forestière pour maximiser le rôle de séquestration, c’est-à-dire d’atténuation, du CO2 de la forêt. La journée a été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre le CETEF 46 et le Conseil régional de la propriété forestière (CRPF) représenté par Sébastien Drouineau, directeur adjoint de l’ancienne région Midi-Pyrénées. «Notre vocation est de promouvoir une gestion durable des forêts privées, en offrant un appui gratuit aux propriétaires». Trois techniciens et un ingénieur du CRPF œuvrent sur le département.

A.L. La Dépêche

« des entreprises qui s’inscrivent dans des démarches de développement durable viennent financer des propriétaires forestiers pour le carbone », explique-t-il. C’est toute une vision d’avenir qui est proposée à l’échelle du territoire. En redynamisant la forêt et en appliquant une gestion durable des parcelles privées, le Lot pourrait jouir des co-bénéfices liés à la forêt : écologie, économie locale, bénéfice social. « Ces projets CO2 peuvent amener des propriétaires à faire des investissements localement et donc de contribuer au développement économique local », insiste Philippe Bayard.

Mais que faire de toutes ces petites parcelles disséminées sur le territoire, propriétés inexploitées, oubliées ou parfois méprisées ? Pour convaincre ces petits propriétaires de l’utilité de leurs biens forestiers, Olivier Gleizes faisait montre de possibles associations inter-propriétaires. L’objectif étant de permettre aux plus petits de participer à des projets de valorisation de la forêt grâce à des solutions collectives.

La Vie Quercynoise