Baisse de l’éclairage dans les communes
Pour parer le choc et réduire leur facture d’énergie, la plupart des maires envisagent de réduire l’intensité ou l’amplitude horaire des éclairages (90 %) ou de baisser le chauffage dans les installations sportives (86 %) ou les bâtiments municipaux (81 %).
Un certain nombre de communes vont aussi serrer la vis sur d’autres dépenses. Elles sont ainsi près de la moitié (40 %) à prévoir de renoncer ou de reporter des projets de recrutement et 33 % à envisager des coupes dans leurs dépenses de voirie. Et 54 % des élus prévoient de réduire les achats de fournitures et de prestations de service.
« Mais plus encore, la crise énergétique produit une autre crise énergétique », avertit cette enquête, alors que 46 % des maires envisagent de renoncer à mettre en oeuvre les projets d’investissements dans la transition énergétique. Une sobriété qui serait plus problématique.
A propos de l’extinction de l’éclairage à Salviac à 22 heures: Lorsque l’on prend une décision, c’est au plus grand nombre que l’on répond, il est bien difficile de s’intéresser aux cas particuliers, la réduction d’énergie est aujourd’hui incontestable , cependant le choix et la manière de s’y prendre peut poser question.
En ce qui concerne Salviac, il a été décidé d’éteindre les lumières à 22h, ce qui a été mis en place dès le 1 novembre. Tout le monde est d’accord, sauf les premiers concernés, les moins nombreux, ceux qui habitent dans le bourg.
Salviac est une commune particulière qui n’a pratiquement pas de trottoir, la nuit, les voitures roulent très vite, les logement donnent sur la route, n’ayant pas de garage, les véhicules sont garés au parking, le plus proche est celui de la médiathèque, il faut un bon bout de chemin pour rentrer chez soi. La majorité des logements sont vides et les autres ont les volets fermés, ce qui n’apporte aucun secours à notre regard, utiliser une lampe, c’est éclairer un trou de souris, on n’y voit RIEN.
Ajouter deux heures de plus pour éclairer le village serait ce trop demander?
A Allonsy. Le problème est bien posé