Bernard Pons, Mémoires d’un député lotois devenu ministre
Cinquante ans de vie politique… Bernard Pons vient de publier ses mémoires, « Aucun combat n’est jamais perdu », aux éditions de l’Archipel. L’ancien ministre revient au fil des pages sur sa riche carrière. Et le Lot est bien sûr largement présent. « Tout a commencé quand j’avais 8-9 ans. L’année où mes parents ont loué le presbytère de Crégols. J’y ai passé toute mon enfance. J’ai pris le maquis avec mes frères sur le causse de Sabadel-Lauzès chez les FTP sous le commandement du capitaine François » se souvient-il avant d’évoquer ses premiers pas professionnels dans le département puis son engagement en politique : « Je me suis installé comme médecin à Montcuq afin de remplacer le généraliste de la commune qui s’était tué en voiture. J’y suis resté 4 ans avant de m’installer à Cahors. J’ai fait mes premières armes en politique comme adjoint à la mairie de Cahors. J’ai ensuite été élu député de la 2ème circonscription à la surprise générale et à ma propre surprise face à Georges Juskiewenski. J’ai été réélu en 68 et 73. En 1978, j’ai tranché le nœud gordien et me suis présenté aux municipales à Figeac où j’ai perdu face à Martin Malvy. »
Le Lot s’éloigne alors pour l’Essonne, Paris, les Outre-Mer… une deuxième partie du livre tout aussi passionnante même si le causse reste gravé au cœur de l’ancien résistant retiré aujourd’hui à Aigues-Mortes : « Le Lot pour moi, c’est tout : c’est mon enfance, c’est l’agriculture, c’est la pêche, c’est la chasse. C’est le maquis avec tous ses souvenirs. Et ensuite, c’est la médecine. Je connais le Lot sous différents aspects. Je ne le connais pas par coeur mais j’en connais ses beautés, sa gastronomie, le caractère rude mais tolérant de ses habitants. »
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