Cahors-Capdenac: Ne pas déferrer la ligne, telle est la position du conseil régional
Position réaffirmée par courrier en date du 6 mars 2017 à la coordination d’associations œuvrant pour la préservation de la voie ferrée. Cet arbitrage, confirmé par le vice-président aux transports Jean-Luc Gibelin, entraîne de fait le moratoire du projet de voie verte en lieu et place de la ligne ferroviaire. Jean-Luc Gibelin rappelle que cette ligne a été classée en 3e catégorie dans l’état des lieux des États généraux du rail et de l’intermodalité (Egrim) et que son avenir reste à écrire. Ce sera un des objets de la concertation menée au niveau du comité départemental des transports en prolongement des travaux des Egrim et qui se veut être «un lieu d’expression des besoins, de présentation… et de contrôle démocratique collectif des réponses aux besoins exprimés». Notre coordination répond aux critères d’intégration à ce comité et y participera dans «le collège des ayants droit aux transports». Nous y porterons une parole constructive dans l’intérêt de tous comme nous l’avons fait jusqu’à présent. Nous savons combien la mobilité est un enjeu vital pour notre département hyper-rural. Il s’agit à présent de s’asseoir autour d’une table pour redéfinir un projet cohérent. C’est sa qualité et sa pertinence qui détermineront la hauteur d’investissement de la Région et des collectivités locales. Nous souhaitons par ce communiqué mettre un terme à toute allégation contraire susceptible de désinformer les citoyens.
Mille bravos et gratitude à tous ceux qui ont oeuvré pour obtenir ce résultat !
En attendant, les robiniers (acacias) ne cessent de pousser à travers la voie ferrée et – pour info à l’intention des partisans du retour au train – les rails ont déjà été noyés sous l’asphalte au passage à niveau précédant Vers (en venant de Cahors) (à voir si ça n’est pas déjà fait ailleurs) donc c’est bien beau de geler la voie verte mais il serait peut-être temps de commencer à s’affoler pour qu’il se passe enfin quelque chose dans un sens ou dans l’autre…
Et perso, oui j’aimerai bien pouvoir rouler à vélo le long du Lot sur une voie interdite aux engins motorisés… Cycliste éventuellement mais pas maso non plus…