Cahors: Conseil municipal
La séance a eu lieu le 7 novembre. 24 délibérations pour 2 h de débats. La séance du conseil municipal du 7 novembre a connu quelques envolées de température. Dès le coup d’envoi, Brigitte Rivière, conseillère municipale d’opposition, a interpellé le maire sur la fermeture annoncée du service commercial d’EDF pour 2019 : « Je m’inquiète du silence autour de cette fermeture, anxiogène pour les salariés. » « C’est un dossier important que nous suivons depuis plusieurs années. EDF nous avait assurés qu’ils allaient pérenniser cette activité… Après avoir été alertés par un syndicat, le directeur régional nous a confirmé l’intention du groupe de fermer la plate-forme et qu’ils travaillaient à une reconversion des salariés. Nous souhaitons une reconversion sur site. Il faut une mobilisation territoriale pour sauver ces emplois. Nous continuons les discussions avec la direction régionale. Nous privilégions de travailler sans communiquer à l’excès » a répondu Jean-Marc Vayssouze.
Le complexe cinématographique est ensuite revenu en force sur le devant de la scène avec la délibération n°4 déléguant au maire la négociation des emprunts nécessaires à hauteur de 3 000 000 d’euros maximum pour le budget annexe location de locaux professionnels (par rapport « aux taux relativement faibles, il serait souhaitable de négocier d’ores et déjà les emprunts nécessaires au financement du reste à charge de la construction du complexe cinématographique avec une phase de mobilisation des fonds d’environ 24 mois et un premier remboursement de capital seulement en 2020, en cohérence avec le loyer de l’exploitant »). « On va voter contre car nous sommes contre ce projet pharaonique qui génère aujourd’hui de l’endettement » a indiqué Jean-Luc Maffre. Le premier magistrat n’a pas tardé à réagir : « Nous avons enclenché le désendettement de la ville, ce n’est pas ce projet qui va inverser la tendance. Ce projet va nous apporter des recettes supplémentaires et il n’y aura pas de dépenses de fonctionnement car c’est l’opérateur qui va les prendre en charge et en plus verser un loyer. »
L’acquisition du terrain de la délégation militaire derrière le palais des sports (avec une entrée/sortie rue de la Barre) à hauteur de 351 000 euros afin de compenser le stationnement perdu place Bessières avec la construction du futur cinéma a été voté mais a de nouveau réveillé la salle. « C’est vraiment le projet du siècle… » a ironisé Christophe Tillie de Cahors à gauche. « Si vous le dites ! » a dégainé le maire. « Ce sont des places de parking musicales. 150 vont disparaitre et vous allez compenser en partie avec 85 » a lâché Michel Grinfeder. « Ce n’est pas un jeu de chaises musicales. C’est une organisation du projet. Une anticipation » a souligné Michel Simon. « Ces places seront gratuites » a expliqué Serge Munte. Et Jean-Marc Vayssouze de clore les débats : « Il faut écouter les gérants. Nous avons déjà montré que nous étions en capacité de mener des projets structurants et d’améliorer la situation financière. »
La séance s’est achevée presque dans le calme mis à part une inquiétude botanique de Michel Grinfeder sur 3 arbres du parc Tassart : un micocoulier, un magnolia et le fameux séquoia. En effet, dans le cadre de la rénovation du musée Henri Martin, a été votée une délibération sur un avenant au bail emphytéotique du 4 août 1959 d’une parcelle section BY n°155 qui va décaler de quelques mètres l’accès au parc Tassart. « Aucun arbre ne sera touché » a rassuré le maire. Fin de séance.
> Les délibérations concernant l’adoption de la décision modificative n°4 – budget de la ville 2017 de + 334 679 euros soit un total modifié à 28 958 543 euros a été l’occasion d’une délicieuse passe d’armes sémantique entre Jean-Luc Maffre et Vincent Bouillaguet. « Vous faites du window-dressing » a lancé l’élu d’opposition. « Comment vous le dîtes en patois ? » a rétorqué l’adjoint aux finances.
> Avis sur les dérogations au repos dominical pour 2018.
Pour les commerces de détail, autres que l’automobile, il est proposé pour 2018, le calendrier suivant :
– 14 et 21 janvier (soldes d’hiver)
– 1er et 8 juillet (soldes d’été)
– 9 septembre (1er dimanche qui suit la rentrée des classes)
– 16, 23 et 30 décembre (fêtes de fin d’année)
Pour le secteur automobile, les dimanches proposés correspondent à ceux demandés par le CNPA :
– 21 janvier
– 18 mars
– 17 juin
– 16 septembre
– 14 octobre
Commentaires les plus récents