Cahors: Fan zone place Chapou pour la demi-finale de la coupe du monde
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Nous partîmes 500, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 3 000 en arrivant à la mi-temps : mesures de sécurité obligent, l’accès à la fan zone se méritait — celui à la buvette encore plus — et les retardataires devaient se résoudre à manquer les hymnes.
Excepté sur une envolée de Lloris ou un coup de tête de Samuel Umtiti, la fan zone de la place Chapou est restée bon enfant, calme, hier soir. Inquiète et méfiante même face à ces Belges entreprenants. Parce que franchement, à part «Pierrot» qui voyait des «Belges complètement cuits» dès la 5e, la fan zone de Cahors a tremblé de la première à la dernière minute.
Le rassemblement d’une poignée de Belges devant le monument aux morts au coup d’envoi était perçu comme un présage intéressant par les plus optimistes, mais le début de match de l’équipe de France, tout en tendresse et en attentisme, était partagé par les supporters de Cahors. On attendait. Le but excita tout le monde, mais la vigilance revenait vite — et le calme avec lui. Jusqu’au coup de sifflet libérateur. Cornes et klaxons de voitures en ville, drapeaux aux fenêtres, cris de joie : «On est en fi-na-le, on est en fi-na-le.» Ça, c’était après — sur les coups de 22 heures. Maintenant, rendez-vous dimanche à 17 heures.
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L’effet Coupe du monde est indéniable sur le moral des Cadurciens. Les bars et les restaurants font le plein depuis les huitièmes de finale. Mais il faut plus d’espace pour être à la hauteur de cette ferveur. C’est pourquoi Cahors installe sa fan zone, demain soir.
Une fan zone demain à Cahors, il fallait s’en douter, car la mairie et la préfecture ont déjà testé et approuvé cette formule lors de la finale de l’Euro 2016 où la France s’est inclinée contre le Portugal. La ferveur était montée au fil des heures dans les cafés cadurciens et le soir une foule nombreuse qui espérait la victoire des Bleus s’était massée sur la place Chapou où un écran géant était installé. Ceux qui ont vécu cet événement populaire ne seront pas déçus ni dépaysé.
La fan zone ouverte dès 18 heures
Jean-Marc Vayssouze, maire de Cahors, a annoncé que « cette fan zone serait reconduite au même endroit et dans les mêmes conditions que la précédente. Les points liés à la sécurité ont bien sûr été abordés avec les services préfectoraux » ajoutait-il vendredi quelques minutes à peine après le quart de finale opposant la France-Uruguay. « La fan zone sera ouverte au public dès 18 heures. L’accès des véhicules sur la place Chapou sera interdit à partir de 17 heures. La circulation sera rétablie le mercredi 11 juillet à 2 heures du matin » détaille Jean-Paul Lacouture, directeur de cabinet du préfet du Lot.
Les règles du jeu de la soirée
Il faudra considérer et respecter plusieurs interdictions et une réglementation compréhensibles pour une telle soirée. « Tout objet lourd, métallique ou contondant susceptible de servir d’arme ou de projectile sera interdit dans la fan zone. Les canettes, les bouteilles, les casques de moto ne sont pas autorisés. Ces derniers pourront toutefois être déposés dans une consigne à l’entrée de la fan zone. Il ne faut pas porter d’alcool. Des buvettes seront installées sur place. Les bouteilles d’eau sont acceptées, mais sans les bouchons afin qu’elles ne puissent pas service de projectile. Les produits pyrotechniques tels que pétards et feux d’artifice sont également interdits » prend le soin d’ajouter Jean-Paul Lacouture. Les Bleus, quant à eux, sont autorisés à enflammer le match pour surchauffer l’ambiance en terrassant la Belgique afin de s’offrir un bouquet final que tout le monde attend.
Des fouilles et un seul accès
Dans l’organisation mise en place par la ville et la préfecture du Lot, un seul accès à la fan zone a été prévu. « Ceci afin de faciliter les contrôles. C’est aussi pour cette raison que nous avons décidé d’ouvrir la fan zone à 18 heures. Cela laissera le temps aux gens de rentrer. Sur place, la sécurité sera assurée par la police nationale, la police municipale et une société de sécurité privée, comme en 2016 » précise Jean-Paul Lacouture. Avec un autre destin qu’en 2016, chacun le veut très fort.
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