Cahors: Festival de danse « Traces Contemporaines » 24 au 28 septembre
Du 24 au 28 septembre la cité cadurcienne va tourbillonner et va être agitée, froissée, mouvementée. Cette année, la ligne éditoriale interroge le lien (manifeste, ambiguë, subtil, caché…) qui se joue entre la danse et le sacré. Le chorégraphe Babacar Cissé est l’invité d’honneur de ces prochaines rencontres chorégraphiques. Il donnera sa version du sacré lors d’une conférence dansée ainsi que dans une création où il sera accompagné de 40 choristes.
La 8ème édition travaille sur un rayonnement plus large en étroite collaboration avec de nouveaux lieux partenaires et d’autres espaces investis.
Une 8e édition qui démarre fort. L’équipe organisatrice du festival Traces contemporaines peut se vanter d’avoir réussi son pari : réunir une foule de curieux sur la place François-Mitterrand, devant la Villa malbec.
En ouverture, et en accord avec le thème de ces cinq jours qu’est le Sacré, les 7 danseurs de la compagnie Faizal Zeghoudi ont pris la suite du discours d’inauguration de Nora Turpault, l’organisatrice. Un honneur pour eux. «Nous assurons la première rencontre avec le public», se réjouit la chargée de production de la compagnie, Catherine Herengt. Le fond musical de ces 20 minutes de présentation était tiré de l’œuvre «Le Sacre du printemps», écrite par le russe Igor Stravinsky et datant de 1913.
Faizal Zeghoudi, dont la compagnie est installée à Bordeaux, devait ensuite donner une conférence à la médiathèque du Grand Cahors, faisant suite à l’extrait de la pièce présentée en extérieur. «Qualifier une chose de sacrée est un argument pour qu’on n’y touche pas. Or le sacré doit être réinterrogé», expliquait Faizal Zeghoudi avant cette conférence.
Aujourd’hui, à partir de 14 h 30 et à l’auditorium du Grand Cahors, une répétition publique de la même pièce sera donnée en direction de quelques collégiens du Lot. À 19 h 30, un apéro-concert se tiendra autour de la Barbacane avec le groupe Maayan, avant un retour à l’auditorium à 21 heures pour la conférence de Babacar Cissé, parrain du festival. Pour clôturer ce deuxième soir, la pièce, complète cette fois-ci, du «Sacre du printemps» sera donnée à l’auditorium. Samedi et dimanche matins seront enfin marqués par les stages de danse.
La Dépêche du Midi