Cahors: le service de médecine de l’exercice et du sport ne désemplit pas.
L’unité de médecine de l’exercice et du sport, à l’hôpital de Cahors, est un succès. Deux ans après son ouverture, le service continue de se développer. Conséquence : les horaires d’ouverture sont régulièrement élargis, et les recrutements s’enchaînent.
Depuis son lancement, il y a près de deux ans, le service de médecine de l’exercice et du sport ne désemplit pas. Une réussite qui dépasse les espérances du docteur Yves Abitteboul, responsable du service au sein de l’hôpital cadurcien. «On a eu plus de monde qu’attendu», reconnaît-il.
À son ouverture, en juin 2016, le service cadurcien n’était que le deuxième de la région, après celui de l’hôpital Larrey, à Toulouse. Les médecins prennent petit à petit conscience de la nécessité pour certains malades d’avoir recours à une pratique sportive. Mais rares sont les départements à donner à la médecine du sport la même importance que dans le Lot.
Ce manque d’investissement dans la médecine de l’exercice et du sport bénéficie indirectement au service du même nom à l’hôpital de Cahors. «Nos patients viennent surtout du Grand Cahors», tempère le Dr Abitteboul. Depuis son ouverture, le service s’est pourtant fortement développé. À l’origine, ils étaient trois médecins du sport. Depuis, trois autres médecins ont été recrutés, sans oublier une diététicienne du sport et deux éducateurs sportifs.
Baisse du taux de rechute de 40 %
Cette réussite s’explique par l’intitulé même du service : «Médecine de l’exercice et du sport». «On n’est pas seulement un service de médecine du sport, explique le Dr Abitteboul. On s’adresse autant aux sportifs qu’aux malades.» Pour une personne souffrant d’un cancer du sein, une activité sportive régulière et encadrée par un médecin permet de faire baisser de 40 % le risque de rechute ; le taux est de 30 % pour les cancers de la prostate.
Ce pan de l’activité du service est d’ailleurs appelé à se développer. Actuellement, ces patients, qui suivent un programme de «réhabilitation à l’activité physique», doivent se rendre à Cahors pour une évaluation de leur VO2max, leur consommation maximale d’oxygène, grâce à laquelle sont définis leurs objectifs d’exercice. Ils doivent ensuite retourner à l’hôpital de Cahors pour chacune de leurs vingt séances de pratique physique. Le test de VO2max continuera de ne se faire qu’à Cahors, le matériel coûtant très cher. Mais des salles vouées aux séances devraient prochainement ouvrir à Saint-Céré, Gourdon et Figeac.
Une nouveauté qui devrait encore permettre au service de se développer.
Les PRP, une solution à l’arthrose
«Dès juin», promet le Dr Abitteboul. Dans quelques semaines, l’hôpital de Cahors disposera du matériel nécessaire pour effectuer des injections de PRP, pour plasma riche en plaquettes. Cette technique, qui consiste à centrifuger du sang prélevé pour n’en garder que le meilleur, est utilisée dans le traitement de l’arthrose ou de blessures ouvertes, dont elle accélère la cicatrisation. «Plusieurs études montrent l’efficacité des PRP», affirme le Dr Abitteboul. Cahors sera le deuxième hôpital de la région à proposer ce traitement, après l’hôpital Larrey, à Toulouse.
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