Cahors: Porte ouverte à l’école des métiers

Les équipes de l’École des métiers du Lot s’apprêtent à recevoir mercredi 22 et samedi 25 mars prochains les éventuels postulants aux 35 formations délivrées dans ses locaux de la rue Saint-Ambroise à Cahors. L’événement annuel est bien rodé. Accueillies dès l’entrée de l’atrium par Sarah Delpech, responsable du centre d’aide à la décision de la Chambre des métiers et de l’artisanat, les familles seront dans un premier temps débriefées sur la motivation des postulants, puis prises en charge par un enseignant ou un élève de la section commerce pour une visite commentée du campus. Le visiteur aura alors le choix de découvrir la seule section visée par le futur apprenti ou de partir à la découverte des ateliers de toutes les sections (charpentes, mécaniques, maçonnerie…), mais aussi des installations du centre d’hébergement qui abrite 75 lits.

Le mercredi 22 mars verra la tenue de deux stands sur la place François-Mitterrand : le premier sera animé par les apprentis de la section taille de pierre, le second par les apprentis de la section boulangerie autour d’un four à pain. Ce même jour auront lieu au sein de l’École des métiers du Lot, rue Saint Ambroise à Cahors, les épreuves du concours départemental «Un des Meilleurs apprentis» dans la spécialité boulangerie. Le samedi 25 mars, le CFA accueillera les épreuves du concours «Un des meilleurs apprentis» spécialités «Dessert de restaurant» et «Maçonnerie», ainsi qu’un show de coiffure, un concours «Paintathlon» et des démonstrations et dégustation en cuisine. La prochaine rentrée de septembre verra l’ouverture de la mention complémentaire pâtisserie-chocolatier-glacier- confiseur, accessible aux titulaires du CAP pâtissier. Au 20 mars dernier, l’école comptabilisait 591 apprenants dont 263 en 1re année, 290 en 2e année et 38 en formation sur 1 an.

Renseignements au 0565532100.

La Dépêche

Site de l’école

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À l’occasion des portes ouvertes de l’École des Métiers, le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat du Lot Serge Crabié effectue un tour d’horizon des formations et aborde l’avenir de l’apprentissage.

Qu’attendez-vous des portes ouvertes de l’école des Métiers ?

L’apprentissage permet d’accéder à une formation, d’obtenir un diplôme et de trouver un emploi dans l’année qui suit la formation. 80 % des jeunes diplômés obtiennent un emploi en CDI dans l’année qui suit la fin de leur formation. Qui fait mieux ?

De quels aides peuvent bénéficier les employeurs ?

Les aides de la région sont importantes : 1 000 euros pour l’embauche d’un premier apprenti ou d’un apprenti supplémentaire auxquels s’ajoute une prime d’assiduité au CFA de 1 000 euros par année. Il existe aussi une aide de l’État qui prend la forme d’un crédit d’impôt de 1 600 euros pour tout contrat d’apprentissage (pour la première année), sans oublier une autre aide pour un contrat avec un apprenti mineur (à la date de la signature du contrat) de 4 400 euros, soit jusqu’à 8 000 euros pour la première année du contrat pour un apprenti mineur. Le plan régional de l’apprentissage que va prochainement présenter la présidente du Conseil régional Carole Delga devrait aussi offrir des avantages réels aux apprentis en matière de transports et d’hébergement.

Avez-vous d’autres projets en matière d’apprentissage ?

Le futur POCOM, centre de formations que nous allons construire à compter du second semestre 2017 aux abords du Campus des Métiers abritera deux filières : une première dédiée à la farine et une seconde à la restauration du patrimoine bâti. Un espace de 500 m2 sera aussi dédié à la formation continue des salariés des entreprises artisanales et des artisans. Sur 6 millions d’euros d’investissement, le POCOM a obtenu 2,5 millions de la région Occitanie et un million dans le cadre du programme d’investissement d’avenir de l’État.

Qu’attendez-vous du prochain Président de la République ?

Pour l’heure, aucun candidat ne parle ni d’artisanat ni d’apprentissage. Quoi qu’il en soit, j’ose espérer que le futur président donnera de véritables moyens sur le budget de l’État pour dynamiser l’apprentissage. Rappelons que ce dernier est financé en grande partie par les entreprises via la taxe d’apprentissage, collectée et abondée par le Conseil régional.