Chapitre 4 des Jardiniers amateurs
L’emploi des produits de traitements naturels ou biologiques ne sont pas sans conséquence pour la santé humaine et l’environnement. Ce n’est pas parce que le produit de traitement préparé soi-même ou provenant d’un achat effectué chez un professionnel, fait qu’il soit inoffensif. Ils contiennent une matière active et c’est dans l’utilisation de la dilution des produits que se fera la différence, afin d’éviter de se retrouver dans la même configuration d’utilisation de produits chimiques.
Si vous n’utilisez aucun produit de traitement, usez des auxiliaires pour repousser les parasites. Ils compléteront et exécuteront mieux que quiconque ce type de travail, cela fait partie de leur programme.
Une autre solution, que je qualifie de primordiale, c’est de miser sur les bonnes associations des végétaux et le bon état de votre sol, en rétablissant la biodiversité sur vos zones de culture, par l’emploi d’un bon compost recouvert d’un mulch. Vous aurez moins de problème de maladie et de parasitisme.
Je citerai un seul exemple de maladies de végétaux (le cerisier sera à l’honneur), pour bien se rendre compte comment peut se propager la maladie. Il me paraît d’un faible intérêt d’étudier les centaines d’espèces de parasites propageant la maladie, car la faune est très importante, et telle espèce, anodine jusqu’alors, peut devenir un jour prochain un ravageur dangereux, à la suite d’erreurs culturales ou de variations climatiques.
Le champignon* sur le cerisier :
La « rosette du cerisier », voilà une maladie dont on parle peu et qui devrait être connue de tous les jardiniers.
Les premiers symptômes de cette maladie peuvent se manifester sur des cerisiers de tous âges.
Les petites feuilles rigides et lancéolées sont serrées les unes contre les autres et sont en forme de rosettes. On peut imaginer un début d’enroulement sur elle-même. On ne le voit peut être pas bien sur la photo, mais des taches chlorotiques vert-olive à jaunâtres, bien délimitées, accompagnées de déformations du limbe apparaissent en bout de certains rameaux.
Dans une phase ultérieure, l’infection virale interrompt la croissance en longueur (formation de rosettes). Les rosettes sont des bourgeons de fleurs et de feuilles extrêmement serrés et éclosant de manière superposée.
Il ne se forme pratiquement pas de pousses annuelles et les branches atteintes se caractérisent par des feuilles de petite taille. Un symptôme typique au début de l’infection est que l’on rencontre à la fois des branches latérales saines et d’autres porteuses de la maladie. Il suffit de quelques années à peine pour qu’un nombre croissant de branches soit atteint, puis l’arbre tout entier.
Ce virus « transmis par le sol » est en général propagé par des vecteurs qui peuvent appartenir aux nématodes* qui vivent dans la rhizosphère des cerisiers (c’est valable pour n’importe quel autre végétal) y recherchant de fines radicelles pour se nourrir. Comme les virus disposent de conditions de propagation idéales sur des plantes vigoureuses, c’est au printemps que les symptômes sont le mieux visibles. Les parties de l’arbre atteintes du virus portent peu de fruits et les arbres vieillissent prématurément.
En règle générale, ce sont des nématodes* qui favorisent l’installation des maladies cryptogamiques car ils occasionnent des blessures qui sont des portes d’entrée pour beaucoup de champignons du sol.
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Les nématodes* (voir aussi : chapitre 3)
Les nématodes sont des vers allongés, dont le corps est couvert d’une couche protectrice externe protégeant leurs organes. Selon la partie des végétaux qu’ils parasitent, on classe les nématodes en trois groupes :
– Les endoparasites, sédentaires ou migrateurs devenant adultes, pondent dans les racines et feuilles du végétal, tels que Heterodera, Meloidogyne, etc…
– Les semi-endoparasites, sédentaires ou migrateurs, se fixent sur les radicelles et pondent à l’extérieur du végétal, tels Tylenchulus.
– Les ectoparasites, sédentaires ou migrateurs, vivent dans le sol et piquent la plante pour se nourrir, tels Longidorus, Xiphinema, Trichodorus, etc …
Ces parasites sont souvent appelés filaires ou plus anciennement anguillules. Ils entraînent directement ou indirectement des dommages aux cultures. Ils prolifèrent aussi bien dans les serres, ou tunnels qu’en plein champ. Les dommages occasionnés peuvent entraîner une réduction du rendement jusqu’à la perte totale de la production de la parcelle infestée.
Les nématodes les plus importants mesurent entre 0.2 et 12 mm et ont différents plantes-hôtes. Certains piquent les cellules racinaires avec leur rostre pour se nourrir de leur contenu (sève). D’autres pénètrent les racines, tiges, feuilles et /ou inflorescences et se nourrissent ainsi de la plante. Quelques uns peuvent être aussi vecteur de virus et endommager ainsi les plantes.
Ils se déplacent par des mouvements ondulatoires, beaucoup plus facilement dans les sols légers et humides que dans les sols argileux.
Certains nématodes attaquent les bulbes, collet des carottes par exemple, rhizomes, tubercules…
Ces végétaux (les carottes) sont souvent utilisés pour servir de test, afin de savoir s’il y a présence de nématodes ou pas dans le sol. Comment s’y prendre ?
Prenons l’exemple d’un arbre fruitier qui présente des signes de fatigue ou de maladie d’une année sur l’autre.
Mode opératoire :
Tracez un cercle autour de l’arbre, de 1m à 1,50m de rayon. Travaillez dans le cercle, enlevez l’herbe, aérez le sol et humidifiez copieusement. Cette dernière recommandation est utile pour faire remonter les nématodes, au plus près du niveau du sol. Epandez du compost et semez des carottes. Elles serviront de test piège pour vous rendre compte de la présence de ces parasites.
Cette opération doit se faire à partir d’avril à août, car à partir du mois de septembre, les larves s’enfoncent profondément dans le sol.
Lorsque vous jugez que les carottes sont consommables, arrachez-les. Commencez votre diagnostic. Si les racines présentent des trous, des crevasses…, vous pouvez être certain que des nématodes sont présents dans le sol.
Certains vers seront piégés à l’intérieur de leurs cavités. Comme ils sont de taille microscopique, vous ne pouvez les voir à l’œil nu. Il s’agira très certainement de nématodes à kystes.
Par contre si les dégâts sont plus grossiers, orientez-vous vers des parasites qui pourraient être des larves de taupin, de vers blancs ou vers gris.
De quels types de nématodes, sommes-nous en présence ?
Nématodes à Kystes ? – Nématodes à Galles ? – Taupins ? – Vers blancs ? – Vers gris ? …
Pour les premiers, on peut les identifier par la présence de petits trous dans les carottes …
Autres exemples :
Les nématodes blancs de la pomme de terre (Globodera pallida), appelés aussi «nématodes à kystes», sont des parasites des plantes de la famille des Solanaceae.
Ces parasites provoquent des retards de croissance et, en cas de très fortes densités de population les racines prennent un aspect chevelu.
Les larves envahissent ensuite l’extrémité des racines et établissent un site nourricier, avec une atrophie des racines principales.
Les <<nématodes à galles>> appartiennent au genre Meloidogyne de la famille des Heteroderidae. Ils vivent dans le sol sous forme de larves.
Ces larves pénètrent dans les racines et leurs communiquent la galle, en suçant les nutriments du végétal.
Les racines attaquées par les nématodes ne sont plus capables d’extraire correctement l’eau ou les engrais du sol, ce qui provoque le flétrissement des plantes.
Il faut maintenant nettoyer le sol de ces éléments perturbateurs. Comment s’y prendre ?
Un élément important du maintien ou de l’amélioration de la fertilité des sols, est la rotation culturale (ou rotation des cultures).
Adaptez les rotations de façon à intercaler des cultures peu favorables au développement des nématodes entre celles qui leur sont favorables.
Pour tous ces nématodes parasites, il existe depuis « la nuit des temps » des végétaux nématicides qui peuvent nuire à ceux-ci de différentes manières. Leurs substances actives peuvent être exsudées des racines de ces végétaux et agir en inhibant la pénétration des larves dans les racines.
Je vous en présente quatre : une plante à fruits, un engrais vert, une plante à fleurs et une plante délaissée depuis une quinzaine d’années… Bien entendu, il en existe d’autres. Il m’a fallu quelques années pour bien connaître leurs actions vis à vis des parasites et leurs comportements dans le potager.
Plante à fruits : La morelle de Balbis
La morelle de Balbis, de la famille des Solanacées, originaire d’Amérique centrale, est une plante aux formes très variables, mesurant de 1m à 1,5m de haut. Elle est appelée aussi « Tomate-Litchi ».
La partie aérienne de la plante est également recouverte d’épines. Ses feuilles sont lancéolées et entièrement lobées.
Les fleurs d’un diamètre d’environ 5 cm sont blanches ou bleu-clair. Après la fécondation de la fleur, le jeune fruit est entièrement recouvert par le calice épineux qui s’est agrandi. Ensuite le fruit grossit et commence à être plus volumineux que l’enveloppe du calice.
Le fruit est une baie globuleuse, rouge comestible ressemblant à la tomate cerise et sa saveur sucrée, acidulée se situe entre la cerise aigre, le litchi et la tomate.
C’est une plante vivace dans son pays d’origine et cultivée chez nous comme annuelle, utilisée en tant que culture-piège ou en compagnonnage pour lutter contre les nématodes à kyste.
Elle déclenche en effet l’éclosion des kystes et rend impossible la migration des nématodes dans les racines, entraînant leur mort et réduisant ainsi fortement les populations.
Les tiges et feuilles contiennent de la solasodine qui rend la plante très résistante à de nombreux ravageurs et maladies, à l’exception des doryphores et des sphinx des tomates.
Nota :
La morelle de Balbis est sensible au mildiou et la période de récolte est du mois d’août à octobre.
Engrais vert : La moutarde blanche (Sinapis alba)
La moutarde blanche est une plante herbacée, annuelle, de la famille des Brassicacées, cultivée pour ses graines servant à la préparation de condiments.
De croissance rapide, dont les tiges sont assez ramifiées, de 50 à 80 cm de haut, elle peut arriver à maturité en à peine un mois.
De plus, sa racine puissante permet de briser les mottes d’argile d’un sol très lourd en étouffant les mauvaises herbes, et ainsi de faciliter l’incorporation d’humus et l’amélioration du sol.
C’est une plante utilisée comme culture-piège pour tuer les nématodes.
Nota :
Il est déconseillé de semer la moutarde blanche sur des planches de culture ayant reçu, ou devant recevoir des navets, des radis et tous les légumes de la famille des brassicacées et des crucifères.
Elle est adaptée à tous les sols, même les plus calcaires et dont les semis s’étalent de mars à octobre.
Lorsqu’elle est semée au printemps, au bout de deux mois, il faut la faucher et s’en servir de paillis sur le sol.
Lorsqu’elle est semée en automne, le jardinier n’a rien à faire. Les premières gelées vont la détruire et elle restera ainsi sur la terre où elle se décomposera toute seule sans avoir à la broyer.
Plante fleurs : L’œillet d’Inde (Tagetes patula)
L’œillet d’Inde appartient à une espèce de plantes herbacées de la famille des Asteraceae. Elle est originaire des régions tropicales des Amériques allant du Mexique à la Bolivie.
L’œillet d’Inde est une plante très florifère, à croissance rapide, facile à cultiver. Elle aime une exposition ensoleillée et tolère la mi-ombre.
On pratique le semis de février à mars sous abri, ou d’avril à mai directement en pleine terre. Quand la plante atteint une dizaine de centimètres, on peut la pincer pour qu’elle se ramifie. L’œillet d’Inde pousse généralement d’une trentaine de centimètres, et fleurit de juin jusqu’aux premières gelées. Pour améliorer la floraison, il convient de supprimer régulièrement les fleurs fanées.
L’odeur de son feuillage est souvent considérée comme déplaisante. Elle attire les syrphes, des papillons, mais repousse de nombreux parasites comme les pucerons, et les fourmis qui les « élèvent ».
Les racines de l’œillet d’Inde, tout comme celles de la rose d’Inde, sécrètent de la thiophène, qui a un effet inhibiteur sur les nématodes, les aleurodes (mouches blanches), et certaines plantes envahissantes comme le liseron et le chiendent. C’est pour ces effets répulsifs qu’on l’associe souvent à d’autres cultures, particulièrement en agriculture biologique.
Autre plante : Le ricin
Le ricin, de la famille des euphorbiacées, est originaire d’Afrique tropicale. Il se présente sous la forme d’une plante herbacée ou arborescente, annuelle ou vivace suivant les conditions climatiques de la région. Il ne supporte pas les gelées. Il est résistant contre les maladies. Sa hauteur peut atteindre 1 à 2 mètres. Il pousse très rapidement et prend vite l’aspect d’un arbuste.
Ces fruits sont des capsules à trois coques, souvent hérissées de poils. Il est cultivé pour ses graines, riches en huile.
Le semis a lieu en avril ou en mai. Il est favorisé par un sol profond, car le ricin est une plante à racine pivotante. La floraison a lieu en été.
La totalité de la plante semble être une toxine mortelle en raison de la présence d’une protéine toxique : la ricine.
La plante de ricin est utilisée en culture Biologique. Intercalée entre les pieds de pomme de terre, elle arrive à empoisonner les doryphores, gros consommateurs du feuillage de la plante ainsi que les nématodes à kyste présents dans le sol.
Le ricin est également un bon allié du jardinier car son pollen attire les Amblyseius degenerans* qui sont des auxiliaires prédateurs des thrips*.
Amblyseius degenerans* : C’est un auxiliaire de couleur brun noir, ce qui le rend plus visible sur la feuille ou dans la fleur. Dans ses deux stades nymphaux et adulte, le prédateur a huit pattes est continuellement à la recherche de ses proies. Il les pique et en suce le contenu.
Thrips * : Ce sont des insectes minuscules de l’ordre du millimètre, responsables de graves dommages sur certaines cultures. A l’état larvaire comme à l’état adulte, ils provoquent par leurs piqûres des déformations des feuilles et des décolorations et peuvent transmettre des maladies virales.
Recommandations sur l’emploi de cette plante :
Attention, toutes les parties du ricin sont toxiques car elles contiennent un poison appelé ricine. La concentration de ricine est encore plus importante dans les graines. Il faut utiliser des gants pour entretenir la plante et la mettre hors de portée des enfants et des animaux domestiques.
Attention aussi ! Dans la culture biologique il est souvent recommandé d’utiliser du « Tourteau de Ricin » qui est un produit 100% végétal et naturel. Les animaux domestiques, chiens et chats sont attirés par son odeur et ils trouvent le tourteau de ricin très appétissant. En fouillant dans la terre, ils mangent les morceaux ce qui entraîne… leur mort.
Qu’en est-il exactement ?
Le tourteau de ricin est un engrais naturellement azoté d’origine végétale à 100%, riche en oligo-éléments et en matière organique à action progressive qui favorise l’activité microbienne du sol. Il a naturellement des propriétés insecticides, nématicides et répulsives (mulots, campagnols, taupes..) pour les animaux « nuisibles ».
Le Tourteau de Ricin obtenu après extraction de l’huile pour le secteur pharmaceutique et industriel, est utilisé comme un très bon engrais organique, naturel et pur, sans produit chimique ou solvant. Il convient parfaitement à la grande majorité des sols.
En résumé, les plantes connues pour leurs effets nématicides, utilisées contre les nématodes phytophages sont de deux types différents, répulsifs ou toxiques.
Si vous faîtes partie de ceux qui ont l’habitude de vouloir faire des essais dans la culture des végétaux, d’autres espèces de plantes dont je n’ai pas étudié leurs actions, peuvent être testées, comme :
– des plantes fleurs tels : Le cosmos, le zinnia, le calendula et certains chrysanthèmes.
– des légumineuses (Fabaceae) tels : crotalaria spectabilis, indigofera tinctoria, connues pour leur efficacité contre les nématodes (Meloidogyne).
– des crucifères (Brassicaceae) tels : le radis fourrager (Raphanus sativus), la moutarde brune (Brassica juncea).
– des ombellifères tel : la coriandre (Coriandrum sativum), l’asperge (Asparagus officinalis).
Vous voyez chers amis, de nombreuses alternatives peuvent être testées.
Autre façon de lutter contre les nématodes parasites :
Il existe aussi des nématodes auxiliaires pour lutter plus particulièrement contre les larves de vers blancs, vers gris, taupins … On peut désormais se les procurer dans les jardineries spécialisées dans la lutte biologique.
Ces nématodes microscopiques sont des auxiliaires prédateurs parasitoïdes* qui aident très efficacement le jardinier dans la lutte biologique au jardin. Ces nématodes sont très actifs. Ils passent leur temps à fouiller dans la terre pour se nourrir.
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Parasitoïdes* : Ce sont des insectes qui pondent leurs oeufs dans les larves d’autres insectes, ou dans les larves d’autres parasitoïdes. Ils jouent pour cette raison un rôle important dans les équilibres écologiques, en tant que régulateur des populations d’insectes parasites.
L’Otiorhynque est un petit coléoptère, non volant, tout noir mesurant environ 10 millimètres.
Les larves attaquent le collet et les racines des végétaux tandis que les adultes préfèrent les feuilles. Larves et adultes sont très actifs la nuit, principalement du mois de juin au mois d’octobre. Les larves sont plus dangereuses que les adultes car, cachées dans la terre, elles sont invisibles.
Vous pouvez donc acheter dans le commerce spécialisé, des nématodes auxiliaires qui sont conditionnés dans un excipient en poudre fine, présenté en boîte d’une capacité de 5 millions environ de vers qui attendent avec impatience de passer à l’action.
La première chose à faire, est de bien humidifier l’emplacement où sera déversé le contenu. Mélangez la solution dans un arrosoir de contenance 10 litres d’eau.
Que va-t-il se passer ?
Les nématodes se déplacent dans le sol ou sur la plante à la recherche de leurs proies pour les parasiter.
Quand ils les trouvent, ils pénètrent dans leur corps par les voies naturelles et se multiplient à l’intérieur, entraînant l’arrêt de leur alimentation et en quelques jours, les parasites meurent.
Au bout de 2 à 3 semaines, les nombreux nématodes qui se sont développés quittent les corps de leurs victimes pour s’attaquer à d’autres proies, poursuivant ainsi l’action du traitement.
Je vous indiquerez, plus tard, lors de la présentation des différents légumes, les nématodes auxiliaires que j’ai pu utiliser.
Autre exemple : La pourriture noire observée sur les betteraves, située au-dessous de la surface du sol et non dans le collet, est souvent causée par des nématodes. Elle peut être confondue par la présence d’une maladie due à des champignons. Cette maladie provient généralement de la faiblesse du végétal, causée par une carence de bore dans le sol et l’endroit de l’impact de la cassure du collet est situé au-dessus du niveau du sol.
Ce dernier cas permet de comprendre que le diagnostic sûr est très compliqué.
J’ai terminé ce tour d’horizon rapide du parasitisme, mais il y aurait beaucoup d’autres choses à dire, car il y a une étonnante similitude du cycle de deux types de parasites si différents que sont les nématodes et les pucerons.
Je parlerai des effets des pucerons lors de la présentation des légumes et on verra que beaucoup de végétaux sensibles, fragilisés par des carences nutritionnelles du sol, à la suite d’erreurs culturales ou de variations climatiques, seront des cibles sensibles de ces dangereux ravageurs.
Prochain chapitre : Légume (n°1)…?
Je laisse le soin à tous les amis lecteurs de bien vouloir me communiquer le choix de leurs légumes préférés, afin de démarrer le chapitre 5.
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