Comprendre la taxe d’habitation
La réforme de la taxe d’habitation, impôt à régler avant ce jeudi 15 novembre, est complexe dans sa mise en œuvre et parfois sa compréhension.
Elle mérite un éclairage. Ce coup de projecteur est donné aujourd’hui par Jacqueline Raynaud de Brianson, directrice départementale des finances publiques du Lot. Dans un souci de pédagogie et de simplification, elle rappelle que les personnes ou foyers concernés par la réforme de la taxe d’habitation sont ceux «dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 27 000 € pour une part. Le dégrèvement sera progressif : 30 % dès 2018 et 65 % en 2019. Si les revenus dépassent le seuil d’une année sur l’autre, vous pouvez perdre le bénéfice de la réforme.»
Rien n’est cependant très simple dans celle-ci. En effet, une personne qui bénéficie de la baisse de 30 % cette année peut pourtant constater une hausse de sa taxe d’habitation. Ce troublant et fâcheux constat est envisageable si la commune de résidence du contribuable lotois qui a eu cette mauvaise surprise a voté une hausse du taux de la taxe. Il est aussi possible de subir cette hausse désagréable «si la base locative a augmenté, du fait de travaux de rénovation, d’embellissement ou d’ajout d’éléments de confort. La suppression d’un abattement ou d’un allégement peut aussi être un facteur de hausse de la taxe d’habitation», prévoit la réforme.
Une précision s’impose : «Le dégrèvement est calculé en prenant en compte les taux votés par les collectivités en 2017. Si la collectivité décide d’une hausse du taux de la taxe d’habitation en 2018, seule la part de la taxe d’habitation calculée à partir du taux de 2017 sera dégrevée.» Reçu cinq sur cinq ? À vos calculettes.
La réforme sur le prélèvement à la source est plus compliquée. Ça promet !
Des explications sur l’impôt s’imposeront aussi en temps et heure.
Bon,
retraités bien lotis (objectivement!), nous n’avons droit a rien : taxe max : résidence principale et maison de famille sauvegardée au mieux (sans tout à l’égout!!!)
en espérant que ces impôts (pardon : taxes!) serviront à l’emploi des jeunes…
une éventuelle réaction de l’auteur relèverait a priori- des « éléments de langage » ou du baratin politique inopérant pour nous (4000 Eu de Taxe d’habitation, cad le droit de vivre chez nous (après des millions d’Euros de taxes sur la construction, etc…)
Les retraites du babyboom sont la génération la mieux lotie depuis la deuxième guerre mondiale :plein emploi, investissements dans limmobilier, inflation générale, libération culturelle et sociale. Pensons un peu aux générations à venir.
Frédéric Landes
dimanche, 18 novembre 2018 à 13:07
« Les retraites du babyboom sont la génération la mieux lotie depuis la deuxième guerre mondiale :plein emploi, investissements dans limmobilier, inflation générale, libération culturelle et sociale. Pensons un peu aux générations à venir. »
Je ne suis pas un habitué des forums, mais votre message ne peut me laisser indifférent.
Les « babyboomers » sont les personnes nées pendant la période d’augmentation des naissances liée au retour des prisonniers à la fin de la seconde guerre mondiale, c’est à dire nées en 1946, 47 et 48 (année où, soit dit en passant, sévissaient encore les cartes de rationnement).
D’après vous, ils sont « la génération la mieux lotie » car il ont connu :
Plein emploi.
Je vous rappelle que le premier choc pétrolier date de 1973. Ces gens ont alors entre 25 et 27 ans, c’est à dire en début ou en pleine période de vie professionnelle. 1973 et les années qui suivent c’est augmentation du prix du carburant (eh oui, déjà), licenciements, plans sociaux, délocalisations…
Avouez que pour des salariés « bien lotis » il y a mieux…
Inflation générale.
En effet il y eu cette période d’inflation. C’est à dire que les taux d’intérêts pour un prêt immobilier se situaient autour de 20%. A la fin de votre prêt, vous aviez remboursé trois fois la somme empruntée, avec plus ou moins de difficultés selon l’impact de 1973 sur votre salaire.
Êtes-vous prêt, aujourd’hui, à payer votre résidence principale trois fois son prix ?
Investissements dans l’immobilier.
Dans les années 1990/2000, les enfants de ces « babyboomers » sont étudiants. La faculté ou l’école n’est pas nécessairement dans votre commune, il faut donc un logement. Et pourquoi payer un loyer à fonds perdus, mieux vaut l’acheter… avec un nouvel emprunt, bien-sûr…
Aujourd’hui, si vous posséder encore ce studio et que vous le louer, les frais de copropriété et d’entretien vous coûtent 50% des loyers (mais cela permet de payer des salariés et des artisans de la jeune génération) et l’impôt sur le restant est aussi de 50% (taux d’imposition sur les revenus fonciers : 47,5%).
C’est, en effet, un investissement qui permet d’en redistribuer beaucoup à la Société.
Libération culturelle et sociale
Personnellement, je ne suis pas persuadé que cela puisse permettre d’être « mieux lotis », mai si vous pensez que oui, alors profitez-en et remerciez-nous.
Cordialement,
P.S. Surtout n’allez pas écrire dans un prochain message que les retraités ne payent pas d’impôts, c’est encore une idée-reçue fausse.
Ils payent (même s’ils font partie des babyboomers) impôt sur le revenu, taxes foncières et d’habitation et toutes les autres ; et, en démocratie, selon le principe de redistribution, cela doit quand même servir un peu « aux générations à venir »
Plutôt que de penser au passé, il vaudrait mieux penser à l’avenir. Mais oui, osez!
« L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue »disait F.Nietzsche. N’occultons pas le passé car » il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va ». Les retraités actuels ont bien souvent travaillé 45h voir 50 h par semaine laissant peu de temps aux loisirs et à la culture, pas de RTT ni cinq semaines de congés payés. Ce qu’ils ont acquis a été le fruit de leur travail et de leurs sacrifices!
Alors penser à l’avenir: Oui! mais n’oublions pas le passé.
A Elue lotoise: Absolument, mais évitons de ressasser et préparons nous pour l’avenir, ayons le courage de le regarder en face
Les discours d’anciens combattants »de mon temps! »sont bannis de mon langage et il est vrai que « forts » de notre passé, nous devons affronter l’avenir et contribuer à la préparation de celui-ci en faisant preuve de lucidité.
A Elue Lotoise Oui, je vous approuve, l’histoire nous donne de l’intelligence et nous n’aurons pas trop de toute notre intelligence et de toute notre énergie pour faire face à l’avenir.
Et ben!
Que de réactions savantes, hélas traditionnelles..!
Je ne pensais pas « allumer le feu »…J’aurais dû me relire
Eternelle querelle du « c’était mieux avant » et des « y n’ont qu’à »
Nous sommes tout à fait d’accord pour aider les jeunes générations et payer plus d’impôts (ou de taxes) et nous le faisons (bien que la vie n’ait pas été aussi facile qu’on le dit et redit dans les années 70)
Nous avons beaucoup « participé » aux impôts et taxes lorsque nous étions actifs…bien ou correctement (un prof n’est pas un nanti) payés
Mais faisons simple et cessons de taxer tout le monde puis de détaxer via des « aides » et des « chèques » les uns ou les autres pour « calmer »…jusqu’à la fois d’après.
Cela cré des tensions inutiles entre « favorisés » et « défavorisés »
Pour être admis, l’impôt doit être simple et COMPRIS de tous.
Je ne comprends pas toujours les textes relatifs à l’impôt ( x% d’imposition sauf si…à condition que…sous réserve…)
Le retraité nanti
Il faudrait voir à déconseiller l’anonymat sur le Blog …