Congrès de l’union départementale des comités des fêtes

L’union départementale des comités des fêtes du Lot tiendra son 43e congrès samedi 14 octobre à Souillac. Jean-Luc Cavalier préside l’association depuis pratiquement ses débuts. Sur le département, 100 comités des fêtes adhèrent aujourd’hui à l’UD-FNCOF.

Le moteur de la fête qui a connu quelques signes d’essoufflement, il y a une dizaine d’années, semble avoir retrouvé du tonus. Le programme du 43e congrès de l’Union départementale des comités des fêtes du Lot qui aura lieu samedi au palais des Congrès de Souillac affiche un programme qui reflète ce dynamisme avec des animations comme à l’époque où la fête tenait salon. «C’est un congrès qui me plaît, toutes les conditions sont réunies pour que la journée soit intéressante à la fois festive et studieuse». Ce jugement émane de Jean-Louis Cavalier. Il est avec l’ancien député Bernard Charles l’un des artisans de l’UD-FNCOF. Une association qu’il préside toujours.

Un peu d’histoire : quels ont été les débuts de l’union des comités des fêtes du Lot ?

En marge de la Fédération nationale, l’UD46 a été l’une des premières à se créer en France sous l’impulsion de Bernard Charles qui en fut le premier président. C’était en 1971. Cela avait commencé par l’union des comités des fêtes du Sud du Lot. Bernard Charles m’avait sollicité pour regrouper les comités du Nord Lot. À la bonne époque, c’est-à-dire, durant ces années 1970, nous avons fédéré jusqu’à 180 comités des fêtes.

Quel était votre objectif de départ ? Réunir les comités, leur permettre de rencontrer des artistes professionnels, les représentants de l’administration, de la SACEM de l’URSSAF. Nous souhaitions leur apporter une assistance et cela reste toujours notre priorité.

Les budgets sont serrés partout, comment se débrouillent les comités ?

Ils s’adaptent et maintiennent des activités à bout de bras. Quand il n’y a plus de budget, il faut se creuser la tête et trouver des animations peu coûteuses. Cela existe et nous sommes là pour les aider.

Quel est le bilan des dispositions de l’arrêté sur la fermeture des buvettes ?

Nous avions pu négocier avec la préfecture un horaire de fermeture raisonnable pour tout le monde (2 h 30 pour l’alcool et 3 h 00 pour les buvettes). Aujourd’hui ces horaires ne semblent pas être remis en cause, les comités s’en satisfont, c’est différent pour les plus gros évènements.

La sécurité est un poste lourd pour les comités ?

Le budget sécurité représente un coût important mais on ne peut pas faire autrement. Il faut faire appel à des agents de sécurité professionnels. Les comités n’ont de solution que de rogner sur d’autres postes budgétaires. Samedi on parlera, encore assurances, protection juridique, intempéries. Nous, au sein de l’union départementale, on les incite à contracter une assurance.

Le climat de ce congrès ?

Je pense que les artistes et les comités des fêtes vont apprécier de se retrouver comme au temps du salon ; Il y aura un feu d’artifice, un concert sons et lumières ouverts au public. Une belle ambiance. La fête c’est une grande famille».


Au programme

14 h 30, accueil au Palais des Congrès de Souillac ; 15 heures, scènes ouvertes en présence des artistes partenaires ; 17 h 30, réunion de travail à la salle des fêtes de Lanzac en présence de David Petit, président de la FNCOF ; 19 h 45, feu d’artifice tiré sur les bords de la Dordogne par EFC Evènements (accueil du public, congressistes et Souillagais au < port de Souillac à 19 h 30 ; 20 h 15 sons et lumières «Majestuoso» sur les murs de l’abbatiale de Souillac ; 20 h 45, apéritif d’honneur ; 21 heures dîner-spectacle au Palais des Congrès (27 €) parrainé par Tony Bram’s.