Conseil municipal : discussion pour une cuisine centrale au centre hospitalier Jean-Coulon
.La semaine passée, Joël Bouëtard, ingénieur conseil en restauration commerciale, grande cuisine et agroalimentaire était l’invité du conseil municipal.
La première question de l’ordre du jour portait sur l’étude d’un projet de groupement d’intérêt public (GIP) concernant une cuisine commune au centre hospitalier Jean- Coulon et à la mairie de Gourdon. Joël Bouëtard, auteur de l’étude de ce projet a exposé les détails et répondit aux questions des élus.
A sa séance du 15 juin, le conseil de surveillance du centre hospitalier Jean-Coulon a approuvé à l’unanimité ce projet de cuisine centralisée. Elle s’adressera à plusieurs publics gourdonnais : les patients et le personnel de l’hôpital, l’accueil des personnes retraitées et dépendantes, les résidents et personnel du foyer logement J.L. Cabanès, aux jeunes élèves et personnel de l’école maternelle Frescaty et des écoles primaires Hivernerie et Daniel Roques.
Avoir une cuisine commune présente des intérêts multiples. Il y a un intérêt économique avec la mutualisation des coûts d’exploitation, l’augmentation du nombre de repas et la capacité à négocier les achats par le jeu des volumes.
Il y a un intérêt politique, avec le maintien d’emplois sur la commune et la capacité à maîtriser la qualité des repas et l’optimisation des filières agricoles locales.
L’étude de 2013 a considéré deux scénarios : la réhabilitation de la cuisine actuelle de l’hôpital ou la construction d’une cuisine centrale neuve sur réserve foncière. Les contraintes de fonctionnement et les chiffres de l’étude ont orienté le choix d’une réhabilitation de la cuisine actuelle de l’hôpital.
L’hôpital fonctionnant depuis 1987 en liaison froide en raison de contraintes spécifiques au monde hospitalier, les élus ont porté leur préférence sur une liaison froide plutôt que sur une liaison chaude. Une légumerie sera intégrée pour favoriser le frais plutôt que l’agroalimentaire.
Le nombre de repas en 2017 a été de 264 168 répartis comme suit : 199 590 hôpital, 39 028 scolaire, 25 550 foyer.
Le montant des travaux s’élèverait à 1 012 081 euros HT.
Le conseil municipal a approuvé l’institution de ce groupement d’intérêt public de cuisine centralisée.
Et les élèves du lycée ? Ils ne mangent pas ?