Les 15 vice-présidents du conseil régional
Sylvia Pinel, 1ère vice-présidente en charge de l’Aménagement du territoire, des TIC et des politiques contractuelles.
Damien Alary, 2e vice-président en charge de l’Attractivité régionale et des relations internationales.
Agnès Langevine, 3e vice-président en charge de la Transition écologique et énergétique, de la biodiversité, de l’économie circulaire et des déchets.
Didier Codorniou, 4e vice-président en charge de l’Économie maritime, du littoral et des aéroports.
Nadia Pellefigue, 5e vice-présidente en charge du Développement économique, de la recherche, de l’innovation et de l’enseignement supérieur.
Jean-Luc Gibelin, 6e vice-président en charge des Mobilités et infrastructures transports.
Kamel Chibli, PS, 7e vice-président en charge de l’Éducation, de la Jeunesse et du Sport.
Béatrice Négrier, 8e vice-présidente en charge de l’Emploi, de la formation professionnelle et de l’Apprentissage.
Vincent Labarthe, 9e vice-président en charge de l’Agriculture et de l’enseignement agricole.
Guillaume Cros, 10e vice-président en charge des Affaires européennes, des fonds structurels, de la coopération au développement, de l’évaluation et de la prospective.
Jean-Louis Cazaubon, 11e vice-président en charge de l’Agroalimentaire et de la viticulture.
Jean-Louis Guilhaumon, 12e vice-président en charge du Tourisme et du thermalisme.
Dominique Salomon, 13e vice-présidente en charge de la Culture, du patrimoine et des langues occitanes.
Aurélie Maillols, 14e vice-présidente en charge de la Montagne et de la ruralité.
Marie Piqué, 15e vice-présidente en charge des Solidarités, des services publics, de la vie associative et du logement
La commission permanente (CP) est composée de 52 élus dont la présidente. Pour la majorité, la liste Notre Sud en commun (30 sièges). Pour la liste Union de la droite LR -UDI- Modem (8 sièges). Pour la liste FN : 13 sièges
Objectif Gard
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Sylvia Pinel première vice-présidente
Elue première vice-présidente de la région Midi-Pyrénées Languedoc Roussillon, la ministre tarn-et-garonnaise (PRG) Sylvia Pinel sera en charge de l’Aménagement du Territoire, des Nouvelles Technologies et des politiques contractuelles. Elle a répondu hier à nos questions en évoquant
son avenir et son départ annoncé du gouvernement, sans doute d’ici un mois.
La séance d’installation du conseil régional a-t-elle répondu à vos attentes ?
Oui, dans le sens où la majorité a la volonté de se mettre rapidement au travail et d’engager le projet présenté aux électeurs durant la campagne.
Etes-vous satisfaite de votre première vice-présidence et de la délégation afférente ?
C’est ce que je souhaitais. C’est conforme à ce que nous avions conclu dans le cadre de l’accord du premier tour avec le PS et cet accord a été respecté. Je serais au cœur des politiques de développement économique, d’aménagement du territoire. Le souci de la proximité est essentiel pour nous. Il sera au cœur de nos actions durant le mandat. Nous serons à l’écoute de nos concitoyens.
Quels sont les ambitions du groupe des radicaux qui compte 17 élus ?
Nous sommes des partenaires de la première heure du parti socialiste et nous resterons des partenaires loyaux tout en apportant nos spécificités et nos valeurs républicaines qui guident notre action. C’est essentiel surtout dans cette période compliquée. Nous serons des partenaires exigeants sur nos valeurs.
Quels sont vos rapports avec la nouvelle présidente, Carole Delga ?
Nous travaillons en confiance et nous allons continuer à avoir des échanges réguliers, comme ce fut le cas durant la campagne électorale. Nous avons une relation basée sur la confiance, le respect et même l’amitié.
Vous allez quitter le gouvernement dans quelques semaines…
Nous en avons discuté avec le président de la République et le premier ministre qui m’ont demandé de rester le temps de mettre en place les mesures importantes que j’ai lancées comme le prêt à taux 0. Puis je quitterai le gouvernement dans quelques semaines.
Et vous reprendrez votre place à l’Assemblée Nationale…
La loi stipule qu’un ministre qui quitte le gouvernement reprend automatiquement son siège de député, un mois après son départ du gouvernement. C’est ce que je ferai jusqu’à la fin du mandat, en 2017. Je ne fais qu’appliquer la loi. J’ajoute qu’avec l’étude des comptes de campagne des élections régionales et les éventuels recours, il n’y a pas de possibilité d’élection partielle.
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Marie Piqué, 15 °vice-présidente en charge des solidarités, services publics, de la vie associative et du logement évoque ses premiers engagements, et ceux qui l’animent .
Son credo de militante, d’élue est de «privilégier le contact avec les gens, de travailler avec eux sur le terrain, comme dit-elle, elle l’a toujours fait. L’humain assène-t-elle passe avant la finance». Elle mesure l’importance du chantier à mener, affirme ne pas vouloir décevoir ceux qui lui ont permis d’accéder à cette vice-présidence… inattendue. La lutte pour l’emploi est la mère de toutes les batailles. C’est celle que j’entends mener au conseil régional, confie Marie Piqué. «Tout au long de cette campagne électorale, j’ai parlé, mais j’ai beaucoup écouté» ajoute-t-elle. Lutter pour le service public maltraité, privé de moyens, constamment soumis à des restrictions budgétaires qui dessine une région à deux vitesses, figure parmi ses priorités. «Or le service public c’est un des moyens d’assurer l’égalité territoriale, surtout dans les zones rurales. J’y veillerai», assure-t-elle, en évoquant pour le Lot les écoles rurales, les bureaux de postes, les services hospitaliers, les gendarmeries, les perceptions. Autre engagement : «Je suis persuadée que les états généraux du rail sur la tenue desquels nous nous sommes engagés, Carole Delga l’a répété hier, nous permettront de faire le bilan, d’écouter l’attente des usagers, de répertorier les besoins, d’entendre les professionnels et de dégager des pistes d’action Continuer ce qui a été fait et l’améliorer. Le Lot est concerné au premier chef». Quel projet pour la jeunesse ? Marie Piqué avance ses arguments. «Pour offrir un avenir décent aux jeunes générations, soumises à une violence sociale extrême, je veux que la région se mette en action dès maintenant» lance-t-elle. La formation professionnelle, la culture sont des vecteurs pour accéder à l’emploi. La région ne peut pas tout. Elle a des compétences limitées mais elle peut être un formidable levier, précise l’élue. Et de conclure sur ce monde qui change : «La solidarité envers ceux qui fuient les violences, solidarité nécessaire contre le fanatisme, le racisme et la stigmatisation. Il faut montrer aux marchands de peur que nous sommes aux côtés des plus vulnérables. De mon poste de responsabilité je continuerai à me battre pour une société plus fraternelle».
La Dépêche
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Les élus du Lot
Le Front national décroche son premier poste dans le Lot. La droite traditionnelle perd un représentant. La gauche reste en tête. Et vraisemblablement pour longtemps…
Trois élus à gauche, un pour l’entente Les Républicains/UDI, un pour le Front national. Voilà donc le résultat définitif — sans grande surprise — de ces élections régionales dans le Lot.
À gauche, Vincent Labarthe (PS), Marie Piqué (Front de gauche) et Raphaël Daubet (Parti radical de gauche) récoltent et partagent les fruits de l’union, signant un 52,7 % qui place le Lot parmi les meilleurs soutiens à Carole Delga (derrière la Haute-Garonne).
À droite, Aurélien Pradié affiche une progression de 4 800 voix par rapport au premier tour. Avec 24,5 % des suffrages, il sauve un poste pour son parti et siégera lui aussi à l’assemblée régionale.
Enfin Emmanuel Crenne représentera le Front national : une première pour le FN dans le Lot. Lui aussi a vu le nombre de ses électeurs croître (+3 900).
École des fans
Dans cette «école des fans» de lendemain d’élection, tout le monde indique qu’il a gagné. La gauche parce qu’elle reste devant ses rivaux ; la droite parce qu’elle reste devant le Front national et que la gauche est en recul ; le Front national parce qu’il établit un nouveau record dans le département et place un représentant à l’assemblée régionale.
Une philosophie du «positif absolument» qu’il convient de relativiser.
Avec ses 43 700 électeurs ce dimanche, les suffrages à gauche sont en recul de 10 000 voix par rapport aux régionales de 2010. Avec deux «circonstances atténuantes» tout de même : primo, un «vent contraire» pour les candidats qui portaient la même étiquette que le gouvernement ; et secundo, Martin Malvy conduisait la liste de gauche en 2010.
Le chiffre de 43 700 n’a rien de catastrophique, mais il doit tout de même inviter les représentants locaux à la vigilance : le matelas reste confortable (52,7 %), mais il s’amenuise.
À droite, Aurélien Pradié peut-il se contenter de ce recul de la gauche ? Apparemment oui, puisqu’il note que de son côté, il signe «un des trois meilleurs scores de toute la grande région». Certes… Mais c’est oublier que la liste Reynié est celle qui enregistre le plus mauvais score pour la droite. Et que les 20 300 électeurs qui se sont portés sur sa liste sont eux aussi en recul par rapport à 2010 (21 150).
Même pour le Front national, la vie n’est pas complètement idyllique : oui, Emmanuel Crenne talonne la droite traditionnelle, mais au final, il reste derrière, avec 1 500 voix de retard.
Autrement dit, tous les candidats ont matière à espérer, et ils ne s’en privent pas. Mais tout n’est pas rose, et ça, ils l’oublient trop souvent.
Vincent Labarthe >Liste Carole Delga (Parti socialiste).
Marie Piqué >Liste Carole Delga (Front de Gauche).
Raphaël Daubet >Liste Carole Delga (Parti radical de gauche).
Aurélien Pradié >Liste Dominique Reynié (Les Républicains).
Emmanuel Crenne >Liste Louis Aliot (Front national).
Hervé Boucleinville
La Dépêche
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Kamel Chibli 7e vice-président chargé de l’éducation, la jeunesse et le sport.
Le conseiller régional Kamel Chibli a été élu septième vice-président de la grande région. Pendant six ans, il aura en charge l’éducation, la jeunesse et le sport. L’élu ariégeois a fait, lundi, «sa rentrée des classes.» L’occasion pour lui de s’installer dans ses nouvelles fonctions. «L’émotion a cédé le pas à la mesure du travail à faire à l’échelle de la grande région» explique Kamel Chibli qui va avoir en charge des dossiers importants comme les lycées, l’opération Ordilib, la carte jeune… «L’objectif est de se mettre tout de suite au travail pour que les dossiers ne perdent pas de temps» souligne-t-il. Le plan Marshall de 800 millions d’euros concernera les lycées comme le confirme Kamel Chibli : «En dix ans, les deux régions ont investi près de 5 milliards d’euros dans les lycées… C’est très important. N’oublions pas que nous sommes la région la plus attractive. Il y a des projets de construction de lycée, des constructions en cours, des rénovations.» Kamel Chibli et le nouvel exécutif régional vont devoir harmoniser des opérations comme Ordilib : coût calculé sur le quotient familial en Midi-Pyrénées, gratuit en Languedoc-Roussillon. De même la carte jeune et son champ d’application. Il faudra également harmoniser dans le domaine sportif dans la politique d’aide : «Je suis en tout cas très favorable au sport pour tous. Il faut aider les clubs qui jouent le jeu.» Kamel Chibli accorde également de l’importance à la jeunesse, au conseil régional des jeunes avec qui il veut travailler sur la citoyenneté. Au-delà, l’élu du pays d’Olmes entend bien poursuivre sur la lancée de la campagne et rester très présent sur le territoire, tous les territoires. «Je veux aller à la rencontre des acteurs sur le territoire dans l’ensemble des départements.»
Le nom Occitanie pour cette région aurait du sens alors que l’énumération actuelle n’en a aucun et Midi-Pyrénées n’en avait pas davantage.
Carole Delga a proposé d’organiser une consultation populaire pour choisir le nom de la région, elle aura lieu sur internet, très probablement au printemps. Plusieurs noms seront proposés.
Il ne s’agit pas ici de lister les noms qui seront proposés aux internautes. Mais de voir les avantages et les inconvénients des uns et des autres. Certains penchent pour un mix entre les noms des deux anciennes régions : Languedoc-Pyrénées par exemple. Sans doute un peu artificiel.
La proposition Sud de France a été repoussée. Elle rappelle la marque commerciale des produits du Languedoc lancée il y a quelques années par Georges Frêche. Et ses initiales sont… SDF !
L’Occitanie fâche les Catalans qui se sentent exclus
Languedoc également. Même s’il exprime une situation géographique et linguistique, il ne retiendrait qu’une partie du nom d’une des deux régions et aucun élément de l’autre.
Certains proposent un nom court et facile à retenir. Sud se voit reprocher d’être une simple notion géographique en fonction de la situation de la région par rapport à Paris.
Il me semblerait intéressant de porter à la connaissance des Lotois, les commissions où siègent nos 5 élus du Lot, exceptée Marie PIQUE, puisque élue VICE-PRESIDENTE, mais : Vincent LABARTHE, Raphaël DAUBET, Aurélien PRADIE, Emmanuel CRENNE ?
A ma connaissance seuls les membres de la commission permanente ont été élus; pour le Lot, seuls Vincent Labarthe et Marie Piqué, en tant que vice présidents y figurent.
La Commission permanente est une émanation de l’ensemble du conseil régional. Elle se réunit au moins une fois par mois, peut demander la réunion plénière des conseillers régionaux. Elle peut recevoir du conseil régional la délégation d’une partie de ses fonctions, exceptés le vote du budget, l’approbation du compte administratif. Elle remplace le conseil régional entre les réunions plénières
Outre la présidente, cinquante-et-un autres conseillers régionaux forment la Commission permanente (CP), étant élus à la proportionnelle lors de la séance inaugurale par l’ensemble des élus. Tous les groupes politiques sont ainsi représentés.
Les membres élus le 4 janvier 2016 sont: Cliquer
Rappelons que Vincent Labarthe est en charge de l’agriculture et de l’enseignement agricole et Marie Piqué en charge des solidarités, des services publics, de la vie associative et du logement.
La Voix est Libre revient cette semaine sur l’élection de la nouvelle présidente de Région, la socialiste Carole Delga mais aussi sur la mise en place de cette nouvelle collectivité.
Quel mode de gouvernance ? Quel échiquier politique ? Quelle organisation ? Quels projets prioritaires ?
La voix est libre