Contrôle de la qualité des bouches d’incendie

L’équipe mobile de défense extérieure contre l’incendie (EMDECI) vient de réceptionner son nouveau véhicule dédié aux contrôles des hydrants.

Hydrants, qu’es aquo ? C’est simplement le nom technique des poteaux d’incendie ou bouches d’incendie, des dispositifs de lutte contre l’incendie mis en place par les communes, ou les entreprises privées dans leurs

enceintes. La défense extérieure contre l’incendie (D.E.C.I.) a pour objet d’assurer l’alimentation en eau des moyens des services d’incendie et de secours par l’intermédiaire de points d’eau identifiés à cette fin, en fonction des besoins résultant des risques à prendre en compte.

Cette équipe supervisée par l’adjudant-chef Christian Ahfir du service prévision est composée de six sapeurs-pompiers volontaires affectés aux Centres d’Incendie et de secours de Souillac, Lacapelle-Marival, Puy-l’Évêque, Livernon et Cazals.

Leur travail consiste à relever la situation géographique de l’hydrant et contrôler son débit et sa pression. Les reconnaissances opérationnelles sont réalisées par le S.D.I.S. tous les deux ans pour son propre compte. Techniquement, pour réaliser cette mesure trois éléments sont nécessaires, une vanne de fermeture à treize tours, un appareil de mesure débitmètre et un tuyau de diamètre 110 mm. Le débit mètre enregistre les valeurs de pression et de débit. Pour être opérationnel, un hydrant doit pouvoir délivrer 30 m 3/heure minimum avec une pression d’au moins un bar.

Précédemment les techniques de relever pouvaient laisser apparaître des erreurs de plus d’1 kilomètre, aujourd’hui le relevé d’implantation est plus fiable grâce à l’utilisation des GPS embarqués sur tablette, ils permettent une localisation précise enrichie de photos. Le relevé d’une anomalie grave par le service départemental d’incendie et de secours lors de l’utilisation ou d’une reconnaissance opérationnelle (absence d’eau, volume ou débit notoirement insuffisant, bouche ou poteau d’incendie inutilisable) fait l’objet d’une notification particulière au maire ou au président de l’E.P.C.I. (établissement public de coopération intercommunale) par le biais d’un logiciel dédié.

Cet ancien VSAV (alias véhicule de secours et d’assistance aux victimes) reconditionné est équipé de toute la logistique dédiée, équipé de signalétique rétro réfléchissante. Il permet un travail plus sécurisé des hommes de l’EMDECI.