Cours, Francoulès, Laroque-des-Arcs, Valroufié : une Commune Nouvelle ?
« Tout nous incite à évoluer dans le sens d’un regroupement des communes et pour le moment il s’agit d’une démarche basée sur le volontariat ! » déclare Serge Nouailles, maire de Laroque-des-Arcs et Conseiller départemental, en ouvrant les débats.
Le 12 octobre dernier s’est tenue une réunion publique à la mairie de Laroque-des-Arcs, durant laquelle ont été exposés les arguments militant en faveur d’une fusion des communes de Cours, Francoulès, Laroque-des-Arcs et Valroufié. Une quarantaine de personnes avaient fait le déplacement, dont Jean-Louis Atger, maire et deux autres élus de Valroufié.
Après avoir essuyé le refus de Lamagdelaine…
Dans un premier temps, Serge Nouailles rappelle l’historique de la démarche, ne cachant pas que les premiers pas avaient été effectués vis-à-vis de la municipalité de Lamagdelaine. « Il nous était apparu que nous devions nous tourner en premier lieu, vers la commune avec qui nos populations entretiennent les liens de proximité, les plus étroits » souligne Serge Nouailles. Plusieurs rencontres ont eu lieu, entre les deux maires et même entre conseils municipaux. Pas moyen d’amorcer le moindre rapprochement ; quand ça veut pas !
De façon quasi concomitante, des pourparlers étaient engagés avec les représentants de la commune de Valroufié. Là, les avances du maire de Laroque trouvaient un écho des plus favorables. D’emblée, les deux maires et les élus des deux communes se sont montrés enthousiastes ! Sur ces entrefaites, la municipalité de Cours, pointe du nez, faisant valoir qu’elle pourrait être intéressée par un rapprochement avec Valroufié et Laroque-des-Arcs. Et ne voilà-t-il pas que Francoulès, commune frontalière avec Cours et Valroufié se laisserait tenter par cette aventure. Ainsi, après avoir essuyé un refus, Laroque-des-Arcs se retrouve partie prenante d’une offre de mariage à quatre.
Très vite ont été mises en place des rencontres entre élus qui ont conduit à la création de commissions, chargées d’examiner les différents aspects d’une fusion éventuelle.
« Tout le monde sait que la baisse des dotations de l’État aux communes, se poursuit d’une année à l’autre » indique Serge Nouailles. L’ancien employé de banque, fait valoir le goulot d’étranglement auquel s’exposent les communes qui n’évolueront pas.
Sont alors passés en revue les arguments militant en faveur de la fusion. « D’une part, notre poids au sein du Grand Cahors, sera plus lourd, pour nous faire entendre, face aux 38 autres communes qui le composent actuellement », précise le maire de Valroufié. Sur le plan financier, dans l’hypothèse de la création d’une Commune Nouvelle, dépassant les 1 000 habitants, les aides d’État seront abondées de 5 %, avec garantie d’une Dotation Globale de Fonctionnement identique sur trois ans.
Enfin, les élus présents au Congrès de Souillac, ont cru comprendre de la bouche de Jean-Michel Baylet, Ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, que les démarches aujourd’hui laissées à l’initiative volontaire, pourraient se voir imposer une marche forcée, demain. L’exemple des intercommunalités, illustre déjà le propos.
Jean-Claude Bonnemère La Vie Quercynoise
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