Crise aviaire. Les éleveurs seront indemnisés, le point sur la situation
Après avoir participé à la réunion des conserveurs du Lot, en période de crise aviaire, à la Chambre des métiers du Lot, le lundi 9 mai 2022, la députée du Lot, également docteure en sciences, en lien avec les annonces de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, évoque l’expérimentation sur la vaccination qui démarre.
« La situation liée à la crise aviaire que connaît la France depuis l’automne 2021, d’une ampleur inédite, reste à un risque élevé dans le Lot » déclare Huguette Tiegna, députée du Lot. Ce contexte requiert la plus grande vigilance des services de l’État en soutien aux producteurs du territoire. Pour rappel, les producteurs français s’étaient conformés aux règles de biosécurité, de confinement et de surveillance des élevages dès l’automne. Parallèlement, une expérimentation vaccinale lancée par le Ministère a débuté mardi 10 mai 2022 sur des palmipèdes. Elle doit permettre de disposer de preuves scientifiques quant à l’efficacité et l’intérêt de la vaccination.
Étude vaccinale en cours
« Face à cette épidémie aviaire, la situation des éleveurs et transformateurs lotois est difficile. C’était d’ailleurs le fond des échanges que nous avons eu lundi 9 mai à la Chambres des métiers du Lot avec les conserveurs, en plus des difficultés d’approvisionnement en bocaux et autres matières premières engendrées par la guerre en Ukraine. Je me suis également rendu dans des exploitations agricoles au cours des dernières semaines et je tiens à mettre en avant le courage et la résilience dont font preuve les exploitants face à cette épidémie aviaire. Le soutien de l’État est donc fondamental, tant pour l’application des règles sanitaires (dépeuplement, désinfection, zonages de protection), que pour le soutien économique aux pertes engendrées. En parallèle, du dispositif de chômage partiel mis en place, les éleveurs concernés seront donc indemnisés sur les différentes étapes : l’amont de la filière, les œufs, la partie sélection-accouvage, l’aval et les services spécialisés » souligne Mme Tiegna.
Concernant l’étude vaccinale, elle consiste à acquérir des données sur la capacité de deux vaccins candidats à protéger les palmipèdes et à limiter l’excrétion et la diffusion du virus. Elle est conduite, depuis le mardi 10 mai 2022, sous contrôle de vétérinaires, de l’École Nationale de Toulouse, de l’ANSES et des services de l’État. La France et les États membres de l’Union européenne poursuivent en parallèle les discussions au niveau du Conseil européen, sur la vaccination généralisée.
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