De l’humour?

Hier matin, se déroulait les obsèques de Robert, décédé à Gourdon et qui avait choisi la crémation. A 9h30, le convoi s’élance donc depuis l’hôpital de Gourdon à destination du Crématorium de Capdenac.

Quand la réalité dépasse la fiction

Après seulement quelques minutes, le chauffeur du corbillard voit dans son rétroviseur, non seulement les véhicules de la famille, mais également un véhicule banalisé de la gendarmerie tout feu et gyrophare allumés. Lequel véhicule vient s’intercaler, toutes sirènes hurlantes entre le corbillard et le reste du convoi.

Un corbillard contrôlé pendant des obsèques

Regardant toujours dans ses rétroviseurs le chauffeur voit les gendarmes lui faire des signes. Toutes les pensées lui viennent alors à l’esprit : l’autorisation de crémation a été donné à tort, il y a une pile que les services médicaux n’ont pas signalé…  ou des pensées encore plus folles comme : on s’est trompé de défunt…

Le chauffeur se gare, les gendarmes également et viennent à la hauteur du chauffeur du corbillard.

Et là, après les vérifications traditionnelles du permis et des papiers du véhicule, ……

ils souhaitent vérifier le journal des appels du portable du chauffeur pour vérifier qu’il n’avait pas téléphoné en conduisant dans les minutes qui précédent !!!!!!

Oui vous avez bien lu !!!!

Comme il en était rien, si les occupants du corbillard, après avoir été époustouflés par la question,  ont plutôt pris la chose avec humour, il n’en fut pas de même de la famille.  On peut imaginer aisément son désarroi et sa stupeur sur une telle intervention d’autant que pour des raisons de sécurité leurs véhicules s’étaient arrêtés quelques centaines de mètres plus loin et ne pouvaient donc en entendre la raison. Les mêmes types de pensées que celles du chauffeur, décrites plus haut, traversant également leurs esprits.

Lire aussi :  Funeral Concept : une offre exclusive pour les lecteurs de Funéraire Info

De premières explications visant à les rassurer furent données lors du redémarrage du convoi par l’assistant funéraire. Mais ce n’est qu’arrivé au crématorium, soit 1 heure plus tard, que celui-ci leur expliqua en détail.

Contrôler un corbillard en convoi, inapproprié ?

Si dans un premier temps la colère traversa leurs esprits devant cette intrusion inopinée de la force publique dans un moment de recueillement, celle-ci s’estompa rapidement grâce à la présence d’un petit fils qui, comble du hasard, était élève gendarme à l’école de gendarmerie de Tulle. Il y voyait certainement là le bon exemple (ou le mauvais, c’est selon) à suivre (ou ne pas suivre).