De Luzech à Mercuès : 12 nouveaux kilomètres de voie verte inaugurés le 17 juillet
Cette inauguration est la première d’une longue série
En vallée du Lot, les prochains grands projets sont prévus en 2023-2024, avec l’aménagement des tronçons Cahors-Arcambal, et Cajarc-Laroque Toirac.
Par ailleurs, les études se poursuivent pour réaliser le tronçon entre Cahors (à partir du pont Louis-Philippe) et Mercuès. Les travaux seront plus complexes : en l’absence d’ancienne voie ferrée, des ouvrages d’arts devront être réalisés afin de contourner des éperons rocheux et tracer un chemin sous la voie ferrée Paris/Toulouse en activité.
Qu’est-ce qu’une voie verte ?
Selon le code de la route, une voie verte est une voie réservée à la circulation non motorisée : piétons, cyclistes (y compris sur un vélo à assistance électrique), rollers… Elle est bidirectionnelle ; les véhicules de police, de secours ou d’entretien y sont autorisés. A ne pas confondre avec une véloroute qui est un itinéraire cyclable touristique, fléché et sécurisé, reliant des villes, voire différentes régions, entre elles. Elle emprunte des petites routes à faible circulation et, quand cela est possible, des pistes cyclables. « Les voies vertes peuvent concilier les aspirations des Lotois en quête de loisirs et celles des touristes en quête de vacances douces.
Une voie verte, c’est :
– Un service à la population pour des déplacements doux aux alentours des villes et des bourgs (déplacements domicile/travail).
– Un apport direct à l’économie locale. Une étude de 2011 mettait (déjà) en évidence 20 à 25 000 euros de retombées économiques directes par kilomètre de voie verte et par an.
– Un bonus pour la notoriété et l’attractivité du Lot. Les itinéraires envisagés sont jalonnés de sites naturels et patrimoniaux qui les placent à la hauteur des voies vertes les plus emblématiques de France » a rappelé Serge Rigal.
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