Défendons les écoles et la ruralité
Le collectif citoyen de sauvegarde des écoles de village appelle les parents d’élèves, citoyens, élus à une manifestation départementale dans toutes les écoles du département et ce au nom de tous les collectifs. «Dans le Lot, nous avons perdu 13 postes en 3 ans pour une baisse de 300 élèves tandis que la Dordogne a perdu 786 élèves en 2 ans pour 12 postes créés» s’insurge Alain Auzanneau, parent d’élèves membre du collectif. «Les parents sont déboussolés. Le Dasen répète que les écoles à deux classes, c’est fini. On est sur une logique comptable, pas humaine. Il y a eu des fermetures injustes. Au-delà des écoles, on déménage les territoires ruraux. Nous, on a des propositions pour le maintien des écoles, une ruralité vivante» poursuit Philippe Canceil, parent d’élèves, citoyen, maire de Labastide-du-Vert. Mercredi la manifestation sera pacifique encadrée, le but est d’être force de proposition pour faire inverser la politique actuelle. Divers types d’actions sont envisageables. «Dès le matin, à l’arrivée des enfants, des regroupements devant les écoles pour témoigner, informer, parler de solidarité contre la fermeture de ces écoles» précise Malika Lasserre parent d’élèves RPI Duravel-Touzac, Vire-sur-Lot. «Le Dasen veut fermer Vire-sur-Lot pour rajouter un poste à Duravel. Nous nous opposons à cette fermeture» poursuit-elle. Autre action un blocage administratif. «Quelques parents rentrent et restent dans l’école, sans gêner les cours» explique une maman. Pour plus d’infos rendez-vous sur le blog du collectif : http://ccsev. over-blog.com
Venez manifester votre solidarité. Retrouvons nous mercredi 8 mars:
à Concorès 10 h au carrefour du bourg
à Peyrilles 11h30 devant l’école
Oui….
Est ce qu’il y aura quelque chose devant l’école de Cazals demain matin ? quelqu’un peut me dire ?….
Bonjour,
J’en ai parlé ce matin avec un parent de Cazals, R BOURHOVEN, qui réside commune LES ARQUES, mais il ne savait pas encore.
Sur notre RPI Labastide du Vert / Lherm / Les Junies / Pontcirq, nous serons présents devant les écoles par solidarité.
Merci à Sophie pour l’info….
Réflexions sur l’école comme fabrique d’inégalités.
a l’école de Peyrilles on manifeste
Jean-Marc Vayssouze, le président de l’association des maires et élus du Lot a annoncé mardi 14 avoir demandé au Ministère de l’Education Nationale qu’un moratoire soit décidé sur le cas précis des écoles de Montcabrier, Duravel, Vire-sur-Lot. Un an ou deux ans pour laisser le temps aux maires de préparer un projet.
Devant la mobilisation de certains élus et des parents d’élèves dans la vallée du Lot, Jean-Marc Vayssouze, le président de l’AMF 46, l’association des maires et élus du Lot, a décidé d’intervenir dans ce débat tendu sur la carte scolaire, en faisant une proposition. Sur le cas précis de la réorganisation de l’offre scolaire sur les communes de Montcabrier/Saint-Martin-Le-Redon/Cassagnes/Soturac/Duravel/Vire-Sur-Lot/Touzac., il a annoncé hier, avoir sollicité le Ministère de l’Éducation Nationale, pour qu’un moratoire soit décidé.
«Dans ce dossier sensible qui, en parallèle d’une création de poste à Duravel, verrait la suppression de 3 postes d’enseignant et qui au final se traduirait par trois fermetures d’école sur le secteur, il faut savoir donner un peu de temps aux élus pour qu’ils puissent s’organiser et bâtir un projet» suggère Jean-Marc Vayssouze. Le moratoire pourrait être institué pour un ou deux ans, afin que les maires préparent la suite plus sereinement. «Ma position est équilibrée, je ne suis pas dans la surenchère, insiste Jean-Marc Vayssouze. On a été entendu, le CDEN a joué son rôle et je ne peux que me féliciter que le taux d’encadrement dans les classes soit dans le Lot le plus élevé d’Occitanie mais sur le point particulier de Montcabrier, on peut faire évoluter la carte scolaire».
Le président de l’AMF 46 reconnaît que le protocole a permis de préserver des postes d’enseignants dans le premier degré. Il note, également, que beaucoup de maires se sont engagés dans la voie d’une réorganisation de l’offre scolaire : «Ils savent s’approprier le sujet, c’est ce qui s’est passé sur Cavagnac-Les Quatre routes du Lot, Saint-Michel de Bannières Condat Stenquels où une réflexion a été menée avec les parents d’élèves pour proposer une réorganisation bien acceptée par tous».
Mais le président du Grand Cahors le sait bien : «Les fermetures d’écoles même si elles paraissent inévitables pour certaines sont toujours vécues douloureusement par les maires et les administrés».
J-M. F. La Dépêche
Douleur aussi de perdre l’école, dans le village de Saint-Projet (400 habitants, environ)