Demain à Cahors

Les dossiers à l’étude ne manquent pas à Cahors. Avant le conseil municipal de rentrée, Jean-Marc Vayssouze annonce les nouveautés et les projets d’intérêt pour la ville.

Malgré la Covid, la vie politique et administrative de nos collectivités continue. Cahors s’inscrit inévitablement dans ce contexte de rentrée. Jean-Marc Vayssouze depuis son bureau de l’hôtel de ville fait le point sur ces sujets d’actualité et les projets qui animeront les débats municipaux. D’ailleurs, dès ce mardi soir, les élus cadurciens rentreront dans le vif du sujet puisque se tiendra le premier conseil d’après vacances d’été.

Sur le bilan de l’été, le maire de Cahors se réjouit de la fréquentation touristique venue atténuer ou compenser l’inactivité du début de saison. « Quant aux entreprises de notre territoire, pour l’instant je ne suis pas inquiet. Reste la situation de Maec-Groupe Cahors. »

Côté commerces, de bonnes nouvelles marqueront cette rentrée avec l’ouverture du bar à vins V and B face au cinéma Le Grand Palais, en octobre. Et Jean-Marc Vayssouze de lister également : l’enseigne Picard, zone de Labéraudie qui ouvrira pour les fêtes de fin d’année, la réouverture du restaurant asiatique Le Soleil Ho qui va s’installer place Galdemar d’ici le début d’année prochaine, un projet de restaurant japonais rue de la Légion d’honneur, la Maison Marlas qui rejoint le centre-ville à proximité des halles, et les pâtissiers Béziat qui vont ouvrir à l’arrière de leur boutique un salon de thé.

 

« J’entends que certains commerces sont fragilisés par la crise, hélas c’est le cas partout. Malgré tout, Cahors subit un taux de vacance commerciale de 5 à 6 % quand en France la moyenne s’élève à plus de 15 %. L’offre de notre commerce de centre-ville est une chance, elle constitue une attractivité énorme », souligne-t-il, avant de rappeler que le Crédit agricole « va libérer son rez-de-chaussée de 400m² sur le boulevard, s’inscrivant ainsi dans la stratégie de la ville d’ouvrir des espaces à commercialiser. »

Autre lieu, autre stratégie avec la réhabilitation du palais de Via (l’ex-prison) qui verra la remise des offres des trois candidats retenus en fin d’année, pour une désignation du lauréat début 2021. « C’est notre château, un bâtiment exceptionnel que peu de Cadurciens connaissent. Il s’inscrit dans notre politique de renouvellement urbain ; comme pour la friche Emmaüs qui permettra de réaliser 11 logements et d’accueillir les 75 agents Enedis », précise Jean-Marc Vayssouze.

Aménagement et reconquête du centre-ville

Le palais de Via aura vocation à accueillir de l’hébergement touristique (hôtel, restaurant) tout en ayant une fonction résidentielle et des espaces ouverts au public. Une connexion se fera avec les quais grâce au bâtiment des Mutuelles intégré dans le projet global. L’Etablissement public foncier d’Occitanie va donc se porter acquéreur, avant une revente à un porteur de projet.

D’aménagement et de reconquête du centre-ville, il sera encore question avec la place Chapou, l’achèvement de la rue du Château du Roy, celle du portail Alban, etc., le projet résidentiel privé rue Victor-Hugo ou encore de Polygone rue Sindou. Sans oublier le musée Henri-Martin, dont les travaux sont en voie d’achèvement avec la promesse d’une réouverture d’ici la saison 2021.

Un détour par Bégoux, enfin, qui d’ici deux à trois ans verra la construction d’un lieu de vie pour une cinquantaine de personnes atteintes de cécité, suite à un appel à projet du conseil départemental. « Soixante emplois y seront attachés. L’opérateur immobilier est prêt, annonce le maire, et la parcelle appartient déjà à la ville. »

Autant de sujets que l’équipe de Jean-Marc Vayssouze aura tout loisir d’aborder à l’occasion d’un séminaire de rentrée qui se tiendra vendredi 18 et samedi 19 septembre et au cœur duquel figurera également la participation citoyenne que le maire souhaite renforcer et encourager.

Place aux vélos

Demain, il y aura autant de vélos que de voitures, le maire de Cahors dit en avoir « l’intuition » et parle de « révolution des mobilités douces ». Oui mais voilà, ce nouveau concept a du mal à passer surtout chez les automobilistes. »Faire des voies cyclables autonomes, c’est impossible par endroits. Les usages partagés de la rue doivent donc se mettre en place, c’est ce qu’on initie à Cahors. Le piéton est prioritaire sur le vélo, lui-même prioritaire sur les véhicules à moteur. La nouvelle signalisation dans la ville doit faire prendre conscience à chacun du changement », précise le maire qui, en plus des bus gratuits, veut travailler sur les parkings de périphérie, sur la voie verte qui doit rentrer dans la ville…
Laetitia Bertoni La Dépêche