Des nouvelles du plan d’eau de Dégagnac
Vous vous souvenez… et vous le voyez si vous passez devant le plan d’eau
Une « belle étrangère indésirable » comme la nommait Chénopode dans son article d’avril 2023, envahit ce plan depuis 2010 et la situation est aujourd’hui devenue critique.
Le dossier a avancé. On peut lire ainsi dans « le trait d’union » de Juin 2024, qu’une convention technique et financière avec le Syndicat mixte du bassin versant du Céou et de la Germaine était signée pour une étude d’aide à la décision sur le plan d’eau. D’un montant de 32 455 € HT, elle est financée à 50% par l’Agence de l’eau Adour Garonne, 20% par l’Etat à travers le Fond vert, 10% par SMBVCG, 10% par la CC Cazals-Salviac, 10% par la commune de Dégagnac. (soit 3 245,50€) .
La dernière réunion de Juillet du comité de pilotage, visait à présenter un diagnostic complet de la situation et des enjeux autour de ce plan d’eau afin de permettre aux acteurs de définir un scénario d’aménagement. La concertation de l’ensemble des acteurs est en effet un élément clé de l’étude. Aussi la majorité des acteurs directs et indirects du plan d’eau ont-ils été consultés pour connaitre leurs usages, leur attachement et leurs perspectives pour le site.
Plusieurs scénarii ont été proposés et après un sondage auprès de chaque membre du comité de pilotage, il a été retenu 2 scénarii cibles :
1er Scénario« Dérivation du cours d’eau et conservation partielle du plan d’eau » – 2nd scénario ; Suppression du plan d’eau et renaturation du site » (C’est cette dernière solution qui a été choisie à Latronquière en 2018 (Nord du Lot).)
Ils seront étudiés dans un deuxième temps.
A noter que « la Dérivation du cours d’eau et conservation partielle du plan d’eau » est l’option prioritaire pour le conseil municipal de la mairie de Dégagnac
Un comité technique est prévu au mois de décembre qui permettra d’échanger sur les 2 scénarii.
Ensuite, en début d’année 2025, les scénarii finalisés seront présentés en comité de pilotage.
A savoir :
Le plan d’eau de Dégagnac est le plus grand foyer connu en Midi-Pyrénées. L’opération a potentiellement vocation à constituer une vitrine pour tous les gestionnaires de milieux naturels impactés par le myriophylle du Brésil. Un suivi durant plusieurs années permettra d’acquérir de l’expérience dans la gestion du myriophylle.