Des oeuvres éphémères d’Aristide Barraud sur les vitrines désaffectées de Gourdon !
Le 11 juillet, le peloton du Tour de France a traversé la ville de Gourdon. Les coureurs qui n’ont pas participé au sprint intermédiaire et le public, ont découvert sur les vitrines de la ville les oeuvres en grand format d’Aristide Barraud, ancien rugbyman professionnel devenu photographe, réalisées dans le cadre du projet de recherche-action « Gourdon, centralité hospitalière »
Cette intervention artistique dans l’espace public s’inscrit dans un projet de recherche-action qui associe un sociologue, Renaud Epstein, et un artiste au parcours singulier, Aristide Barraud : ancien joueur de rugby professionnel, vainqueur du Tournoi des Six Nations des moins de 20 ans en 2009, son travail de collage photographique et d’écriture s’expose désormais dans les musées d’art contemporain, du Centre Georges Pompidou au Palais de Tokyo.
Conduite dans le cadre d’un programme national de recherche sur les petites villes (POPSU Territoires), la recherche-action « Gourdon, centralité hospitalière » vise a mettre en lumière le rôle joué par l’hôpital dans les petites villes d’une part, à interroger l’hospitalité (entendue comme l’accueil de personnes extérieures) dans ces territoires d’autre part. Parallèlement aux enquêtes sociologiques menées par Renaud Epstein, des ateliers photographiques ont été conduits par Aristide Barraud et Claire Baratto avec des soignants de
l’hôpital, des résidents de l’Ehpad, des adultes touchés par une déficience mentale, des demandeurs d’asile, des usagers de la bibliothèque et des lycéens de Gourdon, pour mettre en image l’hospitalité .
En exposant les images produites et les paroles recueillies a l’occasion de ces ateliers, le sociologue
spécialiste des cités de banlieue et le photographe originaire du grand ensemble de Massy ne cherchent pas seulement à mettre en scène leur coup de foudre pour la ville de Gourdon. Plus largement, ils espèrent interpeller les visiteurs et les téléspectateurs sur le sens de l’hospitalité et son importance dans les petites villes, dans un contexte de remise en cause croissante de cette belle valeur.
Vous trouverez sur la carte ci-dessous réalisée par Claire Baratto, l’itinéraire vous permettant de découvrir les 11 oeuvres réparties sur l’avenue Cavaignac, l’avenue Gambetta, la rue du Majou, la place Saint Pierre ou encore sur les baies vitrées de la BIG !