Des vaches et des bœufs qui mangent de l’herbe !
L’élevage de lestrou (aberdeen angus et bufflonne) qui est à Lamothe Cassel participe au sommet de l’élevage de Clermont-Ferrand, vitrine de l’agriculture du Massif Central,
C’est parce que ce salon se veut être le rendez-vous mondial majeur de l’élevage durable.
Pour Jacques Chazalet, président du salon « La durabilité signifie qu’on considère que l’élevage tel qu’on le pratique dans le Massif Central, à base d’herbe, Il contribue à l’aménagement du territoire. Sans éleveurs, pas de territoire. Sans territoire, pas de pays ». Pour lui, un élevage durable passe avant tout par des exploitations à taille humaine, et des conditions de travail favorables à l’éleveur comme aux animaux. Il rappelle l’importance d’avoir des animaux nourris à l’herbe et le souci de préserver l’environnement.
Il poursuit en soulignant que les systèmes d’exploitations sont plus résilients que les plus grosses sociétés capitalistiques aux changements climatiques.
Au-delà de la durabilité, c’est même la notion de résilience que souhaite mettre en avant le président du Sommet de l’élevage : « La résilience est une caractéristique de l’élevage du Massif Central, d’un point de vue social, territorial et humain. L’éleveur est aussi attaché à ses animaux, à son patrimoine. Une exploitation n’est pas une entreprise comme une autre.
Guillaume Gauthier, président de la commission enjeux sociétaux chez Interbev (’Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes renchérit :« Pour nous, la durabilité signifie avant tout des animaux en pâture, sur des prairies, qui captent du carbone et sont garantes de la biodiversité. Nos bovins consomment à 80% des produits issus de l’exploitation. C’est un des leviers de la durabilité. L’élevage entretient nos paysages, façonne notre territoire et répond aussi à une demande des consommateurs sur la qualité de la viande. L’éthique est importante. On travaille sur beaucoup de leviers pour avoir un élevage encore meilleur demain sur le plan environnemental ».
A ce sommet il est question pendant 4 jours de rappeler au ministres, aux hommes politiques, que le modèle d’élevage qu’on a france n’existe pas ailleurs et doit être soutenu
C’était le lieu et l’occasion pour les présidents des départements de l’Allier, du Cantal, de la Corrèze, de la Creuse, de la Loire, de la Haute-Loire, du Lot, de la Lozère, du Puy-de-Dôme et de la Saône et Loire d’ annoncer une initiative politique: le lancement d’une nouvelle dynamique transpartisane à l’échelle du Massif Central, en faveur de la préservation d’élevages herbagers durables sur leurs territoires. .
Serge Rigal et Rémi Branco, ont ainsi rappelé que » l’activité d’élevage bovin, ovin et caprin telle qu’elle est majoritairement pratiquée sur les territoires du Massif central en général et du Lot en particulier est une activité à défendre et à soutenir car elle présente de nombreux atouts, ne serait-ce que parce qu’elle contribue à faire de ce territoire la première prairie d’Europe ».
Ce collectif veut s’inscrire dans la durée afin d’avoir un nouvel espace de réflexion, de partage de connaissances et de coopération.
Sources : france3-regions la dépêche, l’élevage de Lestrou