États Généraux des Migrations (EGM) du Lot, Gourdon
Les États Généraux des Migrations (https://eg-migrations.org) sont « un processus dans lequel sont impliqués des centaines de collectifs et d’associations locales ou nationales présentes sur le terrain aux côtés des personnes étrangères. Partout en France, ces acteurs se concertent et organisent des événements publics pour dénoncer la politique actuelle et être force de proposition afin d’obtenir un changement radical de la politique migratoire. »
À l’occasion de sa deuxième réunion, le groupe local de Gourdon complétera le questionnaire (cf. ci-dessous) et échangera sur les réponses apportées par chacun.e :
Mercredi 21 mars à 14 heures
6, rue du Majou
Gourdon
Les personnes qui n’étaient pas présentes à la première réunion du 11 mars à Gourdon, sont les bienvenues !
Réunies pour évaluer les modes d’élaboration d’une assemblée du Lot des États Généraux des Migrations (cf : appel), les personnes se sont présentées et ont exposé leurs intentions vis-à-vis des EGM.
Il s’en est suivi une discussion à bâtons rompus sur l’engagement des personnes qui aident les exilé.e.s, sur le traitement des exilé.e.s en CAO et en CADA dans le Lot, et, en particulier, à Gourdon.
Nous avons échangé des information sur les processus de demande d’asile pour elles et ceux qui ne les connaissent pas encore (CRA, OQTF, OFPRA, OFII, Guichet unique, « Dubliné.e.s », FTDA…).
Des documents d’analyse du GISTI (Groupe d’Information et de Soutien des Immigré.e.s) sont laissés à la disposition des personnes souhaitant s’informer : https://www.gisti.org/spip.php?article5841
Il ressort de ces discussions :
– La double nécessité d’un engagement simultané politique ET d’une action sur le terrain des personnes qui veulent aider les exilé.e.s. En effet, l’action sur le terrain seule n’arrête pas « le bras qui frappe » en provenance de la puissance publique, la politique de l’État se révèle de plus en plus répressive vis-à-vis des migrant.e.s et demandeurs et demandeuses d’asile.
L’action politique seule ne suffit pas non plus : elle ne permet pas toujours de se rendre compte des problèmes rencontrés par les exilé.e.s et de certaines des réalités sur le terrain. Il est impossible d’argumenter les revendications sans aucun exemple concret.
– La nécessité de se regrouper pour être entendu.e.s. Nous proposons à chaque collectif/association de se réunir et de compléter ensemble le questionnaire des EGM https://framaforms.org/consultation-etats-gen…
– Ce questionnaire peut être rempli à partir du site d’ABC’éditions : https://eg-migrations.org/IMG/pdf/cahier-meth…
Calendrier :
Attention : les délais sont nationaux et les EGM sont fixés au 26 mai !
Le 28 avril : deux personnes de chaque assemblée locale fourniront physiquement, sur place à Paris, les conclusions et cahiers de doléances au groupe de facilitation et de préparation des EGM nationaux.
Les 26 et 27 mai : États généraux des migrations au plan national. Pour le moment, grandes difficultés pour trouver (et financer) une salle pour accueillir tou.te.s les délégué.e.s de chaque département.
Dans le respect de l’esprit et de la lettre des « États Généraux », les personnes n’appartenant à aucune structure collective peuvent également faire cet exercice et faire entendre leur voix.
J’admire la générosité des personnes impliquées et elles ont mon total soutien. Les migrants sont l’occasion de remettre en cause notre « humanitude ». Mais de grâce, n’abusez pas de la nouvelle et discutable orthographe féministe. C’est incorrect d’écrire : « Réuni.e.s pour (..) … les personnes se sont présentées … ». Pour l’instant, on dit toujours UNE personne. Donc « réunies …., les personnes … ».
Bonjour Périgord,
Vous pouvez vous joindre à nous le 21, vous serez le bienvenu !
Je viens de corriger la coquille et vous remercie de me l’avoir signalée. Je regrette cependant de ne pas même envisager de renoncer à l’écriture inclusive, en tout cas dans toute communication publique. On peut toujours en discuter l’esthétique ou la facilité de lecture, malheureusement si éloignées de nos habitudes culturelles. L’enjeu pourtant, n’est, lui, dans une société patriarcale et globalement machiste — ne me faites surtout pas dire que tous les hommes…, je parle bien de la société — pas discutable. Il ne s’agit rien de moins que de réaffirmer, puisque la culture et le système l’ont niée depuis toujours, l’existence de plus de la moitié de l’humanité, en toutes circonstances ! Et je comprends que ce soit difficile voire pénible.
S’il le faut, nous pouvons aussi échanger sur ce qu’offre la langue française de possibilités de représentation des femmes. Dans le temps et dans l’espace, j’entends dans l’histoire comme dans les catégories sociales. N’oublions pas que la langue et son usage sont éminemment politiques…
Bien à vous.