Elections à la chambre de commerce
Les résultats des élections consulaires pour la CCI du Lot sont tombés mercredi. Sans surprise, puisqu’une seule liste se présentait celle de Jean Hugon. Entretien avec le président élu.
- Les 24 nouveaux élus consulaires de la CCI, dont le président Jean Hugon (deuxième en partant de la gauche devant) CCI du Lot
Les résultats des élections consulaires pour la CCI du Lot sont tombés mercredi. Sans surprise, puisqu’une seule liste se présentait celle de Jean Hugon. Entretien avec le président élu.
C’est une petite déception pour la CCI. Le taux de participation aux élections consulaires qui se tenaient du 27 octobre au 9 novembre n’est que de 8 %, égal à la moyenne nationale. Il y a cinq, il était de 18 %. Un écart qui s’explique par la dématérialisation du vote qui se faisait pour la première fois en ligne. « C’est sûr qu’on aurait aimé un peu plus d’engagement de la part de nos 10 000 ressortissants même s’il n’y avait pas vraiment de suspense avec une liste unique. » souligne Jean Hugon. L’industriel est à la tête de l’entreprise familiale la société Hugon, spécialiste des tribunes et des podiums basée à Mercuès.
Entretien.
Vous étiez déjà président par intérim de la CCI lors du mandat précédent pendant les 18 derniers mois, qu’est-ce qui va changer lors de ce nouveau mandat ?
Je vais rester dans la continuité de ce qu’on a entrepris pendant la crise de la Covid-19. Sur les 24 élus, 14 étaient déjà en place, nous avons donc 10 nouvelles personnes. Et on est tous très motivés. On va rester un appui, un soutien pour les entreprises et les commerçants. On va accompagner les porteurs de projets. Surtout, on va les représenter auprès des collectivités et de l’Etat, faire remonter leurs ressenties, leurs besoins ou les problèmes auxquels ils sont confrontés.
Quels sont les défis qui vous attendent ?
Les moyens alloués par l’Etat baissent de 100 millions d’euros par an au niveau national. Il faut qu’on se batte pour ne plus subir de baisse et rester vigilant pour éviter que ça continue. Un exemple : en 10 ans, les effectifs de la CCI ont été divisés par deux, aujourd’hui ils ne sont plus qu’une vingtaine de salariés. On va essayer de préserver des ressources suffisantes. D’autant plus, que pendant la crise sanitaire, on a été très sollicité et on a répondu présent. On a promu tous les dispositifs mis en place par l’Etat. On a informé et accompagner les entreprises. Il y a aussi le gros chantier des concessions qui nous attend. On a des contrats de concession sur des bases fluviales et l’aéroport de Souillac, on en a la gestion et l’entretien. Mais avec la loi PACTE, on va devoir se retirer de ces concessions avant 2023. Il va falloir voir qui les reprend pour ne pas mettre en difficulté les exploitants. about:blank
Vous avez aussi mis en avant votre volonté d’attirer des entreprises dans le Lot. Comment allez-vous faire ?
Le Lot attire. On le voit avec les chiffres, on a augmenté de 10 % le nombre de nos ressortissants en 5 ans. Mille personnes en plus. Avec l’école d’audioprothèse comme force, on voudrait notamment attirer les entreprises de l’acoustique et de la santé. Une industrie qui produit de l’auditif pourrait s’installer dans le Lot.
Propos recueillis par Sarah Nabli – ladepeche.fr
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