Eloi Montel nous fait comprendre les installations
Sur les terrasses du Puy, un ours polaire a pris ses quartiers d’été depuis la fin du mois de juin. La sculpture monumentale signée Victoria Klotz ne manque pas son effet : les passants sont surpris et intrigués par l’œuvre qui trône fièrement sur les hauteurs de la ville. Tous repartent d’ailleurs avec leur photo souvenir inédite. L’installation éphémère présentée dans le cadre de l’exposition estivale «In Situ» est en place jusqu’à fin septembre et s’accompagne de deux autres sculptures d’animaux abritées dans les salons du collège situés de l’autre côté de l’église du Puy.
Accueillir et renseigner
Depuis le 15 juillet et jusqu’au 18 août, un médiateur culturel est sur place du mercredi au dimanche pour accueillir et renseigner les visiteurs curieux. Originaire de Gourdon, Eloi Montel a décroché avec bonheur ce job d’été original. Étudiant à l’université Jean-Jaurès de Toulouse en étude et valorisation du patrimoine occitan, le jeune homme est en stage au sein de l’association Le Passe Muraille qui porte le projet «In Situ» dans toute la région Occitanie.
«Le principe est de faire dialoguer architecture patrimoniale et art contemporain et de mettre en valeur le patrimoine médiéval dans des lieux touristiques divers des grottes, des abbayes…» précise le médiateur qui voit passer un public très varié : «Il y a des touristes, des personnes qui reviennent, des voisins, beaucoup d’enfants. Généralement ils s’arrêtent un peu. Je leur laisse du temps et la liberté de regarder. Et puis je leur dis bonjour pour engager la discussion». Terriblement d’actualité puisqu’elles font réfléchir sur le réchauffement climatique, les installations présentées cet été à Figeac qui participe pour la deuxième fois à l’opération «In Situ», sont globalement bien accueillies.
Un «effet In Situ»
La première édition l’été dernier – «un encadrement vert» de l’hôtel de la Monnaie – avait suscité de très vives réactions. Pour Benjamin Philip responsable du service patrimoine, il était important de faire une proposition totalement différente. «On a communiqué beaucoup plus cette année. Il n’y a pas d’impact sur le monument. Ce n’est pas un lieu de passage obligé, il faut venir la chercher cette fois». L’effet de curiosité est en tout cas réussi : l’exposition est une vraie attraction cet été en ville. «On voit qu’il y a un effet. On estime qu’environ 60 % des visiteurs du musée d’histoire viennent pour les installations. On a de bons retours, elles touchent les gens», se félicite Benjamin Philip. Une raison de plus de monter au Puy et de profiter en prime d’une des plus belles vues sur les toits de Figeac.
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