Etudiants cherchent logements

Pour un studio, il faut compter au minimum 250 €, tandis que les T2 peuvent monter jusqu’à 500 €. Tout dépend des catégories de logement, mais, à Cahors, les étudiants peuvent difficilement se permettre de faire la fine bouche. «Il y a un vrai manque de logement en règle générale. Le principal frein c’est la vétusté des habitations dans le centre-ville de Cahors. Les particuliers deviennent frileux dès qu’il s’agit de rénover leurs appartements et il y a donc souvent des problèmes d’isolation et de chauffage», estime Bernard Lacaze, agent commercial à la Bourse de l’Immobilier.

Si l’offre stagne, la demande, en revanche, ne cesse d’augmenter.

«Il y a les étudiants en BTS, ceux de l’école d’infirmiers, ou encore du centre universitaire Maurice Faure… Nous avons même eu des demandes pour des élèves de lycée et de collège. Ou alors, ce sont des professeurs vivant à Toulouse mais travaillant ici qui veulent un pied-à-terre à Cahors. Il y a beaucoup plus de demandes qu’avant», assure Bernadette Begout qui tient une agence immobilière sur le boulevard Léon Gambetta.

Si la plupart des jeunes cherchent un studio ou un T2 en centre-ville en raison de la proximité des services, d’autres font des choix de vie plus alternatifs. Clémence, elle, a renoncé à passer par une agence immobilière, évitant ainsi de «devoir trouver des responsables caution». Cette jeune Varoise de 21 ans commence en septembre ses études d’arts appliqués. Plutôt qu’en studio, elle a préféré vivre en colocation à l’extérieur de Cahors. «Cela permet d’avoir un logement moins cher et plus grand».

À Figeac, une quête plus sereine

Si à Cahors la chasse au logement semble être une quête désespérée, il n’en va pas de même à l’autre bout du département. À Figeac, l’offre et la demande ont trouvé un bon équilibre. «De façon générale, les étudiants ne semblent pas rencontrer de difficulté particulière pour trouver un logement», explique-t-on à l’agence Bienvenue Gestion. Même constat du côté de Valérie Maury, responsable du service scolarité de l’IUT «Cette année, on a loué à de nombreux étudiants. Avec les nombreuses rénovations effectuées ces dernières années sur Figeac, l’offre s’est élargie et il est donc plus facile de trouver un logement».

À l’IUT, de nombreux étudiants vont aussi faire leur rentrée dans quelques jours. Dès juin, lors des journées d’inscriptions, Valérie Maury n’a pas hésité à aiguiller les étudiants dans leurs recherches de logements : «Même si ce n’est pas ma fonction principale, j’ai une liste de contacts que je leur transmets pour les aider. On a également fait installer un tableau d’affichage où les particuliers laissent des annonces de logements disponibles». Dans la liste de contacts figure en première ligne le Crous qui a en gestion la résidence étudiante «La Pintre» à Figeac avec 22 places disponibles pour des colocations. À ce jour, seulement quatre places restent vacantes.


Une solution économique

Outre le Crous, les étudiants ayant un budget logement plus réduit peuvent aussi s’adresser à Lot Habitat ou aux HLM de Cahors. Ces derniers ont notamment plus de 140 logements réservés pour eux à Figeac.