Exposition de lettres du peintre Henri Martin
Photo : @ medialot DR
Cette exposition est proposée par la bibliothèque patrimoniale et de recherche de Cahors. Cette bibliothèque, rappelons le, est l’un des plus beaux édifices du XIX° siècle à Cahors. Elle a été classé par le magazine Géo parmi les onze bibliothèques françaises les plus impressionnantes, au côté de la bibliothèque Mazarine, à Paris, ou encore de la BNU de Strasbourg.
Les collections sont d’une grande richesse, et le fonds encyclopédique rassemble 40 000 documents.
Après le succès de l’exposition autour de l’univers de Tolkien présentant les œuvres de l’artiste-reine Margrethe II de Danemark et les tapisseries issues du projet « Aubusson tisse Tolkien qui a vu se succéder plus de 2000 visiteurs au cours de l’été 2022; la bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors propose une exposition de lettres du peintre Henri Martin
Une sélection de sa correspondance avec l’architecte Emile Toulouse, acquisition réalisée par le Grand Cahors en 2022, sera présentée pour la première fois au public. Entre vie quotidienne et tourments d’artiste, les lettres du peintre permettent notamment de suivre l’embellissement de sa propriété de Marquayrol, achetée en 1900.
> Correspondances du peintre Henri Martin
La bibliothèque en a fait l’acquisition en 2022.
198 lettres provenant de la correspondance que le peintre Henri Martin entretenait avec son ami Emile Toulouse, architecte du département du Lot. Cette acquisition vient en cohérence avec le développement des fonds patrimoniaux de la bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors par sa singularité, sa rareté et son authenticité. Elle fait également écho au musée Henri-Martin de Cahors, fraîchement rénové, et qui possède la plus grande collection de tableaux et d’objets lui appartenant.
La correspondance, qui est davantage consacrée au Lot, à ses tableaux et aux travaux qu’il effectuait dans ses maisons de Marquayrol et de Saint-Cirq-Lapopie, apporte des informations inédites et essentielles à la compréhension de son histoire et de sa personnalité. En 1900, l’acquisition du domaine de Marquayrol à Labastide-du-Vert marque la vie et l’œuvre de l’artiste. Entouré de sa famille, il y passe cinq mois par an, aux beaux jours. Le peintre pose son chevalet dans la campagne environnante et produit quotidiennement des études ou des tableaux qu’il parachèvera au cours de l’hiver à Paris.
Source : Medialot (Thibaut Souperbie)