Fin de vie: Conférence à Gourdon sur la nouvelle loi
L’approche de la mort dans notre société a connu des modifications sensibles depuis plusieurs décennies. On ne meurt pas aujourd’hui comme il y a encore une quarantaine d’années. Une loi avait été mise en place sur les soins de fin de vie en 2005, qui a été revue récemment, comportant des avancées intéressantes dans les soins apportés aux malades en fin de vie. Entre autres : sur le refus des soins par les patients, la personne de confiance, les directives anticipées, le traitement de la douleur, la sédation profonde et continue… Peu de gens savent ce que recouvrent les termes soins palliatifs, traitement de la douleur, sédation… Alors que des équipes hospitalières travaillent tous les jours auprès de personnes en fin de vie, et auprès de leur famille, le réseau Icare 46 en lien avec l’Association pour le développement des soins palliatifs (ASP 46) convient le public à une conférence, ce jeudi 17 novembre, dans la salle des communautés de communes à Gourdon, à 20 heures, afin d’expliquer la nouvelle loi Leonetti-Claeyset, pour répondre aux questions sur cette étape de la vie, parfois mal vécue, notamment du fait de l’ignorance des possibilités offertes.
Une quarantaine de personnes sont venues s’informer, jeudi 17 novembre, sur la nouvelle loi de fin de vie, grâce à la conférence organisée par le réseau Icare 46 et l’association pour le développement des soins palliatifs (ASP 46). Elle était animée par le Docteur Solignac et Nathalie Deltheil, tous deux membres du réseau Icare. Un rappel des différentes lois sur les soins palliatifs a permis d’en comprendre l’évolution et le chemin parcouru en termes de droits du malade.
Face à la maladie, le patient en fin de vie, en capacité de s’exprimer, dispose de nombreux droits l’autorisant à demander l’arrêt de tout traitement et d’avoir éventuellement recours à une sédation profonde et durable ; il ne s’agit pas ici de donner la mort mais bien d’éviter la souffrance. Les équipes soignantes mettent en œuvre tous les soins possibles, pour lui permettre d’avoir une fin de vie la plus digne et la moins douloureuse possible. Le débat engagé avec la salle a permis de préciser le rôle des différents acteurs intégré à l’équipe de soins. L’hospitalisation à domicile, conseillée lorsqu’elle est possible, permet ce même accompagnement dans la bienveillance et le respect de la personne. Les réalités vécues montrent combien chaque cas doit être traité de manière unique et personnalisée et combien la tâche est difficile.
Début 2017, l’ASP 46 organisera une conférence qui répondra concrètement aux questions simples et pratiques sur la fin de vie.